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Les voix des îles
22 juillet 2011
Dans le débat de mercredi au Conseil de Sécurité de l’ONU, plusieurs représentants des îles sont intervenus. Ils ont rappelé la gravité de la situation, car les conséquences du changement climatique sont une menace pour la paix internationale, a-t-il dit.
M. Marcus Stephen, président de la République de Nauru, qui s’exprimait au nom des petits États insulaires en développement du Pacifique, a déclaré qu’il était temps d’appréhender pleinement « cette réalité intenable », à savoir « qu’il y a tellement de dioxyde de carbone dans l’atmosphère que certains des impacts environnementaux les plus sérieux ne peuvent plus être ignorés ou évités ». « Nous devons être prêts à répondre à cette réalité », a-t-il ajouté, avant de se demander quelle serait la réaction du monde si les peuples les plus directement menacés n’étaient aussi ceux qui sont déjà les plus pauvres.
« De nombreux pays comme le nôtre font face à la plus grande menace à la sécurité qui soit, celle qui menace leur survie », a encore affirmé M. Stephen, notant que « déjà » les conséquences du réchauffement climatique se font sentir sur la stabilité des sociétés et des institutions politiques des petits États insulaires en développement du Pacifique. « Notre sécurité alimentaire, la fourniture de l’eau potable et la sûreté publique sont menacées », a-t-il poursuivi avant de prévenir que la constante montée des eaux allait contraindre bientôt les populations à déménager, « à l’intérieur des terres d’abord et à l’étranger ensuite ».
« Le renforcement de la diplomatie préventive »
M. Stephen a ensuite demandé au Conseil de sécurité de s’attaquer aux causes des conflits qui pourraient éclater en raison de l’impact déstabilisateur des changements climatiques.
« Le Conseil doit évaluer les risques que fait peser le climat sur la paix et la sécurité internationales de la même manière qu’il l’a fait concernant la pauvreté, la compétition pour l’accès aux ressources naturelles et le VIH/Sida ». « Une réponse internationale suppose une évaluation précise des risques en fonction de la vulnérabilité des pays, une coordination multilatérale efficace et le renforcement de la diplomatie préventive », a encore estimé le président de Nauru.
Il a ensuite exhorté le Conseil à reconnaître formellement que les changements climatiques représentent une menace à la paix et à la sécurité internationales. « Ce phénomène est une menace plus grande que la prolifération nucléaire ou le terrorisme, et il peut déstabiliser des gouvernements et déclencher des conflits », a-t-il renchéri.
L’urgence d’un accord à Durban
M. Stephen a ainsi proposé que le Conseil de sécurité nomme immédiatement un représentant spécial sur le climat et la sécurité, en le chargeant d’analyser les effets anticipés de la modification du climat sur la sécurité afin que la communauté internationale puisse disposer d’une image claire de ce qui l’attend et mieux préparer sa réplique.
« Le Conseil de sécurité devrait également procéder à un examen complet des capacités de l’ONU en ce qui concerne la réponse à apporter aux conséquences du réchauffement climatique, afin que les pays les plus vulnérables puissent être assurés que l’Organisation possède des moyens efficaces de les aider ».
Enfin, le président de Nauru a estimé que les risques en matière de sécurité que posent les changements climatiques sont la principale raison justifiant l’atteinte d’un accord juridiquement contraignant sur la question, ceci en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Communauté des Caraïbes
Les pays développés doivent donner l’exemple
M. Joseph Goddard (Barbade), qui s’exprimait au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a dénoncé le manque de volonté politique pour réduire les conséquences des changements climatiques sur le développement des pays, en particulier les petits États insulaires de la région du Pacifique et des Caraïbes. Il a exhorté les États membres à conclure rapidement un accord juridiquement contraignant en vertu des engagements pris dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le Conseil de sécurité devant, selon lui, éviter d’empiéter sur les mandats de l’Assemblée générale et de l’ECOSOC.
Pour le représentant, les pays développés, qui ont historiquement contribué le plus à la dégradation de l’environnement, doivent donner l’exemple en matière de réduction des gaz à effet de serre et maintenir un degré élevé d’assistance technique aux pays en développement.
Les îles Fidji : notre intégrité territoriale menacée
M. Luke Daunivalu (Fidji) a indiqué que les changements climatiques posaient la menace la plus grave à la survie de nombreux petits États insulaires. La protection de notre intégrité territoriale et de notre existence est davantage menacée par les effets adverses des changements climatiques que par les conflits humains ou d’autres formes d’atrocités, a-t-il notamment fait savoir. De son avis, « l’implication sécuritaire fondamentale » des changements climatiques mérite la pleine attention des organes principaux de l’ONU.
Les menaces posées par les changements climatiques sont politiquement aveugles, a poursuivi le représentant, et il nous incombe à tous d’adopter une approche détaillée en la matière. Les enjeux sont trop sérieux, et le prix de l’inaction sera incommensurablement élevé, a-t-il par ailleurs affirmé.
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