
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Itinéraire des chercheurs
23 juin 2006
Une fois sa thèse validée, quelles perspectives s’offrent à un docteur Bac +8 ? Post-doctorat à l’étranger, contrat d’Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) à l’Université, chercheur associé... pour celui qui s’accroche à la recherche, le chemin est encore long avec souvent la reconversion comme ultime issue.
Après 2 années de Master, sanctionnées par un mémoire, l’étudiant qui souhaite poursuivre une thèse doit postuler auprès d’un laboratoire de recherche de l’Université. Son intégration dépendra des possibilités d’accueil, mais aussi de la thématique de recherche en cours. Après une sélection sur la base d’un classement, il pourra soit bénéficier d’une bourse ministérielle (MENRT), soit d’une bourse régionale, soit enfin d’un Contrat Individuel de Formation à la Recherche en Entreprise (CIFRE), sachant que les 3 possibilités offrent une rémunération à peu près équivalente de 1.100 euros. Trois années intenses d’études, de recherches et de publications l’attendent. Et après ?
"Pas ou peu de perspectives pour les jeunes"
L’Université de La Réunion compte à ce jour 38 ATER, toutes spécialités confondues, qui cultivent secrètement le vain espoir d’une titularisation. Mais aujourd’hui, un docteur ne doit plus espérer obtenir un poste vacant d’enseignant chercheur. Claude Rouch, enseignante chercheuse à l’Université, constate une baisse d’effectifs, une chute des postes et un remplacement des départs à la retraite menacé. "Il n’y a pas ou peu de perspectives pour les jeunes, alors qu’en 1995-1996, les premiers thésards ont obtenu des postes de Maître de conférence". Le Ministère, plutôt que de créer des postes ATER, a mis en place des crédits ATER, pour bien faire comprendre aux chercheurs que les places au sein de l’Université sont comptées. Il y a 3 ans, suite au mouvement de grogne des chercheurs en France, 4 postes d’enseignants chercheurs ont été créés sur la Faculté, tous domaines confondus. Les recrutements se sont faits en fonction de l’enseignement et surtout du nombre d’étudiants. Attendu que les cursus supérieurs en droits et en lettres restent plus cotés, il n’y a pas eu de création de poste scientifique l’année dernière. Claude Rouch, en 18 ans d’expérience à l’Université, précise que "c’est une première pour la Faculté. Le développement de la recherche est tributaire du nombre d’étudiants". Si l’on considère que cette création exceptionnelle de 4 postes s’est accompagnée d’une diminution des recrutements : plus + moins étant toujours égal à moins, mathématiquement, la recherche universitaire n’a pas été mieux lotie.
Allez ouste !
Chaque nouveau docteur qui souhaite poursuivre ses recherches adopte sa propre stratégie. Comme le contrat d’ATER est d’un an, renouvelable une fois, soit le thésard fait ces 2 années à la suite, soit il les entrecoupe par un post-doctorat de 2 ans à l’étranger, soit encore il part directement à l’étranger après sa thèse. C’est ce qu’on lui conseille vivement : les laboratoires sont encombrés, l’étranger est formateur... Allez ouste ! "On pousse les chercheurs dehors, commente Pascal Hoarau qui achève sa deuxième année d’attaché temporaire, après 2 ans en post-doctorat au Portugal. Il n’y a plus de place dans le système académique, valorisez vos recherches". Les pays étrangers sont ouverts aux docteurs, et des sites Internet facilitent les contacts. Si Pascal Hoarau parle d’"une très belle expérience qui permet de diversifier ses compétences techniques et éventuellement de les rapporter au labo, mais le recrutement est devenu rare, il souligne en revanche qu’ "à 25 ou 28 ans, à la fin de sa thèse, le départ n’est pas toujours évident surtout lorsque l’on a une famille". De plus, entre bourses européennes, de fondation, régionale, le docteur est pris dans une quête permanente de financement pour mener à bien ces 2 années.
Un CV qui fait peur
Une fois ces étapes franchies, que fait le docteur à l’expérience étoffée ? Confronté à un “stop recherche”, il doit se reconvertir. On l’incite de plus en plus à monter un projet d’entreprise. "On demande aux jeunes de diversifier leurs objectifs de recherche, mais dans le même temps, il n’y a pas de création de postes", constate Pascal Hoarau au pied de ce stop recherche. Les plus chanceux parviennent à intégrer des laboratoires privés pour passer à la recherche appliquée, certains, la mort dans l’âme, vont enseigner en collège, alors que d’autres se lancent dans de petits boulots de survie. Il y a ceux qui font une tentative de recherche d’emploi à l’ANPE mais qui, face au conseiller, les cheveux dressés sur la tête à la consultation d’un tel CV, comprennent vite qu’ils n’y ont pas leur place. Les entreprises sont-elles prêtes à payer un Bac +8 minimum à hauteur de ses compétences ? Pas sûr. Et même si les docteurs se disent prêts à être sous rémunérés, leur diplôme est très peu valorisé en France, à la différence des pays anglo-saxons. Là-bas on considère qu’un docteur est un bon manager, un responsable qui peut intégrer le monde de l’entreprise. En France, même avec un CV hautement concurrentiel, il y a toujours un fossé entre étudiants qualifiés et entreprenariat, même si depuis peu, les rencontres doctorales mises en place à l’Université de La Réunion visent à tendre des passerelles entre les 2 mondes.
Stéphanie Longeras
- Étudiants en thèse, ATER et chercheurs associés
Les petites mains de la recherche fondamentale
Comme son nom l’indique, un ATER doit concilier enseignement et recherche. La plupart des attachés temporaires que compte l’Université occupent des demi postes (96 heures équivalent travaux dirigés au lieu de 192 heures pour un équivalent TD temps plein). La difficulté pour ce docteur enseignant temporaire c’est d’une part de préparer des cours à partir de rien, car les programmes évoluent d’une année à l’autre, et dans le même temps de se consacrer à son travail de recherche, volet indispensable s’il veut produire des publications et ainsi renforcer son CV. Certains Maîtres de conférence, excellents chercheurs, sont parfois obligés de délaisser leur domaine de prédilection pour se consacrer à plein temps à l’enseignement qui demande un important travail de préparation et s’adjoint de lourdes contraintes administratives. La recherche ne pâtit-elle pas de ce vis de forme ? Étudiants en thèse, encadrés par les Maîtres de conférence, sont toujours là pour se consacrer à la recherche, comme les ATER des valeurs ajoutées pour l’Université et la recherche fondamentale. Et c’est sans parler des chercheurs associés, animés par le feu sacré de la recherche qui doivent payer une assurance mensuelle de 80 euros (montant variable selon les organismes de mutuelle) simplement pour obtenir le droit de manipuler en laboratoire et de travailler gratuitement. Le chercheur associé n’est pas salarié, il vit du RMI. En somme, une main-d’œuvre très bon marché.
L’Université, garante de la recherche fondamentale... et dépendante de plus en plus du marché
Laboratoires pharmaceutiques, agroalimentaires, industries... tous les secteurs d’activités profitent de la recherche fondamentale qui propose une somme de connaissances indispensables à la mise en œuvre de la recherche appliquée. C’est en cela que l’Université a un rôle majeur. Aujourd’hui, en diminuant les créations de postes au sein de l’Université, c’est la recherche fondamentale qui est menacée. Les connaissances qu’elles proposent, si elles ne sont pas exploitables immédiatement, n’avaient jusqu’alors pas comme objectif d’être appliquées forcément. Le mouvement “Sauvons la Recherche” de 2003, s’il a permis un coup d’éclairage sur les difficultés des chercheurs en France, ne s’en est pas suivi d’augmentation de crédits. C’est le paradoxe de la France qui manque de projets et qui ampute ceux qui veulent en sortir, qui prône l’excellence, mais qui laisse s’échapper ses cerveaux à l’étranger. On demande aux jeunes chercheurs de cumuler les tâches pour rester compétitifs, mais face à qui ? pour quelle optimisation concrète de leurs compétences ? L’excellence prônée par l’Europe qui souhaite voir la création d’un Conseil européen de la recherche d’ici 2007 est certes source d’émulation, mais cet objectif met dans le même temps les petits laboratoires en difficulté. Tirer la recherche vers le haut, c’est bien, mais fracasser sa diversité reste dangereux. Et si la France, dans le consensus européen, décidait de laisser la recherche fondamentale à d’autres pays, comme elle le fait insidieusement, quels financements resteraient-ils aux Universités pour former leurs chercheurs ? Veut-on encore transférer cette tâche aux Régions ? Décentraliser cette charge financière pour laisser à chaque territoire le loisir de former des gens hautement qualifiés ? C’est à se demander si la fuite des cerveaux ne commence pas par celle de nos dirigeants qui continuent, en dépit de la politique de démantèlement engagée en France, à vouloir faire bonne mine à l’étranger. Orgueil déplacé.
S. L.
- De la recherche fondamentale à la recherche appliquée
Un exemple de réussite locale
Bernard Offmann, Maître de conférence à l’Université, chercheur au sein du Laboratoire de Biochimie et Génétique Moléculaire, est l’exemple réussi du passage de la recherche fondamentale à la recherche appliquée. En 2004, l’Agence Nationale pour la Valorisation de la Recherche lui a décerné le premier Prix pour son travail en bio informatique qui va déboucher prochainement sur la création d’une “start up” en bio technologique, entreprise qui proposera des services très pointus dans le domaine de l’amélioration des protéines, très utilisées dans les secteurs agroalimentaire, de la chimie pharmaceutique et industriel.
"Une souffrance chronique"
Pour Bernard Offmann, la recherche fondamentale, génératrice de bases de données, est "le substrat essentiel pour permettre l’émergence et développer la recherche appliquée. Il faut donner les moyens à la recherche fondamentale, et les applications viennent d’elles-mêmes". Dévalorisée, elle souffre pourtant d’"une souffrance chronique", d’un manque de budget et de postes. Par manque de lisibilité et de compréhension du fonctionnement de la recherche qui demande du temps, politiques et financeurs font, selon lui, le mauvais pari. Il comprend dans le même temps que le contribuable veuille savoir à quoi sert l’argent investi dans la recherche, qu’il demande des résultats concrets. Énergie, biodiversité, déchets sont des axes de recherche qu’il conviendrait, selon lui, d’exploiter. Il faut pour cela imposer des choix, formuler des projets de recherche clairs et définis, constructifs et productifs pour le pays. La question des financements reste entière. Ainsi, Bernard Offmann parle de "mutation" : "pour les poursuivre, nous sommes amenés à valoriser le fruit de nos recherches, à proposer des produits innovants, des prestations, des offres de services pour financer des projets".
S. L.
Collaboration scientifique Inde-Réunion
Co-tutelle de thèse et co-diplôme : une première nationale
Avec 4 millions d’euros, le financement de la Région Réunion pour cette année est un soutien précieux à la recherche. La volonté politique est forte. Bernard Offmann souligne qu’il faudrait un accompagnement financier national à la hauteur. En 2007, le budget de l’État pour l’Université se résumera à 2.000 euros par chercheur pour 10 chercheurs, alors que l’Université en compte 200, en comptant les ATER, les doctorants, les post-doctorants, les moniteurs, etc... La Réunion est parvenue en 20 ans à accéder à un très bon niveau de recherche. Grâce à la Région, une co-tutelle de thèse, et pour la première fois au plan national un co-diplôme, va réunir les chercheurs d’Inde et de La Réunion, 2 pays qui depuis 4 ans travaillent en étroite collaboration avec un échange d’étudiants chercheurs. Le niveau de recherche en Inde est excellent. Les étudiants accueillis à l’Université de La Réunion seront de futurs collaborateurs précieux, des contacts de haut niveau avec l’Inde qui propose une ouverture internationale. Ces thésards indiens pourront aussi témoigner dans leur pays de l’excellence de la recherche en France, de son savoir-faire. Reste à développer le même type de collaboration avec la Chine et l’Afrique du Sud. Et à souhaiter que le Ministère débloque aussi des postes pour les étudiants locaux afin de leur permettre de partager concrètement, au sein des laboratoires, cette émulation autour de la recherche qui a augmenté la productivité scientifique de 300% en 3 ans, selon Bernard Offmann.
S. L.
Témoignage
Docteur et érémiste
"C’est surtout la passion de la recherche qui l’emporte"
Pascal Théodora est docteur spécialisé dans l’éco-éthologie sociobiologie des insectes. À 37 ans, il est érémiste. Il espère, dans le cadre de la recherche sur l’épidémie de chikungunya, pouvoir intégrer un programme universitaire, sa "voie de sortie".
Pour se spécialiser dans l’étude des mœurs et du comportement des insectes, Pascal Théodora a du quitter La Réunion pour suivre sa Licence puis son Master (alors DEA) en métropole, à Nancy et à Strasbourg. Depuis, l’éthologie est enseignée à l’Université. Il a obtenu un contrat d’ATER pendant 2 ans à l’Université de La Réunion, durant lesquelles il a œuvré au sein de l’Association pour la Promotion des Jeunes Diplômés de la Réunion qui avait pour objectif de créer des ponts entre étudiants et monde de l’entreprise. Avec le départ à l’étranger des docteurs à l’origine de l’initiative, l’association a périclité. Il a fait son post-doctorat en Italie pour approfondir ses recherches sur les guêpes, grâce à la bourse d’excellence Pierre et Marie Curie. Depuis l’épidémie de chikungunya, il s’est impliqué dans les groupes de travaux scientifiques mis en place par le CIRAD et l’IRD. Dans le cadre d’un programme de recherche relatif à la modélisation mathématique des populations de moustiques, l’Université qui a besoin d’informations biologiques, a fait appel aux compétences de Pascal Théodora. Reste à attendre la validation du projet et son financement par l’Agence Nationale de Recherche.
"On dit que les thésards sont des mercenaires"
Selon le docteur, le futur centre de veille et de recherche n’offre pas, en lui-même, de voie d’intégration, et si tel était le cas, il se positionnerait en première ligne. "Vu la perspective d’excellence, on va faire en premier lieu appel à des chercheurs étrangers. Peut-être y aura-t-il quelques créations de postes pour des techniciens locaux". Le programme de recherche universitaire est donc pour lui "une voix de sortie", avec la promesse de 4 années de recherche, "ma passion". Une passion qui, entre l’observation des moustiques, les travaux de bibliographie, d’expérimentations, le conduit, à 37 ans, à pointer au chômage.
"Comme la plupart des postes doctorants, à moins d’entrecouper ses recherches par de petits boulots pour toucher l’ASSEDIC, il n’y a que le RMI pour survivre". Si l’étranger offre des opportunités, "c’est à La Réunion, qui a payé une partie de mes études, dans la zone océan Indien, que je veux exploiter mes compétences. À quoi sert de former des étudiants pour qu’ils partent ? Autant ne plus apporter de financement. On dit que les thésards sont des mercenaires car ils sont poussés en post-doctorat à l’étranger. Si cela reste une formidable expérience, on ne peut pas passer toute sa vie en contrat de 2 ans. On ne peut pas se projeter dans l’avenir, construire, élaborer aussi un projet de vie. En même temps, il faut faire des concessions, il faut bien vivre. Beaucoup, après un super parcours scientifique, se retrouvent à enseigner dans des collèges, un peu par dépit, pour nourrir leur familles". Manque de débouchés, exploitation des chercheurs qui s’attachent à la recherche, poste improbable d’enseignant chercheur, opportunités à l’étranger... Pascal Théodora sait qu’il n’a pas choisi la voie la plus facile mais "on espère toujours, c’est un choix et c’est surtout la passion de la recherche qui l’emporte".
S. L.
Éclairage
Patrick Hervé, référent local du Ministère de la Recherche, nous répond que les projets locaux présentés dans le cadre de la recherche sur le chikungunya devraient être délibérés très bientôt : les Programmes Hospitaliers de Recherche Clinique (PHRC) en premier lieu, puis ensuite ceux dépendant de l’Agence Nationale de Recherche. Bien qu’ils bénéficient "d’un regard bienveillant", les projets de recherches sur le chikungunya sont astreints à la même procédure que les autres programmes de recherche. De plus, comme le souligne Patrick Hervé, "le financement ne sera pas effectif avant septembre pour certains d’entre eux". Les fonds propres des hôpitaux ou des crédits d’urgence de l’IRD et du CIRAD ont permis néanmoins d’amorcer des travaux. Quant aux créations de postes au niveau local, tant que le recrutement ne passe par un concours national et que les compétences sont disponibles localement, les postes seront pourvus à La Réunion, sachant que le centre de veille et de recherche ambitionne l’excellence.
2006, un tournant
2006 devait être, selon le Ministre de la Recherche, "un tournant dans une année cruciale pour notre recherche" avec un milliard d’euros supplémentaires de financements publics pour permettre de dynamiser l’effort de recherche en France. "Le gouvernement apporte ainsi une preuve tangible qu’il place bien la recherche au premier rang de ses priorités". Les objectifs affichés : le renforcement de la recherche fondamentale avec l’amélioration de la situation des personnels et des laboratoires ; la création de l’Agence Nationale pour la Recherche pour soutenir les projets ; et l’accent mis sur le couple recherche/innovation. Restons sur la première priorité. En plus du soutien financier apporté aux laboratoires, le Ministre envisageait déjà un allégement des charges administratives. Les établissements de recherche devaient voir l’accroissement de leur potentiel scientifique avec le maintien des emplois statutaires, les départs à la retraite remplacés ou palliés par des emplois statutaires. Il devait être aussi proposé à des chercheurs expatriés à l’étranger de rentrer en France pour occuper des postes d’accueil de haut niveau et très bien rémunérés. Le soutien aux jeunes chercheurs devait être renforcé, avec l’augmentation des moyens alloués à la formation et à la recherche, un programme incitant les post-doctorants à rentrer eux aussi en France, des crédits supplémentaires pour mener leurs projets de recherches à bien. "Davantage de souplesse leur sera donnée dans l’utilisation des crédits, en leur permettant par exemple de recruter des thésards". Soit ses intentions se sont dissoutes dans le temps, soit La Réunion est l’enfant pauvre de la France, car concrètement aujourd’hui, elles ne sont pas palpables. En 2007, les ATER de La Réunion devraient voir leur rémunération s’aligner à la métropole, passant de 1.700 à 1.100 euros. Heureusement que toutes les majorations de salaires ne sont pas amputées de la sorte.
S. L.
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