
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Run ecolo’run
11 avril 2013
Le Bhoutan, le pays qui a choisi comme indice de richesse pour son pays le Bonheur National Brut au lieu du Produit Intérieur Brut qui conditionne nos vies s’est donné pour objectif d’être le premier pays au monde à avoir une agriculture 100% biologique.
« Le Bhoutan a décidé de s’engager dans une économie verte à la lumière de l’extraordinaire pression que nous exerçons sur la planète », explique le ministre de l’Agriculture, Pema Gyamtsho, interrogé par l’Agence France-Presse. « Si l’on pratique l’agriculture intensive, cela implique l’utilisation de nombreuses substances chimiques, ce qui ne correspond pas à notre croyance bouddhiste qui nous demande de vivre en harmonie avec la nature », juge-t-il, reconnaissant toutefois qu’ « on ne peut devenir bio en une nuit ». « Nous aimons que les plantes et les insectes soient heureux », a-t-il aussi expliqué. Produits chimiques, matériaux artificiels et synthétiques, pratiques intensives vont donc être supprimés d’ici les 10 prochaines années afin d’atteindre l’objectif du 100% bio.
Le Royaume du Bhoutan, petit royaume de l’Himalaya de 700.000 habitants est connu pour son indice de "Bonheur National Brut", qui remplace le Produit Intérieur Brut. Ce modèle de développement mesure le bien-être et l’harmonie avec la nature au lieu du produit intérieur brut (PIB) a été évoqué aux Nations unies et a reçu le soutien public de dirigeants européens, notamment en France et en Grande-Bretagne. Coincé entre les deux géants asiatiques, la Chine et l’Inde, ce pays à majorité bouddhiste est longtemps resté fermé au monde extérieur afin de préserver sa culture ancestrale des influences étrangères. Le pays s’ouvre aujourd’hui tout en gardant comme principe que le progrès ne doit se servir à lui-même, mais à améliorer le bien-être de la population. Les autorités ont par exemple imposé un jour piéton, le jeudi, interdisant les voitures en ville.
Une stratégie évolutive
Le royaume bouddhiste est en train de mettre en place un label bio bhoutanais (BOCS) pour garantir “des légumes 100% biologiques”, a annoncé le site bhoutanais d’information. Il a interrogé un consultant des Services bhoutanais de réglementation de l’agriculture et de l’alimentation qui explique la procédure d’obtention du label. « Nous avons développé un questionnaire simple pour les agriculteurs, qu’ils peuvent compléter en Dzongkha (dialecte tibétain parlé au Bhoutan) … Les fermiers doivent indiquer les activités de la ferme, la provenance de leurs graines et de leurs engrais, le type de pesticides biologiques utilisés. Chaque sorte de culture est détaillée… et contrôlée par des inspecteurs des Services bhoutanais de réglementation de l’agriculture et de l’alimentation, formés à cet effet, qui visitent les exploitations », a expliqué le Dr A Thimmaiah, consultant des Services bhoutanais de réglementation de l’agriculture et de l’alimentation.
Deux tiers de la population dépendent de l’agriculture dans les villages éparpillés dans les plaines fertiles du Sud, les montagnes reculées ou les vallées encaissées du nord du pays. Les terres sont pour l’heure encore préservées. « Si l’on pratique l’agriculture intensive, cela implique l’utilisation de nombreuses substances chimiques, ce qui ne correspond pas à notre croyance bouddhiste qui nous demande de vivre en harmonie avec la nature », juge le ministre.
Actuellement le pays ne fournit que 60% de ses besoins, tous produits confondus, biologiques ou non
Densément boisé, le pays n’a que 3% de terres cultivées. La majorité des paysans utilisent déjà des feuilles pourries ou du compost en guise de fertilisant naturel. « Seuls les paysans vivant dans des endroits accessibles par route ont la possibilité de recourir à des produits chimiques », détaille le ministre, précisant que leur utilisation reste à « des niveaux très bas » au regard des critères internationaux. Dans les vallées comme celle qui entoure la capitale, des substances chimiques sont ainsi utilisées pour éliminer une mauvaise herbe difficile à enlever à la main nécessitant de la main-d’œuvre agricole. Certains paysans utilisent aussi un fongicide pour protéger le blé.
« Nous avons développé une stratégie évolutive », reconnaît M. Gyamtsho, précisant que cette politique a été adoptée par le gouvernement l’an dernier. « Nous avons identifié des récoltes qui peuvent devenir bio immédiatement et d’autres qui verront un retrait progressif de l’utilisation des produits chimiques, comme le riz ».
Le bio, une opportunité pour les petits territoires
Ce choix est aussi et surtout dicté par la nécessité. En évitant fertilisants et autres produits phytosanitaires, le pays peut ainsi réduire sa facture d’importation, un souci majeur pour une nation pauvre en devises étrangères. Le Bhoutan connait aussi des problèmes de transport lié à un réseau routier sous-équipé et à son territoire montagneux. Le bio permet également de mettre en place une gestion intelligence des ressources hydrauliques.
Le Bhoutan n’est pas le seul endroit du monde à se donner pour objectif le 100 % bio. La petite île autogérée de Niue, dans le Pacifique sud, peuplée de 1300 habitants voudrait l’atteindre à l’horizon 2015-2020.
L’État indien de Sikkim a déjà accompli un tiers du chemin pour parvenir à une agriculture 100% biologique en 2015. Il s’y applique une certification biologique avec un processus sur 3 ans. 12.456 agriculteurs se sont déjà enregistrés qui se partagent 18.453 hectares sur quatre districts du pays.
Le marché de l’alimentation bio et ses prix plus élevés attirent les petits pays, selon Nadia Scialabba, spécialiste de l’agriculture biologique pour la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Ce marché est possible « pour de très petits pays qui ne sont pas compétitifs en quantité, mais qui voudraient l’être en qualité », résume-t-elle. Le marché mondial du bio était estimé à 44,5 milliards d’euros en 2010, selon les chiffres de l’Institut de recherche sur l’agriculture biologique et la Fédération Internationale des Mouvements de l’Agriculture Biologique (Ifoam).
L’initiative de ce petit pays qui a décidé de ne pas faire comme les autres a été bien reçue partout.
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