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La Réunion parmi les Académies où le niveau des 4e est le plus faible
15 novembre 2023, par
Les résultats d’une évaluation en français et en mathématiques des élèves de 4e de collège placent La Réunion parmi les académies en bas du tableau au niveau de la République. Ce résultat n’est pas étonnant, car les cours et l’évaluation sont dispensés dans une langue qui n’est pas la langue maternelle de la plupart des élèves à La Réunion.
Ce 15 novembre, Imaz Press Réunion fait part de la publication d’une étude du ministère de l’Education nationale. C’est une évaluation commune à tous les élèves scolarisés en classe de 4e de collège, au niveau de toute la République, dans les matières suivantes : français et mathématiques. Son résultat est commenté par Gabriel Attal, ministre de l’Education nationale dans « le Parisien ». Il estime la situation inquiétante et propose d’améliorer la situation par des classes de niveaux.
Concernant La Réunion, Imaz Press Réunion a interrogé le Rectorat qui indique notamment ceci : « Ainsi, des écarts importants sont observés entre les élèves scolarisés en Éducation Prioritaire et ceux du secteur public hors Éducation Prioritaire. Par exemple en français, 14,2 % des élèves du secteur public hors Éducation Prioritaire se situent dans le groupe de performance le plus faible. C’est le cas de 38,6 % des élèves de REP+ et de 27,2 % des élèves de REP (…) En comparaison de plus long terme, depuis 2017, les résultats sont en hausse en français comme en mathématiques. En français, la part des élèves dans les groupes de performance les plus faibles est passée de 32 % à 27 % depuis 2017 ».
Selon Imaz Press Réunion, les syndicats s’opposent aux classes de niveaux. « On est là pour tout le monde, il faut que les moins doués puissent trouver une compétition pour aller de l’avant », dit Eric Dijoux de UNSA Éducation. Plus généralement, les syndicats estiment que les résultats décevants s’expliquent par un manque de moyens.
Mais il est une réalité que tout le monde semble oublier. Les cours et tests se font dans une langue qui n’est pas la langue maternelle de la plupart des élèves réunionnais, le français. Or, le français est la langue maternelle de la très grande majorité des enfants scolarisés en 4e au collège en France. La comparaison s’effectue donc entre des enfants qui n’ont pas la même langue maternelle, et donc il n’est pas étonnant que les Réunionnais, et les autres élèves des anciennes colonies intégrées à la République, apparaissent en bas du classement. Si par exemple, les élèves en France utilisaient l’anglais sans préparation comme langue d’enseignement, et que cette évaluation s’était faite en anglais, les enfants ayant l’anglais comme langue maternelle seraient forcément avantagés.
A La Réunion, le français est la langue d’enseignement sans apprentissage préalable en tant que langue étrangère. Ceci pose donc de nombreux problèmes car dans ce système, les élèves créolophones sont défavorisés par rapport aux francophones.
N’est-ce pas là que se situe la base du problème ? Les autorités parisiennes devraient avoir compris que la langue créole ne disparaîtra pas de La Réunion. Elles doivent donc tenir compte de cette situation pour adapter l’enseignement. Et si Paris n’est pas capable de le faire, alors autant confier la responsabilité de l’éducation nationale aux Réunionnais. Si ces Réunionnais sont imbus de la réalité de leur pays et de la nécessité de le développer, nul doute qu’ils prendront les décisions nécessaires pour que tous les jeunes Réunionnais puissent réussir à l’école. Cela passe en premier lieu par la reconnaissance de la langue maternelle de leur pays comme une langue d’enseignement.
M.M.
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