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Expérimenter un moratoire de plusieurs années sur les recrutements extérieurs à La Réunion dans l’Éducation nationale : proposition du PCR
16 juillet 2024, par
Comme chaque année se pose le problème de la mutation en France d’enseignants réunionnais stagiaires ou nouvellement titularisés alors que dans le même temps des postes sont vacants à La Réunion et pourvus par des non-fonctionnaires. Le chômage n’épargne pas les jeunes diplômés à La Réunion et notre île est un territoire attractif pour les enseignants de France : augmentation de 53 % du salaire, alors que les conditions sanitaires sont au niveau de la France, et l’insécurité moindre. L’adaptation à la marge du droit commun ne suffit pas. Pour débloquer la situation, le PCR propose depuis 2007 un moratoire sur les mutations dans notre île de fonctionnaires extérieurs à La Réunion.
La rentrée scolaire qui approche voit le même problème se reposer chaque année. Des Réunionnais reçus à un concours de recrutements d’enseignants de l’Éducation nationale doivent aller faire leur stage en France. Comme ils ne sont pas titulaires, ils n’ont pas droit aux différentes aides pour leur déménagement. L’argument invoqué est le caractère national du concours : les lauréats peuvent être nommés dans n’importe quelle académie de la République. Certains lauréats doivent alors renoncer au bénéfice du concours car ils ont déjà une famille et des enfants à La Réunion. Ils sont souvent nommés dans des Académies peu demandées par les enseignants en France, notamment en banlieue parisienne. Auparavant, cet exil concernait principalement les enseignants réunionnais à peine titularisés.
Cette situation est vécue par les victimes comme une véritable injustice, d’autant plus qu’à chaque rentrée, des postes sont vacants et sont alors pourvus par des contractuels qui ne sont pas des fonctionnaires.
Pour que plus de Réunionnais soient enseignants à La Réunion, une règle spécifique a été créée. Quand un enseignant peut prouver qu’il a des intérêts moraux et matériels à La Réunion, il bénéficie d’un bonus de 1000 points sur son barême uniquement s’il demande une mutation dans un collège ou un lycée de La Réunion. Ces 1000 points sont l’équivalent de plus de 20 années d’ancienneté dans une zone d’éducation prioritaire. Ils permettent à des Réunionnais d’être nommé à La Réunion une fois qu’ils ont été titularisés, ou de revenir dans leur île rapidement au bout de quelques années. Cela explique pourquoi sur les centaines de nouveaux enseignants mutés de France à La Réunion, une très grande partie sont des Réunionnais.
Mais ces 1000 points ne s’appliquent pas aux stagiaires, car ils ne sont pas titulaires.
Par ailleurs, La Réunion est une destination très prisée, car elle permet à un fonctionnaire de voir son salaire augmenter de 53 %, alors que les conditions sanitaires sont au niveau de la France, et l’insécurité moindre.
Ces phénomènes se conjuguent pour que des enseignants créolophones soient remplacés par des enseignants francophones dans un pays où le créole est la langue maternelle et la plus parlée.
L’adaptation à la marge du droit commun ne suffit pas
Le cadre actuel dans ce domaine est l’application du droit commun. L’Éducation nationale est une compétence centralisée à Paris. Le Parti communiste réunionnais a fait plusieurs propositions pour débloquer la situation. En effet, le niveau de formation des Réunionnais s’élève et de nombreux compatriotes peuvent être des lauréats potentiels des concours de recrutement d’enseignants de l’Éducation nationale. Dans le même temps, plus de la moitié des jeunes sortis de l’école sont au chômage, et le diplôme ne protège pas de la pénurie d’emplois.
Le PCR propose donc depuis 2007 un moratoire sur les mutations dans notre île de fonctionnaires extérieurs à La Réunion. C’est une démarche qui vise à maximiser les possibilités de recrutement de Réunionnais pour répondre aux besoins de l’Éducation nationale à La Réunion. Elle s’inspire d’une politique menée par l’État dans les années 1960-70 : recruter des instituteurs du niveau du Brevet à La Réunion, alors que le recrutement au niveau du Bac était le droit commun. Toute une génération d’instituteurs recrutés de la sorte fit un travail remarquable. Certains d’entre eux occupèrent même d’importantes fonctions politiques.
Cette mesure visait clairement à privilégier le recrutement local pour faire face à une demande d’enseignants. L’État avait mis en œuvre cette politique. Pourquoi ne pas expérimenter une mesure allant dans le même sens.
M.M.
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