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Quel avenir ?
8 juillet 2004
Manque de places dans les lycées professionnels : la situation, pour alarmante qu’elle soit, n’est pas nouvelle, et d’année en année, les organisations syndicales ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. En pure perte, serait-on tenté de dire, la situation ne cesse d’empirer.
Cette année encore, les chiffres, qui ont encore fait un bond en avant, en disent long sur la situation dans laquelle se retrouvent plongés plus de 1.500 jeunes garçons et filles qui ont choisi d’aller vers un LEP à la fin de leur troisième, sachant qu’ils ne pourront sans doute pas être accueillis dans l’orientation qu’ils ont choisie !
Pour Yvon Virapin, enseignant, syndicaliste, conseiller régional et général, la faute en incombe entièrement aux services du Rectorat. Il n’hésite pas à parler de "scandale", estimant que "les structures d’accueil doivent être pensées par le Rectorat bien en amont". Le problème, poursuit Yvon Virapin, c’est que depuis des années, on a pris l’habitude d’orienter nombre d’élèves, à la fin de la classe de troisième, vers les LEP pour y préparer un BEP, puis un bac pro qui, théoriquement, permettent une entrée dans la vie active avec une formation et un diplôme.
Or, soutient Yvon Virapin, le service des statistiques du Rectorat a toutes les données en main pour anticiper et faire face à la situation. "Tout cela n’arriverait pas si le service en question faisait preuve de plus de sérieux". Car en tout état de cause, un service public de l’Éducation nationale se doit de permettre à tous les enfants du pays de pouvoir suivre un cursus scolaire. "Il faut offrir des place à tous ces jeunes. On ne peut pas comme ça, par manque de prévision, les laisser au bord du chemin, à la fin de la troisième".
La situation est d’autant plus complexe que le redoublement est à exclure, car il contribuerait à engorger davantage et inutilement les collèges avec des élèves qui ont le niveau pour passer dans la classe supérieure. "Et puis", ajoute Yvon Virapin, "il y a aussi l’obligation de scolarité jusqu’à 16 ans, mais qui en fait, devrait aller encore plus loin. En tant que conseiller régional, je ferai tout pour que ces jeunes trouvent une place, quitte à ce que des moyens supplémentaires soient débloqués. Mais pour l’instant, le Rectorat n’a fait aucune démarche en ce sens. Ce qui est difficile à comprendre et à admettre, c’est quand le même temps, on se bat pour la mise en place des licences professionnelles et dans le même temps, il y a une étape, celle du LEP, qui n’assure pas. C’est un maillon faible de la chaîne..."
S. D.
Le SNUEP-FSU : "Rentrée difficile pour le recteur"
Cendrine Peignon, secrétaire académique du SNUEP-FSU, a envoyé un communiqué à la presse pour dénoncer ce cruel manque de places pour les élèves de 3ème, désireux de poursuivre leur cursus scolaire en lycées professionnels. La syndicaliste met en cause la responsabilité du recteur : "Le problème n’est pas nouveau".
"Le mois de juillet marque les opérations d’affectation des élèves de 3ème vers la 2nde. Cette année, les affectations vers les filières professionnelles sont, encore une fois, problématiques. "La situation des affectations pour la rentrée 2004 apparaît pour l’instant tendue", selon une circulaire rectorale.
Doux euphémisme !
Les chiffres font état, à l’issue de la Première commission, de "1.940 élèves non affectés" pour seulement "414 places encore vacantes". Cette situation, maintes fois dénoncée par le SNUEP-FSU, perdure depuis plusieurs années et les chiffres varient de 1.000 à 1.500 élèves non affectés d’une année sur l’autre. Contrairement à ce qu’affirme le recteur dans sa circulaire, la grève de 2003, qui a bon dos, n’y est pour rien. En effet, la consultation des archives aurait permis à Monsieur le recteur de constater que le problème n’est pas nouveau.
Par exemple, l’augmentation des places en SEGPA, 3ème d’insertion et 3ème à projet professionnel aurait nécessité de prévoir l’accueil correspondant en lycée professionnel.
De ce fait, la comparaison à l’année 2003, où 1.610 élèves étaient non affectés pour 827 places, est réductrice. Elle ne met en évidence que le fait qu’en fin 2003, sans conseillers d’orientation et sans enseignants pour la plupart en grève, "les décisions d’orientation ont été prises" surtout sans réelle concertation avec les familles et n’ont pas réglé le problème du devenir de ceux qui sont resté à la porte de l’Éducation nationale, quelle qu’en ait été la quantité !
Selon Monsieur le recteur, 1.500 est un chiffre "beaucoup trop important" qui nécessite "une action volontariste" : la messe est dite, comment faire mieux à moyens constants ! Monsieur le recteur suggère vivement aux chefs d’établissement d’"accueillir tous les élèves qui souhaiteraient redoubler leur classe de 3ème ou 2nde".
Quid de leur avenir, de leur envie de refaire un an de plus ce qu’ils ont déjà fait et pour les élèves de 2nde ce qu’ils n’ont a priori plus envie de faire ? Aurons-nous des statistiques sur l’érosion dans ces classes ?
Suggestion suivante aux proviseurs de Lycée professionnel : "inscrire un élève de plus par demi-division". Cette méconnaissance des contraintes de l’Enseignement professionnel inquiète tout particulièrement le SNUEP-FSU : en effet, les établissements seront-ils pourvus à la rentrée du ou des postes de travail supplémentaires nécessaires à une bonne prise en charge de chaque élève ou l’objectif est-il de faire de la garderie pour faire baisser les chiffres ? Quelle contradiction entre l’annonce de la nomination d’un directeur d’un nouveau pôle pédagogique et l’incitation aux redoublements forcés faute de place et aux sureffectifs d’élèves par classe !
La responsabilité de chacun est engagée : l’avenir de nombreux jeunes, bien souvent parmi les plus fragiles, est en jeu. Le service public de l’Éducation nationale mérite mieux que des mesures d’urgence, des réajustements et des solutions provisoires qui, chaque année, sacrifient une partie de la jeunesse. Le SNUEP souhaite que la "démarche exceptionnelle" soit celle du recteur et de son engagement personnel à augmenter la capacité d’accueil de l’enseignement professionnel, afin d’offrir une chance de formation à tous ceux qui en font la demande. C’est aussi pour cela que nous étions en grève en 2003".
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