Le Mondial 2006 en Allemagne

Ballon lé universellement rond !

10 juin 2006

Hier a commencé le ballet universel du ballon rond dans une Allemagne réunifiée, apaisée mais toujours volontaire, sérieuse et rigoureuse. Ils ont mis le paquet pour la construction et la rénovation des stades. De véritables bijoux, temples du foot, se dressent dans le paysage teuton et qui font la fierté d’un peuple au mental d’acier.
Les sélections nationales se sont qualifiées, constituées, préparées, et les voilà toutes sur la ligne de départ dans le rond central. 32 équipes réparties dans 8 groupes s’affrontent. En match d’ouverture hier, 9 juin, on a assisté au match des extrêmes : géographique, économique, politique, footbalistique. Une confrontation sportive que seul le football peut organiser : Allemagne-Costa-Rica.
Jusqu’au 23 juin, les matches disputés dans les différents groupes se mélangeront comme dans un shaker qu’on agitera à qui mieux mieux et d’où sortira un cocktail de 16 équipes qui s’affronteront encore et encore pour qu’il ne reste que 2 nations du football le 8 juillet, et une seule équipe brandira la Coupe du Monde toute resplendissante de ce mental précieux : l’or. Qui atteindra le Graal sportif inventé par Jules Rimet, un Français ?

32 sélections nationales, 32 sélectionneurs et des millions d’entraîneur !

Nous avons tous l’âme d’un sélectionneur. C’est si facile de désigner 23 joueurs, sans pression, d’aligner 11 types, sans responsabilité. Et quand le match est fini, chaque supporter peut se dire qu’il fallait mettre un tel et pas un autre, que le coaching (le remplacement) était mal fait. C’est tellement facile de trouver les 6 numéros du loto pour les 30 millions après le tirage. Mais c’était avant le tirage, comme avant le match, qu’il fallait être capable de donner la composition de la victoire. Ce qui n’empêche pas de donner son avis, son point de vue, dans le respect et la sportivité.
Moi aussi, je regrette l’absence du Giuly, de Pirès, de Micoud, d’Anelka... Je comprends la souffrance de Grégory Coupet, coupé, scié littéralement en 2 en étant le numéro 2 des goal-keeper. Mais c’est le choix du sélectionneur et de son staff, on n’y peut rien.
Faisons confiance aux Bleus. En 1998, Aimé Jacquet avait aussi une cote défavorable et on connaît la suite. L’adversité aide souvent à s’élever. Faisons confiance à nos footballeurs, notre équipe, notre staff. Le temps des débats, des choix est terminé.
Allons z’enfants de la patrie, faisons le bloc équipe, avec nos tricolores. Le foot n’est qu’un jeu, le plus beau jeu, le jeu de balle universel. Le jeu qui plait, qui unit, désunit, interroge, suppose, propose, impose. Allez le foot !

Goulam Gangate


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