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Ouverture de la campagne pour les candidatures à l’allocation doctorale
3 avril 2009, par
L’allocation doctorale permet à des étudiants universitaires de soutenir une thèse. Elle est attribuée pour 3 ans, en aide directe à l’étudiant afin de l’aider à faire face aux nombreux frais de la vie.
Le dispositif d’allocation doctorale est structuré depuis 2000, en cohérence avec les orientations stratégiques de la mandature et grâce au soutien important des Fonds Européens, renouvelés chaque année depuis.
C’est d’abord une aide directe à l’étudiant afin de l’aider à faire face aux nombreux frais : loyer, transports, communication, participation à des colloques et séminaires… Depuis 2007, le montant mensuel de l’allocation est de 1.200 euros contre 916 euros précédemment.
Au titre de la session 2009, la Commission Permanente, réunie le 10 mars, a voté l’engagement d’une enveloppe de 907.200 euros correspondant à l’attribution potentielle de 21 allocations, 17 pour La Réunion et 4 réservées au volet "coopération" (étudiants étrangers de la zone : Inde, Australie, Madagascar, les Comores, Maurice).
La durée maximale est de 24 mois, reconductible d’une année (soit au total 36 mois) sur décision d’un comité ad hoc. Le versement de l’allocation est trimestriel, à compter du mois de décembre de l’année d’attribution.
Les dossiers de candidature sont déjà en ligne (http://www.regionreunion.com/fr/spip/spip.php?article1149), les étudiants ont jusqu’au 30 juin pour les remettre. Après une instruction administrative (juin à août), un Comité d’expertise est invité par la Région à donner son avis. Plusieurs paramètres seront pris en compte, le parcours universitaire, la qualité de l’encadrement, l’apport du sujet traité…
Les thèmes privilégiés pour les travaux de recherche sont entre autres : les changements climatiques, les énergies renouvelables, la biodiversité, les sciences sociales dans l’océan Indien, la santé (maladies émergentes, Cyclotron), le volcan… les sujets ayant un intérêt dans la zone océan Indien.
L’examen des dossiers par le Comité d’expertise se fera le 11 septembre 2009 et les Masters et les mentions doivent être déjà validés. Le recteur a confirmé que l’université mettrait tout en œuvre pour que cela soit fait dans les temps.
La décision d’attribution par la Commission permanente du Conseil régional se fera en novembre et la notification des décisions aux candidats dès l’issue de la Commission permanente.
Cette allocation est un pivot du fonctionnement de la recherche universitaire. Elle permet à des étudiants de soutenir une recherche de haut niveau dans le cadre des laboratoires universitaires et sur des projets d’intérêt local, en relation avec les organismes publics (IRD, BRGM, CIRAD, CNRS, IFREMER, INSERM). Les étudiants réunionnais ou de la zone peuvent ainsi poursuivre des études de 3ème cycle pour accéder aux carrières d’enseignant-chercheur à l’Université, mais également à des postes à responsabilités dans les organismes de recherche, dans les collectivités et dans les entreprises locales (notamment afin d’améliorer leurs capacités de Recherche-Développement). Enfin, elle sert le rayonnement de l’Université, de la recherche et, plus largement, celui de La Réunion au plan national et international, notamment dans les pays de son environnement géographique dans le cadre de programmes de co-développement.
C’est une chance pour notre région qui découle d’une véritable volonté politique. La Région s’implique volontairement dans cette démarche afin de soutenir la recherche universitaire réunionnaise. Si 21 bourses d’allocation sont accordées, c’est grâce au partenariat entre la Région Réunion (20%) et l’Etat (20%), car ces 40% permettent de faire appel au FEDER pour les 60% restants. Seules 5 bourses nationales sont accordées pour l’Université de La Réunion, soit 4 fois moins que les régionales. La collaboration avec les centres de recherche et les laboratoires et l’université en est facilitée.
Il existe aussi une aide peu connue pour l’insertion des jeunes diplômés réunionnais : un dispositif "post-doc". Ce dispositif permet d’aider les entreprises locales à embaucher des jeunes doctorants à travers la prise en charge de la moitié du salaire sur une période de 18 mois. Cette aide fera l’objet d’une campagne de sensibilisation dans les prochains mois.
Réactions
• Véronique Tréport, doctorante en Géographie rattaché au CREGUR, volet F.S.E
Je suis boursière depuis 2006, j’arrive donc bientôt au terme des 3 ans. Si je n’avais pas pu bénéficier de l’allocation doctorale, je n’aurai sûrement pas décidé de soutenir une thèse. C’est quelque chose qui prend énormément de temps. On se couche et on se lève en pensant thèse. Je ne pense pas qu’il soit possible de soutenir une thèse tout en allant travailler. L’allocation m’a aussi permis de maintenir une vie personnelle. Je me suis spécialisé dans les Hauts de l’île, donc je dois faire de fréquents trajets, je consulte parfois des documents qui sont payants, tout cela m’a été permis grâce à l’allocation. On ne le sait souvent pas, mais une thèse coûte cher.
• Karine Hassan, doctorante en Littérature comparée, rattaché au LCF-CRNS, volet coopération régionale
Je suis d’origine comorienne, j’ai pu bénéficier de l’allocation dans le cadre de la coopération régionale. L’allocation m’a d’abord permis de continuer mes études et d’entreprendre une thèse, sans cela, je n’aurai pas pu. Je me suis spécialisée dans la Littérature de la zone indianocéanique. Ce cadre m’a aidé à m’intégrer au sein de l’université, de faire partie d’un groupe de jeunes chercheurs. D’être considérée au même titre que chacun, cela a été pour moi très important et extrêmement valorisant.
• Olivier Sébastien, doctorant en Informatique rattaché à l’IREMIA, volet F.S.E
L’allocation doctorale a été un élément déterminant de ma décision de soutenir une thèse. La soutenance est d’ailleurs pour bientôt. Ça a été pour moi une aventure magnifique. Je travaille sur l’ingénierie et la transmission des savoir-faire. L’université m’a permis une ouverture au sein mes recherches. Je n’ai pas passé mon temps collé derrière un ordinateur, j’ai pu donner des conférences et écrire des articles. Ce partage m’a vraiment beaucoup plu et j’en remercie l’université.
Texte et photo CF
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Messages
4 avril 2009, 11:28, par dainane
bonjour
je suis ravi de cette initiative et me permet de me porter aussi candidat.je suis comorien et l’unique infirmier à me lancer dans la santé mentale.A ce jour ,j’ai une file active de 900 patients qui ne cesse de s’acroitre de jour en jour.en fin de bénéficier une formation validente j’aurai souhaité être parmi les retenus à cette initiative.j’exerce dans un centre de reference de mon île Anjouan /Comores.