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Une étude de l’INSEE révèle un autre aspect de sous-développement à La Réunion.
7 novembre 2024
À La Réunion, environ 91 000 adultes entre 18 et 64 ans, soit 17 % de cette tranche d’âge, rencontrent des difficultés avec l’écrit en français. Une situation plus courante qu’en France (10 %). Parmi ces personnes, 73 000 présentent des difficultés marquées, ne maîtrisant pas l’une des trois compétences essentielles : déchiffrer, écrire, ou comprendre un texte simple. C’est un frein à l’emploi : 33 % des personnes ayant des difficultés à écrire en français ont un travail contre 59 % des Réunionnais qui maîtrisent l’écriture de cette langue.
L’INSEE a publié ce 6 novembre 2024 une étude soulignant l’impact de la non-maîtrise de l’écriture du français pour les Réunionnais. 17 % des 18 à 64 ans ont des difficultés dans l’écriture de cette langue. Cela constitue un frein important dans l’accès à l’emploi car seuls 33 % des Réunionnais ayant des problèmes dans l’écriture du français ont un travail, contre 59 % de ceux qui maîtrisent l’écriture de cette langue.
24 % des adultes réunionnais éprouvent des difficultés en calcul, un pourcentage deux fois plus élevé qu’en France, et plus fréquent chez les femmes.
Les compétences en lecture et écriture sont davantage fragiles chez les plus âgés : les difficultés à l’écrit concernent 10 % des jeunes adultes de 18-24 ans mais grimpent à 26 % pour les 55-64 ans. Cette différence témoigne d’une amélioration intergénérationnelle des compétences à l’écrit, même si les jeunes Réunionnais demeurent plus touchés que leurs homologues de France, où seules 6 % des personnes de 18-24 ans rencontrent des difficultés.
Ces écarts s’expliquent notamment par des parcours scolaires plus courts et une plus forte proportion de jeunes quittant le système éducatif sans diplôme. De manière générale, les adultes sans diplôme sont les plus impactés, avec 44 % d’entre eux en difficulté, contre seulement 7 % parmi les diplômés.
Le niveau de diplôme des parents influence fortement la maîtrise de l’écrit : 25 % des enfants de parents non diplômés rencontrent des difficultés, contre seulement 4 % pour ceux ayant un parent diplômé. Cette situation est semblable en France, mais La Réunion affiche une proportion plus élevée de parents sans diplôme, héritée d’un développement scolaire plus tardif.
Les difficultés à l’écrit impactent le droit à l’emploi des Réunionnais : seules 33 % des personnes concernées occupent un emploi, contre 59 % pour celles maîtrisant l’écrit. De plus, la majorité des travailleurs avec des lacunes sont cantonnés à des postes peu qualifiés, souvent à temps partiel. Accéder à des formations pour progresser est aussi plus complexe pour eux, et seulement 12 % de ces personnes en difficulté ont suivi une formation en 2022.
Ces problèmes se répercutent également sur les démarches administratives et l’usage d’Internet. Les personnes en difficulté à l’écrit sont bien moins autonomes dans leurs démarches : 51 % réalisent leurs formalités seules, contre 81 % des autres adultes. La transition numérique représente un défi majeur pour cette population, 30 % d’entre eux n’ayant jamais utilisé Internet, et seulement 29 % effectuant des démarches en ligne, contre 73 % des personnes sans difficulté à l’écrit.
La faible maîtrise de l’écrit limite l’accès aux services essentiels, aggravant des inégalités économiques et sociales. L’accompagnement des adultes dans l’amélioration de ces compétences apparaît donc crucial pour garantir une autonomie administrative, améliorer l’employabilité et faciliter l’inclusion numérique des Réunionnais, dans un contexte où les démarches se numérisent toujours plus.
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