
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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13 janvier 2009, par
Si l’accent est aujourd’hui mis de développer les énergies renouvelables, c’est non seulement pour faire face au problème auquel est confrontée notre planète, comme celui du changement climatique, ou de la progression démographique... mais aussi pour éviter aux générations futures de supporter une charge lourde liée à notre dépendance énergétique.
L’arrêt de l’utilisation de ces énergies fossiles (charbon, fioul...) va permettre d’améliorer les conditions de vie des générations futures.
La priorité est accordée à l’énergie, car tout en découle. En 1999, lors d’une conférence sur les énergies renouvelables à l’UNESCO, la Région Réunion s’est fixé pour notre île l’objectif d’autonomie énergétique pour 2025. C’est la condition à la fois du respect des résolutions de Kyoto et de la réalisation d’un véritable développement durable.
En 2007, un peu plus de 1,2 million de tonnes de combustibles et carburants ont été importés, soit une quantité similaire à celle des deux années précédentes. La facture (coût, assurance et fret) de ces importations atteint les 400 millions d’euros, en légère diminution grâce à la baisse temporaire des cours du pétrole, mais en nette augmentation par rapport à 2005 (+15%). Les carburants constituent 56% des quantités importées en tonnes. Une partie des carburants est utilisée par les centrales électriques à fioul et gazole (73.000 tonnes en 2007, selon l’Observatoire Energie Réunion). Le charbon est quant à lui entièrement destiné aux centrales électriques.
Importation de combustibles et carburants à La Réunion
2005 | 2006 | 2007 | |
---|---|---|---|
Quantité en tonnes | 1.256.166 | 1.231.450 | 1.273.236 |
Coût en millions d’euros | 346 | 412 | 397 |
Rappelons également que le cours des matières premières fossiles ne cesse d’augmenter. Le cours du charbon a flambé de 580% en l’espace de 5 ans. Actuellement, la baisse observée du baril de pétrole n’est que temporaire, selon les analystes. Avant la crise mondiale, le baril du pétrole valait aux alentours de 150 dollars.
La combustion d’énergie fossile sous toutes ses formes a produit en 2007 des émissions de CO2 responsables de la dérégulation climatique, estimés à 3,8 millions de tonnes, soit 4,74 tonnes par habitant à La Réunion.
Emissions de CO2 par habitant et par pays (2005)
Pays | Emissions par habitant (en tonne) de CO2 |
---|---|
Etats-Unis | 19,21 |
France | 6,19 |
Martinique | 5,3 |
Guadeloupe | 4,8 |
La Réunion | 4,74 |
Moyenne mondiale | 4,22 |
Chine | 3,89 |
Inde | 1,05 |
La suppression des énergies fossiles (charbon, fioul...) à La Réunion permettra de réduire les émissions de CO2.
L’inaction nous coûtera cher...
5,500 milliards d’euros est le prix que coûtera l’inaction face aux bouleversements climatiques qui s’annoncent. Ce chiffre est le résultat de l’étude réalisée sous la responsabilité de Nicholas Stern, ancien économiste en chef de la Banque mondiale. Cette étude avait pour but d’évaluer les conséquences économiques du réchauffement climatique pour le monde d’ici 2100. Le rapport Stern a passé en revue l’éventail des faits avérés sur les incidences du changement climatique et sur son coût économique. Il a pour cela fait appel à différentes techniques d’évaluation des coûts et des risques pour chaque impact du réchauffement de la planète. Puisque le changement climatique affectera les éléments fondamentaux de la vie sur Terre tels que l’accès des populations à l’eau, la production alimentaire, la santé et les grands équilibres naturels, le rapport a intégré les risques de pénuries d’eau, de famine et surtout de l’engloutissement des zones côtières.
... lutter dès à présent le sera beaucoup moins
Résultat : en se basant sur les modèles économiques actuels, l’étude démontre que si rien n’est fait, les conséquences du changement climatique pourraient coûter 5% du PIB mondial chaque année, dès maintenant et indéfiniment, et que les dommages collatéraux pourraient porter ce coût à 20% du PIB mondial, voire plus. L’activité humaine d’aujourd’hui et des décennies à venir risque d’avoir des répercussions majeures sur la vie économique et sociale, du même ordre que celles qu’ont eues les deux guerres mondiales et la dépression économique des années 1930. Autrement dit, le changement climatique serait la plus grande faillite de l’économie de marché que le monde n’ait jamais connue.
Mais au-delà du coût financier, il y a le coût sur l’environnement. Va-t-on laisser les générations futures supporter cela ?
A ceux qui estiment que ces efforts coûteront trop cher et mettront en péril la croissance économique de leur pays, le rapport répond que « lutter énergiquement et dès à présent contre ce phénomène coûtera beaucoup moins cher que ne rien faire ». En effet, selon l’étude, agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre supposera une dépense de l’ordre de 1% du PIB mondial chaque année à condition d’agir dès maintenant. Stabiliser le climat aujourd’hui aura donc, certes, un coût élevé, mais abordable. Différer l’effort se révélera dangereux et bien plus onéreux.
Parmi les menaces, on peut citer l’extinction de 40% des espèces animales, 250 millions de réfugiés, effets climatiques majeurs (cyclones dévastateurs, inondations en série, désertification accélérée, hausse du niveau des mers, recul des terres). On peut parler aussi de l’accroissement des maladies tropicales, de la pauvreté,...
En arrêtant l’utilisation des énergies fossile (charbon, fioul...) on va pouvoir améliorer les conditions de vie des générations futures.
Risham Badroudine
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