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Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science
10 octobre 2024
Deux chercheuses réunionnaises sont lauréates cette année du Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science. Ambinintsoa Ramanamahefa travaille sur les effets de la crise climatique. Elle fait des recherches pour améliorer les prévisions météorologiques. Phuong Lien Tran est chercheuse en médecine. Ces travaux visent à la prévention du cancer du col de l’utérus. Cette distinction est une reconnaissance du potentiel des étudiants de La Réunion.
Photos : Fondation L’Oréal Clemence LOSFELD et Fondation L’Oréal Richard PAK
Deux chercheuses de La Réunion ont été récompensées, marquant une reconnaissance du potentiel des étudiants réunionnais. Ce 9 octobre à Paris, elles devaient recevoir à l’Académie des Sciences le Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science.
Leurs travaux visent à améliorer la connaissance dans deux domaines : l’adaptation à la crise climatique et la médecine.
Ambinintsoa Volatiana Ramanamahefa mène des recherches en météorologie et sciences de l’atmosphère, se concentrant sur les effets de la crise climatique, particulièrement dans les régions les plus vulnérables. Sa thèse vise à améliorer les prévisions météorologiques, notamment concernant les précipitations, dans la région sud-ouest de l’océan Indien.
« J’ai grandi dans une famille de scientifiques. Plutôt que de nous raconter des histoires ou des contes, mon grand-père nous expliquait des phénomènes naturels. Cela a nourri ma curiosité, et c’est cette passion qui m’a guidée vers une carrière scientifique », explique-t-elle
Phuong Lien Tran, quant à elle, travaille en obstétrique et gynécologie, focalisée sur l’augmentation du taux de vaccination contre le papillomavirus à La Réunion, responsable de nombreux cancers chez les femmes et les hommes. Elle cherche à impliquer les enfants dans la vaccination pour, à terme, éradiquer le cancer du col de l’utérus dans l’île, à l’instar de l’Australie, pionnière dans ce domaine. Son équipe a d’ailleurs organisé une course cycliste cette année pour récolter des fonds destinés à la recherche contre ce type de cancer (Nicola Werner Challenge).
« J’ai toujours su que je voulais être médecin. C’est probablement lié à mon parcours », précise-t-elle quant à son choix de faire des études scientifiques, « ma mère a failli mourir d’une infection au moment de ma naissance, au Vietnam. Elle et moi avons été sauvées par un gynécologue qui lui a fait une césarienne en urgence. Quant à ma grand-mère, elle était médecin au Vietnam. Petite, je me cachais sous son bureau et je l’observais pendant qu’elle prenait soin de ses malades »
Bien que des progrès aient été réalisés en matière d’inclusion des femmes dans les sciences, des obstacles persistent. Les femmes représentent encore seulement 43 % des étudiants dans les filières scientifiques et 29 % des chercheurs en France, comparé à 31,7 % au niveau mondial. À travers la 18e édition du programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science, la Fondation L’Oréal encourage les jeunes filles à envisager des carrières scientifiques, visant à réduire l’écart de genre dans ce domaine.
Le Prix Jeunes Talents est à la fois une reconnaissance et un soutien crucial pour ces chercheuses à un moment charnière de leur carrière. Elles recevront non seulement une dotation pour poursuivre leurs travaux, mais également des formations en communication et en leadership, afin de briser le « plafond de verre » et valoriser davantage leurs recherches. Depuis 2007, la Fondation L’Oréal et l’UNESCO promeuvent les talents féminins dans la recherche pour une science plus inclusive et durable. Cette année, 35 jeunes chercheuses, parmi plus de 700 candidatures, ont été sélectionnées par un jury d’experts issus de l’Académie des Sciences.
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