Le département Génie Biologique a été créé en 2004, 10 ans après la création de l’IUT. L’objectif était alors de répondre au besoin en techniciens des entreprises locales, en particulier dans le sud de l’île où une grande partie des industries agroalimentaires sont implantées.
Le Diplôme Universitaire de Technologie (DUT) Génie Biologique avait pour but de former des techniciens supérieurs polyvalents avec des connaissances et des compétences techniques solides en biologie, biochimie, microbiologie et physique. Ces compétences leur permettaient de s’adapter aux demandes en constante évolution des secteurs de l’agroalimentaire, des biotechnologies et de la gestion de l’environnement dans l’analyse, la production, la recherche et développement, la contrôle, etc.
Deux options étaient proposées : Industries Agroalimentaires et Biologiques (IAB) et Génie de l’Environnement (GE)
En 2007, une licence professionnelle Qualité Hygiène Sécurité Santé Environnement a été créée afin de répondre une nouvelle fois à la demande des industriels locaux, permettant aux étudiants d’accéder à un diplôme reconnu de niveau bac+3.
Le département GB a diplômé 645 étudiants sur 17 promotions, soit 90 % de réussite.
Depuis 2021, les DUT ont été remplacés par les Bachelors Universitaires de Technologie (BUT), diplôme désormais délivré en 3 ans au lieu de 2, proposant une pédagogie basée sur l’approche par compétences et la possibilité d’effectuer la 3e année en alternance. Les premiers étudiants de BUT Génie Biologique seront diplômés en juillet 2024.

Que sont-ils devenus ?

> L’enquête
Une grande enquête a été réalisée en fin d’année 2023 auprès des 645 diplômés du DUT Génie Biologique afin de récolter des données chiffrées sur leur poursuite d’études, leur emploi actuel, leur niveau de rémunération… (taux de réponse de 60 %).

Ascenseur social et précurseur d’excellence
> 82 % des diplômés sont issus d’un bac général contre 18 % issus de bac technologique. Parmi ces bacs technologiques, 48 % ont obtenu un diplôme de niveau bac +3 et 19 % un diplôme de bac +5.
> 60 % des diplômés étaient boursiers. Parmi les boursiers, 36 % ont obtenu un diplôme de bac +3, 40 % un bac + 5 et 2 % un bac +8

> Poursuites d’études

> Poursuites d’études en bac + 3
64 % des diplômés ont obtenu un diplôme de niveau bac + 3 à La Réunion, 32 % en France et 4 % dans un autre pays. Parmi ceux qui ont obtenu leur diplôme à La Réunion, ils sont 84 % a avoir effectué la licence professionnelle QHSSE à l’IUT, 7 % une licence biosanté à l’Université de La Réunion.

> Poursuites d’études en bac + 5
La tendance s’inverse, ils sont 57 % à avoir obtenu leur diplôme bac + 5 en France, contre 40 % à La Réunion et 3 % dans un autre pays. Cela s’explique par l’offre plus importante au niveau national des Masters proposés (nutrition santé alimentaire, gestion de l’environnement, microbiologie, génie industriel…) et des écoles d’ingénieurs (Agro Paris tech, Supagro Montpellier, Polytech…)

> Poursuites d’études en bac + 8
45 % à La Réunion, 44 % en France et 11 % à ailleurs