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Une nouvelle illustration des effets catastrophiques du réchauffement climatique
10 janvier 2013
Dans notre région, le peuple australien est en train de vivre — comme tous les autres peuples du monde — les conséquences du réchauffement climatique. Un phénomène dû essentiellement aux émissions de gaz à effet de serre liées à une économie basée sur les énergies géothermiques (pétrole, charbon, schiste…). Depuis de nombreuses années, Paul Vergès et de nombreux experts internationaux attirent l’attention des responsables politiques et économiques sur l’urgence de s’attaquer aux causes de ce phénomène et de prévenir ses effets. Que fait la classe politique dans notre pays de ces alarmes et de ces appels au changement ? Ce qui vient de se passer à La Réunion avec le cyclone Dumile et ce qui se passe actuellement en Australie attire l’attention sur l’irresponsabilité de ce monde des nantis.
C’est actuellement le plein été en Australie. Ce dernier est particulièrement chaud et sec. Ces derniers jours, la canicule s’est encore accentuée, avec des valeurs exceptionnelles mesurées ce week-end.
Il a fait jusqu’à 48°C à Oodnadatta, petite localité dans le désert, connue pour être le point le plus chaud d’Australie avec 50,7°C en 1963. On relevait plus généralement 43 à 46°C dans tout l’intérieur de l’Australie, soit des valeurs supérieures de 5 à 10°C aux moyennes saisonnières.
Plus exceptionnel, cette canicule a même gagné l’extrême Sud du pays, traditionnellement plus tempéré. Ainsi, la maximale a atteint 40,3°C à Hobart (Tasmanie), pour une moyenne de 21°C seulement. Cette température n’a été inférieure de quelques dixièmes au record de 40,8°C datant de 1976.
De gigantesques incendies
Comme ces fortes chaleurs se sont produites avec un vent soutenu asséchant la masse d’air, elles ont provoqué de gigantesques incendies. La région la plus touchée a une nouvelle fois été la Tasmanie, et tout particulièrement Boomer Bay et Marion Bay. Plus de 100 résidences ont été détruites, mais les disparus évoqués mardi ont finalement été retrouvés.
Lundi, c’est la région de Sydney qui était touchée en raison d’un renforcement des vents, et avec un pic de chaleur observé, jusqu’à 42°C. La région de Wagga Wagga était particulièrement impactée.
Vers un nouveau pic de chaleur
Mardi, c’est cette fois la Nouvelle-Galles du Sud qui était la plus menacée, avec un risque d’incendies jugé catrastrophique. L’état d’urgence a d’ailleurs été décrété, et les habitants étaient invités à rester chez eux. En plus des températures toujours supérieures à 40°C, les rafales de vent ont approché les 100 km/h.
Après une courte amélioration en fin de semaine, un nouveau pic de chaleur est attendu entre samedi et lundi sur le sud de l’Australie. Le record national de chaleur pourrait alors être battu, puisque les modélisations actuelles prévoient jusqu’à 53°C. Cela a obligé les services météo australiens à créer une nouvelle couleur sur leurs cartes. (voir encadré)
Après le feu, le cyclone Narelle
Ces prochains jours, les conditions deviendront plus favorables en Tasmanie, puisqu’une perturbation devrait traverser d’ici demain. Elle s’accompagnera de pluie et d’un très net rafraîchissement.
En revanche, sur le continent, le temps caniculaire et sec persistera. À signaler aussi un cyclone, Narelle, au large de Darwin, laquelle pourrait dégénérer en catégorie 2 ou 3 d’ici au week-end.
Légende 4a
La Nouvelle-Galles-du-Sud — l’État où se trouve Sydney — fait face aux journées les plus alarmantes de son histoire en matière de risques d’incendie. Des milliers de pompiers sont mobilisés.
Encadré
An plis ke sa
• Des effets tragiques
L’Australie est en proie à la plus forte vague de chaleur depuis les incendies de 2009, qui avaient fait 173 morts.
La vague de chaleur estivale a d’abord frappé l’État d’Australie-Occidentale le 27 décembre et duré huit jours, avant de s’étendre vers l’Est, notamment en Nouvelle-Galles du Sud, État le plus peuplé, où plus de 130 feux ont été enregistrés, ainsi qu’autour de Canberra, la capitale.
La canicule touche actuellement cinq des six États du pays. Des températures supérieures à 45 degrés ont été enregistrées dans le Sud-Est du pays, et des centaines de personnes ont été forcées de quitter leur domicile.
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• « En état de catastrophe »
Les responsables des services d’incendie ont déclaré cinq zones de Nouvelle-Galles du Sud « en état de catastrophe » , ce qui signifie qu’en cas d’incendie, le feu ne pourrait probablement pas être maîtrisé. Ils ont conseillé à la population d’évacuer les lieux.
Les météorologues expliquent que les rafales de vent ont créé un "dôme de chaleur" qui couvre une majorité de l’Australie.
• Une menace persistante
Hier, plusieurs dizaines de feux de brousse ont continué de faire rage en Nouvelle-Galles du Sud, l’État le plus peuplé du pays. Et malgré une légère accalmie, le chef des services ruraux de lutte contre les incendies de l’État, Shane Fitzsimmons, a demandé de ne pas baisser la garde. « La menace (du feu) en Nouvelle-Galles du Sud est loin d’avoir disparu » , a-t-il déclaré à la presse dans le village de Bookham, à l’Ouest de Canberra, où les flammes ont détruit 16.000 hectares de brousse.
• Des pertes agricoles
L’État de la Nouvelle-Galles du Sud a connu mardi les feux les plus dangereux de son histoire, avec des vents violents et des températures atteignant jusqu’à 45 degrés Celsius dans certaines régions.
« Nous avons enregistré d’importantes pertes agricoles avec des milliers d’hectares de culture et de pâturage partis en fumée, ainsi que des milliers de bêtes » , a précisé Shane Fitzsimmons.
Environ 10.000 moutons auraient ainsi péri, selon le Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Barry O’Farrell, dans la seule région de Yass.
• Autres effets négatifs
Ces températures inouïes obligent les habitants de Sidney à migrer vers les plages pour y trouver un peu de fraîcheur. Des milliers d’entre eux ont été privés d’électricité. Des autoroutes ont été coupées par des incendies. « La chaleur était telle que le goudron de la route fondait et collait à mes chaussures », témoigne un de ses habitants.
• Changements de couleurs météo
Autre conséquence de cette canicule en Australie : la palette des couleurs des cartes des prévisions a dû faire l’objet d’un réajustement. En effet, les services de météorologie nationale se sont vus obligés d’ajouter des couleurs supplémentaires à leur échelle de prévision pour passer les 50 degrés. Les couleurs orange, rouge, rouge foncé, rouge encore plus foncé se sont révélées insuffisantes pour illustrer la canicule actuelle.
Ce mardi, on a vu donc apparaître du rose sur les régions dont les températures ont grimpé entre 50°C et 52°C et du violet pour celles qui ont atteint 54°C.
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