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Edward Nikape Natapei, Premier ministre de la République de Vanuatu
12 janvier 2010
Le 17 décembre dernier, le représentant de la République de Vanuatu a expliqué pourquoi une hausse des températures de 2 degrés aura des conséquences dévastatrices.
« M. le Président,
La route partie il y a deux ans de Bali a conduit des milliers de citoyens du monde, de différents pays, nationalités et croyances, à converger ici dans cette belle cité de Copenhague avec un objectif commun — de forger et s’entendre sur un accord mondial sur le climat qui sortira le monde d’un chemin d’autodestruction. La vie de beaucoup des plus vulnérables du monde repose sur les décisions que nous, en tant que dirigeants du monde, prendront à cette heure critique.
M. le Président,
Nous sommes extrêmement déçus que quelques parties ont opté pour des arrangements alternatifs, en dehors du cadre légal de Kyoto, en tant que stratégie pour adoucir les engagements de réduction des émissions, et pour abandonner l’exigence de se conformer à ce protocole.
Nous demandons urgemment à ces parties de s’employer faire preuve d’une plus grande responsabilité en soutenant cet élan mondial qui vise à garantir que nous quittions Copenhague avec un résultat ambitieux, qui apportera l’espoir à tous les citoyens du monde.
À cet égard, je compte vivement sur toutes les parties pour adopter de manière constructive un accord qui nous engagera, les dépositaires actuels du monde, sur les objectifs de :
- limiter l’augmentation de la température bien en dessous de 1,5 degré en dessous du niveau pré-industriel.
- stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre bien en dessous de 350 millions de parts par million.
Pour que les objectifs ambitieux sur le long terme soient atteints, nous devons nous engager sur des objectifs d’atténuation :
- pic mondial des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2015 ;
- 85% de réduction des émissions de gaz à effet de serre en dessous du niveau de 1990 d’ici 2050 ;
- les parties de l’Annexe 1 doivent réduire leurs émissions de plus de 45% en dessous du niveau de 1990 d’ici 2020, et de plus de 95% en dessous du niveau de 1990 d’ici 2050.
« Responsabilités communes mais différenciées »
Dans l’esprit de responsabilités communes mais différenciées, nous demandons instamment aux plus grands pays en voie de développement d’évoluer d’une économie qui utilise les émissions de gaz à effet de serre vers des actions appropriées d’atténuations décidées au niveau national.
Ces objectifs sur le long terme sont liés aux plus récentes découvertes scientifiques sur le changement climatique, ils sont techniquement faisables et économiquement abordables.
M. le Président,
Un financement nouveau, supplémentaire, stable et programmé sur plusieurs années en plus de l’actuelle aide au développement est un besoin urgent afin de développer des actions d’adaptation. La priorité doit être donnée aux besoins immédiats des Petits États insulaires en développement, en particulier ceux du groupe des Pays dits les moins avancés (PMA).
Le fonds PMA est un exemple classique d’un fonds pas programmé dans le temps, qui entrave la réussite d’actions appropriées d’adaptation au changement climatique pour les PMA.
La reconstitution immédiate du fond PMA est critique pour la mise en œuvre d’actions urgentes d’adaptation pour les 49 PMA.
Pour beaucoup de petites îles en développement, l’émigration ou le déménagement seront la seule option d’adaptation dans le proche futur. Des mécanismes d’assurance pour couvrir les pertes et les dommages à cet effet est donc d’une importance critique pour nous.
Le transfert de technologies environnementales appropriées, pour la mise en œuvre d’actions d’adaptation et de renforcement des capacités dans les régions identifiées par le Plan d’action de Bali, est critique, et tout aussi important que le renforcement de la résistance aux impacts du changement climatique.
Des projets déjà mis en oeuvre
M. le Président,
Au niveau national, mon pays a déjà commencé la mise en œuvre d’actions d’adaptation pour combattre les effets indésirables du changement climatique. Nous avons terminé 3 projets incluant une opération de repeuplement grâce au soutien de l’UNFCCC et de nos partenaires.
Nous avons mis sur pied un institut national pour la mise en œuvre de la Convention des Nations unies sur le changement climatique (UNFCCC), et nous avons développé une expérience de l’adaptation, et une expertise au niveau national et régional.
Malgré tout, nous reconnaissons entièrement que nous ne pouvons pas couvrir le coût total de l’adaptation au changement climatique. Nous continuerons à rechercher le soutien de l’UNFCCC, de nos partenaires et des institutions régionales pour répondre à nos besoins d’adaptation.
L’urgence sceller un accord équitable ici à Copenhague est par conséquent primordial.
Des conséquences dévastatrices
M. le Président,
La survie des petits États insulaires dépend entièrement de la réussite d’un accord ambitieux, qui a le soutien et l’engagement des pays développés et en développement.
Nous notons les engagements de réduction des émissions de pays récemment industrialisés, malgré tout, nous appelons à des objectifs plus ambitieux, correspondant à ce que nous dit la science du changement climatique.
Une augmentation de 2 degrés par rapport au niveau d’avant l’industrialisation, aurait des conséquences dévastatrices pour les Petits États insulaires en développement, dues au résultat de la hausse du niveau de la mer, le blanchissement des coraux, l’érosion du littoral, le changement du régime des pluies, la réémergence de maladies et la hausse de la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes.
A l’heure où je vous parle, nos frères et sœurs des Fidji se relèvent du passage d’un cyclone de catégorie 2, qui a balayé le pays pendant trois jours, provoquant des inondations et obligeant 4.000 personnes à se rendre dans des hébergements d’urgence. C’est cela, mais pas seulement, qui arriverait en l’absence d’un accord ambitieux.
En conclusion, M. le Président, laissez-moi à nouveau imprimer en nous tous le besoin urgent d’un accord mondial ambitieux sur le climat pour faire face au changement climatique. J’invite les dirigeants de toutes les parties à atteindre un accord juridiquement contraignant, équitable et ambitieux.
Nous avons tous voyagé durant des milliers de kilomètres pour venir dans cette grande et accueillante ville de Copenhague avec l’espoir de sceller un accord. Quel bénéfice il y aurait, si nous pouvions nous quitter avec un tel accord qui transformerait véritablement Copenhague et Hopenhagen (Port de l’espoir — NDLR).
L’ensemble de l’humanité compte sur nos leaders pour faire de cela une réalité. Nous sommes prêts, en tant que Petit État insulaire en développement, à prendre notre part dans cette tâche.
Je mets au défi et invite le reste de la communauté internationale imiter les Petits États insulaires en développement en cette 11ème heure (le dernier moment où il est possible d’agir - NDLR) »
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