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GIEC : Accord trouvé à Bangkok
5 mai 2007
Les spécialistes mondiaux du climat, réunis à Bangkok, se sont mis d’accord sur les moyens à prendre contre le réchauffement et l’approbation formelle du rapport aura lieu vendredi, a déclaré à l’AFP Marc Gillet, chef de la délégation française et directeur de l’Observatoire sur les effets du réchauffement climatique. Pour le GIEC, réduire les émissions de gaz à effet de serre est possible, et à un coût abordable. Mais il faut faire vite : dans vingt ans, il sera trop tard.
Les 400 experts du climat, représentant de plus de 120 pays, réunis depuis lundi sous l’égide de l’ONU ont approuvé hier à Bangkok un rapport affirmant que la lutte contre le réchauffement climatique est financièrement possible, que la technologie est disponible et que la croissance des émissions de gaz à effets de serre doit être limitée. C’est le résultat de cinq jours d’intenses négociations sur le coût et les moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre le réchauffement climatique.
Les 20 à 30 prochaines années seront cruciales dans les efforts pour atténuer le réchauffement de la planète, a indiqué hier le Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Évolution du Climat (GIEC) dans une synthèse.
« Faire preuve de créativité »
« Les efforts d’atténuation (du réchauffement climatique) dans les 20 à 30 prochaines années auront un large impact sur les possibilités d’atteindre des niveaux plus bas de stabilisation » des émissions de gaz à effet de serre, a déclaré le GIEC dans son "résumé à l’intention des décideurs" politiques, tel qu’il a été approuvé à Bangkok.
Cet objectif est réalisable, précisent les experts, parce que la technologie est disponible. Et disponible à un coût financièrement acceptable.
Ce document met en évidence des « coûts de réduction tout à fait abordables », a indiqué Marc Gillet, chef de la délégation française et, directeur de l’Observatoire sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), présidé par Paul Vergès. « Je pense qu’on pourra utiliser beaucoup d’éléments de ce document » dans de prochaines discussions multilatérales, a-t-il ajouté. Et de préciser qu’« il faudra faire preuve de créativité pour franchir les obstacles à la mise en oeuvre de ces mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre dont le coût est en fait modéré ».
Un degré de certitude jamais atteint
Cette question du coût des mesures à prendre pour lutter contre l’effet de serre a suscité bien des frictions entre les pays représentés. La Chine, en particulier, a bataillé ferme sur ce point (voir encadré). Parmi les autres points difficiles figure le rappel, par les pays en développement, de la responsabilité historique des pays industrialisés dans les émissions mondiales de CO2. Ou encore la place du nucléaire comme source d’énergie ne produisant pas ou peu de CO2.
Le rapport est donc à présent bouclé sous forme d’une synthèse d’une vingtaine de pages, un résumé en fait à l’intention des décideurs. Il vient compléter les deux premiers chapitres rédigés à Paris, sur l’ampleur du changement climatique, et à Bruxelles, sur les conséquences inquiétantes du phénomène. À Paris, le groupe de travail réuni en février a conclu avec un degré de certitude jamais atteint auparavant que les activités humaines sont responsables du changement climatiques. La probabilité est supérieure à 90%.
Il avait en outre estimé que la température moyenne sur Terre devrait croître au cours du XXIe siècle de 1,8° à 4° centigrades.
Objectif ambitieux d’économie d’énergie en Chine
La Chine est apparue comme un protagoniste clé cette semaine à Bangkok, où les scientifiques du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) et les délégués de plus de 120 pays ont rendu hier leur résumé à l’attention des décideurs.
La Chine fait face à une pression internationale accrue alors que son économie croît fortement -11,1% de croissance au premier trimestre - et rejette de plus en plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Durant la réunion cette semaine, Pékin a fait campagne pour que le rapport désigne clairement les grands pays industrialisés d’Amérique du Nord et d’Europe comme les responsables du réchauffement et comme ceux devant principalement oeuvrer à la résolution du problème. « Les Chinois ne veulent pas être tenus pour responsables des conséquences futures », souligne Edward Mulbah, délégué du Liberia.
Les délégués chinois n’ont pas évoqué leur position en public, mais des écologistes estimaient jeudi que Pékin était injustement pris pour cible et faisait de gros efforts pour améliorer son efficacité énergétique et réfréner les émissions.
Stephan Singer, du Fonds mondial pour la nature (WWF), note que la Chine s’est fixée l’objectif d’améliorer son efficacité énergétique de 20% entre 2006 et 2010 : « C’est un objectif très ambitieux et j’aimerais de que nombreux pays industrialisés aient le même ».
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