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Assises interacadémiques hier à Saint-Denis
5 novembre 2013, par
Lors des assises interacadémiques de l’éducation prioritaire, près de 400 personnes ont débattu sur l’éducation prioritaire, dans le cadre de la refondation de l’école, lancée par Vincent Peillon, ministre de l’Education.
En présence de 200 acteurs, tels que des directeurs d’écoles, des professeurs, coordonnateurs enseignants, et plus d’une trentaine de chefs d’établissements des réseaux, d’inspecteur de l’éducation nationale (IEN) et/ou encore d’inspecteur d’Académie - inspecteur pédagogique régional (IA-IPR), le recteur de La Réunion, Thierry Terret et le vice-recteur de Mayotte, François Coux ont mis en avant la nécessité d’une « gouvernance plus cohérente en terme d’objectif, d’action et de moyen ».
Des dispositifs fonctionnant à La Réunion
L’éducation prioritaire (EP) est « justifiée par la concentration des difficultés sociales sur des territoires qui se répercute sur les écoles et les collèges », note le dossier de presse. L’EP repose sur deux dispositifs ECLAIR (Ecoles, collèges, lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) et les RRS (Réseaux de réussite scolaire), ce qui concerne à La Réunion 18% des écoliers, 20% des collégiens et 2% des lycéens.
L’objectif de cette journée de travail aura été de débattre sur la pédagogie éducative, l’accompagnement et la formation, le travail d’équipe, en réseau et en partenariat, ainsi que le pilotage et l’évaluation, l’allocation des moyens et la carte de l’éducation prioritaire. Sous le slogan "bienveillance et exigence", le corps éducatif est invité à participer à la refondation de l’école, contestée par les syndicats qui jugent que les conclusions sont déjà définies.
La Réunion fait partie des territoires les plus concernés par les zones d’éducation prioritaire, avec 52%, « soit trois plus qu’en métropole ». Thierry Terret a souligné les progrès de l’Académie, car « l’écart entre les élèves réunionnais en zone prioritaire et les élèves hors zone prioritaire est de trois points, ce qui situe La Réunion comme premier département français en terme de réussite dans l’éducation prioritaire ». Pour ce dernier, cela s’explique par « un dispositif qui fonctionne et des enseignants performants ».
Autonomie et oralité de l’élève
Lors des débats, la question de la place du créole à l’école a été débattue, « deux heures » selon Thierry Terret, recteur de La Réunion. Bien que le débat a été posé « dans le contexte de langue, culture et condition des usages de cette richesse », le créole dans les Outremers, et notamment à La Réunion, ne sera pas spécifié dans la loi, « si loi, il y a » a indiqué le recteur lors de son allocution.
Ce dernier a précisé, lors d’un point presse, que « sur les 9 assisses, deux concernés les Outremers, d’un côté Guyane et Martinique et de l’autre, Réunion-Mayotte. En matière d’éducation prioritaire, il y aura des spécificités », mais celles pourraient être noyées dans l’ensemble des synthèses nationales faites au cours de ces assises interacadémiques de l’éducation prioritaire.
La Réunion compte 20 classes bilingues, qui ne bénéficient pas d’évaluation, ni de pérennité du dispositif. Toutefois, le recteur de La Réunion prévoit des évaluations pour savoir si ces ateliers bilingues dans les écoles fonctionnent. Pour l’heure, l’Académie devrait développer des spécificités didactiques du français dans un milieu créolophone dans le premier et le secondaire. Mais l’important pour le recteur est « que l’enseignant sera formé et invité à passer les habilitations du créole en primaire ».
En effet, la question du créole reste encore en suspens bien qu’il soit demandé un « ancrage culturel et géographique en tant qu’habitant de La Réunion » par le corps éducatif. Pour l’instant, ce sera aux enseignants de prendre en compte dans le cadre « des valeurs de citoyenneté, d’identité et de culture de dépasser le communautarisme » .
Céline Tabou
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