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23 juin 2017
Après les annonces du tout nouveau Ministre de l’Éducation Nationale, les mesures prévues pour la rentrée prochaine dans les écoles maternelles et élémentaires sont dorénavant connues : classes de CP/CE1 à 12 en Éducation Prioritaire, devoirs faits à l’école, réorganisation des rythmes, tout cela applicable dès la rentrée d’août prochain et donc à organiser en 2 semaines !
Mardi 20 juin, soit à quelques jours de la fin de l’année scolaire, le Rectorat conviait les organisations syndicales à une réunion d’information sur les « nouveautés de la rentrée ».
Force est de constater le flou qui règne sur ces mesures et la capacité réelle à les mettre en œuvre à la rentrée et il n’est donc pas surprenant que les nouveaux rythmes scolaires, qui, rappelons-le, pourront être revus par les mairies, ne seront finalement mis en œuvre qu’à la rentrée 2018.
Concernant l’annonce la plus emblématique, soit celle des classes à 12 en CP et CE1 de l’Éducation Prioritaire, le Rectorat reconnaissait la difficulté à trouver des enseignants pour chacune de ces nouvelles classes en avançant un déficit de 120 personnels ; ce chiffre semble toutefois très optimiste puisque nos remontées de terrain nous donne une estimation bien plus importante ; en clair, il manque un nombre conséquent de Professeurs des Écoles pour mettre en œuvre cette mesure.
Alors même que certaines mairies s’efforcent de pousser les murs dans les écoles où aucune salle de classe supplémentaire n’est disponible, il faudrait en deux semaines trouver des enseignants pour y faire cours.
Pour espérer y parvenir, le Rectorat a décidé de réquisitionner tout ce qu’il pouvait de collègues en faisant appel aux Brigades au détriment de leurs missions de remplacement, en refusant l’ensemble des demandes de temps partiels ou de disponibilité y compris celles motivées par des contraintes familiales. Mais comme cela ne suffira évidemment pas, il compte également puiser dans la liste complémentaire au concours de recrutement de Professeurs des Écoles, un concours dont les délibérations ont eu lieu ce mercredi (!) ; tout cela sans savoir si le Ministère permettra cette possibilité et, s’il le fait, combien de postes supplémentaires il accordera.
Le Premier Ministre ayant annoncé sa volonté de ramener le déficit public à 2.8 %, soit au-delà des injonctions de l’Union Européenne, le Snuipp-FSU craint que des postes ne soient encore supprimés dans les services publics pour satisfaire les objectifs budgétaires de Bruxelles. A La Réunion où le retard structurel en matière de services publics est un boulet depuis des années, les perspectives de nouvelles coupes ne manqueront pas d’aggraver encore les difficultés à offrir un service public d’éducation de qualité.
Et il faudrait dans ce contexte où l’on confond vitesse et précipitation, réussir à préparer en quinze jours une rentrée qui nécessite d’ordinaire des mois de préparation et des moyens supplémentaires que nous n’avons pas.
Le Snuipp-FSU s’insurge contre ce calendrier intenable et précipité et se fait le relais de l’exaspération des professionnels qui sont toujours sommés de mettre en œuvre des réformes en sacrifiant leurs conditions de travail et parfois aussi leur quotidien en dehors du travail ; tout cela pour permettre aux concepteurs de ces réformes d’imprimer leur marque plutôt que d’assurer un service public de qualité, gage d’égalité des chances.
Le Snuipp-FSU alerte sur le risque d’une rentrée particulièrement chaotique qui se fera, comme toujours hélas, sans aucune concertation et au détriment des personnels et des élèves.
Le Conseil Syndical du SNUIPP-FSU réuni le 22 juin 2017
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