Conférence mondiale sur le climat de Montréal

Une grande partie du sort de la planète se joue dans les jours qui viennent

8 décembre 2005

En tant que membre de la délégation de l’Union européenne et membre de la délégation, le président de l’ONERC, le parlementaire réunionnais Paul Vergès participe à la Conférence mondiale sur le climat à Montréal. La présence de représentants de 187 États, de 10.000 acteurs engagés dans le développement durable donne à cette conférence une dimension sans précédent depuis celle de Kyoto.

Paul Vergès, président de l’ONERC (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique) participe actuellement à la Conférence mondiale sur le climat qui se tient à Montréal. Le monde entier s’y est donné rendez-vous pour sauver la planète des effets catastrophiques de la sur-concentration des émissions de gaz à effet de serre qui pour les besoins de l’industrialisation mettent aujourd’hui en péril le maintien des espèces et l’avenir de l’humanité elle même.
Participent à cette conférence 156 États parties à la convention cadre sur le climat (Kyoto), 187 États membres du Comité de l’ONU pour l’environnement, des milliers de scientifiques du monde entier, des ONG et plus de 10.000 acteurs engagés en faveur du développement durable.
Cette conférence internationale constitue un évènement majeur dans le processus engagé depuis 1992 à Rio où pour la première fois, la communauté des États reconnaissait que la rupture des grands équilibres naturels liés au réchauffement planétaire résulte de l’activité humaine.

Il est urgent d’agir

Moins d’1 an après l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto, qui détermine globalement les obligations des États pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la Conférence de Montréal est décisive au regard des conditions de mise en œuvre de ces engagements.
À ce stade des négociations, rien n’indique que cette conférence se conclura sur un succès, compte tenu de la position hostile des États-Unis. Pour autant, un accord est encore possible.
Or, chacun ici s’accorde à reconnaître qu’il est urgent d’agir et que tout retard pris dans la mise en œuvre effective du protocole de Kyoto hypothèque chaque jour un peu plus l’avenir du monde.
L’ensemble des débats montre qu’il est déjà tard, et que sauf à remettre en cause les modèles de croissance et de développement actuel, la combinaison des conséquences de la mondialisation et de la croissance démographique risque fort d’être génératrice d’une pollution aggravée.

La question de l’adaptation

La question de l’adaptation des territoires aux impacts des changements climatiques est également centrale dans l’ensemble des discussions ouvertes à Montréal. Elle est notamment posée avec force par les pays en voie de développement et l’ensemble des petits États insulaires d’ores et déjà victimes des effets catastrophiques des évènements climatiques extrêmes.
Sur ce plan, l’ONERC, également représenté par son directeur, M. Marc Gillet, joue un rôle actif en termes d’échange d’expertise sur les stratégies nationales d’adaptation qu’il est possible de déployer, à l’image de la stratégie actuellement en cours d’élaboration en France, à l’instar de l’ONERC sous l’égide de la délégation interministèrielle du développement durable.
Pour sa part, Paul Vergès participe à cette conférence à double titre :

- en tant que membre de la délégation de l’Union européenne, conduite par le commissaire à l’Environnement, M. Dimas. Rappelons que Paul Vergès est l’auteur de l’avis de la Commission développement du Parlement européen, récemment adopté à l’unanimité sur "le changement climatique planétaire."

- en tant que membre de la délagation française, au titre de président de l’ONERC. Délégation française conduite par la ministre de l’Environnement, Mme Nelly Olin.
La participation de Paul Vergès à la Conférence de Montréal s’inscrit dans la logique et la continuité de son engagement de longue date dans la lutte contre le changement climatique et en faveur d’un développement durable. Une grande partie du sort de la planète se joue dans les jours qui viennent à Montréal.

Paul Vergès

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