
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Les collectivités réunionnaises subissent les conséquences de la politique de Paris à Mayotte
17 février, par
L’accueil des réfugiés mahorais à La Réunion, suite aux ravages causés par le cyclone Chido, suscite une vive controverse. De nombreux parents mahorais dénoncent la difficulté d’inscrire leurs enfants dans les écoles réunionnaises. Cette situation interpelle quant à l’image de La Réunion avec cette affaire. Où sont passés le « vivre ensemble » et la valeur traditionnelle d’hospitalité propre notamment aux peuples de notre région ? La gestion de l’après Chido depuis Paris place des responsables réunionnais devant le fait accompli sans que le gouvernement français ne leur donne des moyens supplémentaires, et ternit encore l’image des Réunionnais chez nos voisins.
Face à l’état de désastre laissé par Chido à Mayotte, plusieurs centaines de familles ont pris la décision de scolariser leurs enfants à La Réunion, pensant y trouver une solution temporaire. Cependant, le parcours administratif s’est avéré compliqué. Des dizaines de parents se heurtent à des délais de traitement interminables, des enquêtes sociales et des refus implicites d’inscription.
Réunion Première a interrogé Manaou Faya, une enseignante mahoraise qui a fait le voyage avec ses deux enfants en quête d’un cadre scolaire stable. Un mois après son arrivée, elle déplore que ses enfants soient toujours privés d’école. « Je suis née à Saint-Denis, j’y ai grandi, et aujourd’hui je me sens comme une étrangère », confie-t-elle. Son combat l’a conduite à saisir le tribunal administratif pour faire valoir ses droits.
Les autorités locales justifient ces lenteurs par des motifs d’organisation et de disponibilité des places. La mairie de Saint-Denis affirme mener des enquêtes sociales afin de garantir la sécurité et le bon suivi scolaire des enfants.
Le rectorat indique avoir reçu près de 700 demandes d’inscription d’élèves mahorais. Si certaines ont été traitées, de nombreuses restent en attente. « Les affectations se font en fonction des places disponibles », explique le rectorat, insistant sur la volonté de ne pas dégrader les conditions d’accueil des élèves déjà présents.
La lenteur des inscriptions a provoqué la colère d’élus mahorais et fait le bonheur du RN. La députée Anchya Bamana d’extrême droite et son homologue RN Joseph Rivière ont interpellé le Premier ministre sur ce qu’ils considèrent comme une discrimination injustifiée.
A La Réunion, le racisme se décomplexe avec l’utilisation désormais courante de « délinquance importée ». Cette nouvelle polémique renforce une perception négative de La Réunion parmi les Mahorais. Certains voient dans ces difficultés une manifestation de rejet.
Si la question des ressources et des effectifs scolaires est réelle, la gestion de cette crise interroge. Principal responsable de la crise à Mayotte en raison de la politique qui y est menée depuis le maintien de son administration en territoire comorien, Paris doit agir pour donner les moyens à tous les enfants mahorais de poursuivre leur scolarité à Mayotte ou ailleurs. Cela passe par un soutien en termes d’enseignants supplémentaires et de construction de classes. Car dans la situation actuelle, Paris décide et les collectivités locales doivent payer le prix de la décision. Paris doit être comptable de ses actes et payer le prix de sa politique.
M.M.
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