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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Un des mots d’ordre de la Conférence de Copenhague va s’appliquer
7 janvier 2010, par
À Copenhague, les ONG et la majorité des pays ont appelé au règlement de la dette climatique par les responsables du déclenchement et de l’amplification du changement climatique. Mardi, le président de la Bolivie, Évo Moralès, a annoncé la tenue dans son pays au mois d’avril d’une Conférence mondiale sur le Climat. Cette rencontre aura à son ordre du jour la création d’une Cour internationale de justice climatique.
Durant les deux semaines de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, constamment un mot d’ordre était porté par les ONG et la grande majorité des délégations participants aux débats : les pays riches doivent payer la dette climatique.
Ce mot d’ordre se fonde sur un examen de faits historique. Personne ne conteste, même pas le négociateur en chef des États-Unis à Copenhague, que c’est de l’Occident que sont venues les premières émissions massives de gaz à effet de serre. Reste ensuite à tirer les conséquences de cette responsabilité historique, et de la persistance dont font preuve les économies des pays riches à polluer l’atmosphère qu’ils partagent avec les autres peuples du monde.
Ce point a été source de profondes divergences entre les victimes du changement climatique, et les représentants des plus gros pollueurs de la planète. Pour les pays en voie de développement, la responsabilité des pays riches doit être assumée de plusieurs manières.
C’est tout d’abord une réduction drastique et rapide des émissions de gaz à effet de serre. Le moins que les pays riches puisse faire est une baisse de 40% d’ici 2020, soulignent notamment les représentants du G-77+Chine, de l’Alliance des petits États insulaires en développement, ou de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de l’Amérique (ALBA).
Des revendications partagées par le plus grand nombre
C’est ensuite l’abondement d’un fonds, à hauteur de plusieurs centaines de milliards de dollars par an. Ce fonds est destiné à financer les mesures d’adaptation prises par les pays en voie de développement pour faire face au changement climatique. Dans le même esprit sont préconisés des transferts de technologie afin que les pays en développement puissent répondre à leurs besoins énergétiques en limitant au maximum leur consommation en charbon et en pétrole.
À cela s’ajoute une revendication portée notamment par les pays de l’ALBA : la rédaction d’une Charte des droits de la Terre-mère, afin que cessent les agressions contre l’environnement.
Lors de la Conférence de Copenhague, aucune de ces revendications issues de la majorité la plus large n’ont été retenue. À la place, quelques pays se prévalant du titre de "communauté internationale" ont tenté d’imposer un texte qui aurait été un recul par rapport au Protocole de Kyoto, puisqu’il remettait en cause le principe de la responsabilité commune et différenciée liée à l’Histoire.
Pour la justice climatique
Tirant les enseignements de cette situation, un des chefs de file de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre a décidé de mobiliser les forces vives dans la perspectives des prochains rendez-vous internationaux relatifs à la Convention cadre des Nations Unies : Bonn et le Mexique.
C’est en effet du 29 novembre au 10 décembre que le Mexique accueillera la COP-16, conférence où pourrait être signé un accord donnant une suite au Protocole de Kyoto.
Mardi, Évo Moralès a donc annoncé la tenue dans son pays d’une Conférence internationale sur le Climat. Un ordre du jour est proposé. Il sera notamment question d’analyser les causes structurelles du changement climatique et d’apporter des réponses de fond à ce défi.
Autre proposition : l’élaboration d’une déclaration universelle des droits de Terre-mère. Mais il sera surtout question de la dette climatique du 20 au 22 avril en Bolivie. L’ordre du jour propose en effet de débattre de la création d’une Cour internationale de justice climatique. Cette instance aurait pour tâche de déterminer les responsabilités de la situation actuelle, et donc d’apporter une réponse judiciaire ouvrant le droit à la réparation pour les millions de victimes du changement climatique. C’est une initiative qui montre combien le monde est en train de changer.
Manuel Marchal
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