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Être apprentis à La Réunion
17 octobre 2006
Plus d’un jeune sur deux ayant suivi une formation par apprentissage est embauché. C’est une donnée importante dans le cadre de la bataille pour l’emploi. Et au fil des ans, le nombre des apprentis augmente, tout comme le niveau des diplômes délivrés.
« Dès le début, on est considéré comme un salarié à part entière, et au bout de deux ans, j’ai été embauché par mon maître d’apprentissage ». Bac Pro Électricité en poche après deux années d’apprentissage, Stéphane Clain exprime un sentiment largement partagé : l’apprentissage est une filière de la réussite pour l’insertion professionnelle. C’est d’ailleurs ce qu’explique M. Hamilcaro, chef d’entreprise et maître d’apprentissage : « c’est un tremplin pour les jeunes ». Autant d’atouts au crédit de la formation par alternance, un moyen utilisé pour faire reculer le chômage qui touche à La Réunion plus d’un jeune sur deux. Vendredi au Parc des expositions de Saint-Denis, 574 étudiants des métiers issus des 5 centres de formation d’apprentis de l’île étaient honorés. Au-delà de cette réussite, cette cérémonie est l’occasion de placer sous les feux des projecteurs un type de formation par alternance qui permet à plus d’un apprenti sur deux d’être embauché au bout de deux ans, après l’obtention d’un diplôme de l’Éducation nationale. L’apprentissage, c’est un partenariat entre un jeune, un maître d’apprentissage qui l’accueille en entreprise, et un centre de formation qui assure la partie théorique. Le CFA permet l’acquisition de connaissances qui débordent le champ professionnel et apportent au futur citoyen une culture générale pour comprendre le monde d’aujourd’hui et de demain.
« Tirer l’artisanat vers le haut »
Les efforts conjugués des différents partenaires (État, Région, Chambre des métiers et de l’artisanat, entreprises) débouchent sur une plus grande attractivité de l’apprentissage. Franck Robert, vice-président de la Chambre des métiers, met l’accent sur « une filière d’excellence » qui accueille des « étudiants des métiers ». L’apprentissage illustre la volonté de la Chambre des métiers de « tirer l’artisanat vers le haut ». Denise Delorme, vice-présidente de la Région déléguée à la formation, abonde dans ce sens. L’élue relève la conjonction de l’augmentation du nombre d’apprentis et de la hausse du niveau de qualification. L’apprentissage délivre à 72% des diplômes de niveau CAP-BEP. La tendance est à une plus grande proportion de jeunes validant, grâce à l’apprentissage, une formation de niveau Bac voire plus. La vice-présidente de la Région souligne également que ce type de formation donne la possibilité aux jeunes de trouver un emploi dans le secteur marchand, un des moteurs de l’économie réunionnaise.
Des investissements
Denise Delorme poursuit en affirmant que l’apprentissage s’intègre dans les orientations du Plan régional de développement des formations (PRDF). Et de rappeler que la Région a confié la responsabilité de gérer l’apprentissage à la Chambre des métiers. Cette collaboration est un succès qui dépasse les prévisions. Cela s’est traduit l’an passé par un surcoût de 400.000 euros pour la chambre consulaire du fait d’un nombre plus important d’apprentis que prévu. Un surcoût, annonce Denise Caro, que la Région va couvrir par le vote d’une subvention exceptionnelle à destination de la Chambre des métiers. Compétente dans la formation professionnelle, la Région est le premier financeur de l’apprentissage via les fonds européens : 9 millions d’euros sur 11 millions. Et elle investit également dans les infrastructures, avec par exemple 18 millions d’euros pour l’extension et la rénovation du Centre de formation d’apprentis de Saint-André. Autre chantier à approfondir : travailler sur le statut d’étudiant des métiers, nouvelle appellation de l’apprenti. Un statut à améliorer et à valoriser, note Denise Delorme. Vu comme une seconde chance, l’apprentissage accueille chaque année des jeunes motivés par la perspective de voir leurs efforts couronnés par le droit à un travail. L’alternance illustre le potentiel de la jeunesse réunionnaise dynamique, prête à s’investir dans la construction du développement du pays.
M. M.
Apprenti, formateur et maître d’apprentissage
Le partenariat gagnant pour l’emploi
Loïc Latour, M. Ramassamy et M. Hamilcaro : un apprenti, un formateur et un maître d’apprentissage montrent concrètement que l’apprentissage est un tremplin vers l’emploi. Reçu premier de sa promotion, Loïc Latour est âgé de 21 ans. À 19 ans, il a commencé un CAP Carreleur au CFA de Saint-André. Son ambition était de « découvrir davantage le métier ». Et force est de constater qu’il a trouvé sa vocation. Meilleur carreleur de l’année, il veut continuer dans cette voie. Et au terme de son apprentissage, il vient d’être embauché. Formateur au CFA de Saint-André, M. Ramassamy relève que l’apprentissage n’est pas un choix par défaut : « depuis quelques années, l’orientation est mieux ciblée, les jeunes qui viennent sont très motivés, et le maître d’apprentissage fait le reste ». Une motivation chaque année plus précoce, qui touche massivement les jeunes de 15 ans qui commencent une formation à Saint-André. D’ailleurs, le carrelage est une spécialité très demandée, note M. Ramassamy. Quant à M. Hamilcaro, chef d’une entreprise de 5 salariés, il pense que l’apprentissage est « un bon tremplin pour les jeunes, un bon moyen de les former, c’est un moyen idéal pour un jeune qui veut s’en sortir ». « Avant, les métiers du BTP étaient dévalorisés, et la main d’œuvre manquait sur les chantiers », poursuit-il, « c’est à nous, chefs d’entreprise, de revaloriser cette filière ». « La tendance est en train de s’inverser », précise-t-il, « et nous avons beaucoup de demandes car le BTP est un secteur porteur ». Et de conclure en insistant sur deux qualités de l’apprentissage : le « savoir-faire à transmettre » et la nécessité « d’assurer la relève ».
Zot la di...
Jean-Baptiste Guillaume, 18 ans, CAP Carrelage
Une deuxième chance
« L’école, je n’y allais pas, jusqu’à ce qu’un jour, on me mette dehors. Je me suis rattrapé dans l’apprentissage dans le BTP, en apprenant le métier de carreleur. C’est une deuxième chance. Au bout de l’apprentissage, j’ai signé un contrat de deux ans avec un CDI possible dans une autre entreprise. • Stéphane Clain, Bac Pro électricité
Passer à autre chose
« Avant l’apprentissage, j’étais au lycée, j’ai voulu passer à autre chose. L’apprentissage permet de toucher un petit salaire à la fin du mois. Tout de suite, j’ai été considéré comme un salarié à part entière. J’ai été embauché par mon maître d’apprentissage, une entreprise qui travaille sur les stations de pompage ».
Améliorer l’information
Titulaire d’un CAP Maçonnerie obtenu au CFA de Saint-Pierre, un jeune apprenti déplore le manque d’information sur les poursuites d’études. Il voulait continuer en BP, et il n’a pas pu concrétiser son projet car il estime avoir été mal informé sur les démarches à accomplir, ce qui remet beaucoup de choses en cause.
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Messages
14 juin 2007, 00:31, par lucien
j’ai été formé par CFA au métier de carreleur, après plusieurs années en tant que carreleur salarié, j’ai crée mon entreprise, je suis artisan carreleur, je souhaite aujourd’hui être formateur, comment faire, où me renseigner ?