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Conférence sur “Mémoire, identité et résistance au traumatisme” ce soir à 18 heures à l’Université de Saint-Denis
6 avril 2004
Centre de transmission et de production de connaissance, l’Université a aussi une fonction de vulgarisation, soulignait hier son président Frédéric Cadet, lors d’une conférence de presse à l’Université à Saint-Denis. Bernard Bonnet et Aurore Ethave, responsables des cycles de conférence proposés par ’Université pour tous’ dans le cadre du forum Science et Conscience, évoquaient l’importance de cette action qui ouvre l’université au grand public. Ils étaient tous particulièrement fiers d’accueillir Boris Cyrulnik, le dernier intervenant du cycle ’De mémoire d’homme’, initié en partenariat avec l’Institut national des Sciences appliquées de Lyon et la Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs cachés...
Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik succède à de nombreux intervenants : le neurobiologiste Marc Jeannerod, l’anthropologue et préhistorien Jean Clottes, l’historienne Nadine Fresco et le politologue Dominique Darbon. Il lui revient de clôturer ce cycle avec une conférence publique qui s’intitule "Mémoire, identité et résistance aux traumatismes : quand le vilain petit canard se métamorphose en cygne..." Nous sommes tous invités à venir ce soir à 18 heures à l’Amphithéâtre Cadet de l’Université de Saint-Denis de La Réunion, pour une leçon d’optimisme. Les travaux de ce pionnier des recherches en éthologie humaine (discipline développée dans les années 60 étudiant les comportements) portent en eux la conviction que "l’homme peut surmonter les pires tragédies, les drames les plus sordides".
Cette capacité, c’est "la résilience". Le mot vient du monde maritime explique-t-il : "les marins disent qu’un sous-marin est résilient quand il garde sa route, quelles que soient les conditions, et malgré les coups". Cette métaphore psychologique fait face au misérabilisme et affirme qu’"on n’est pas foutu quand on est traumatisé", contredisant l’idée reçue selon laquelle une personne plongée dans un milieu désespéré ne peut pas s’en sortir.
Oui, vivre dans un milieu adverse est possible à condition de trouver des voies pour s’épanouir, ce que le scientifique appelle "les braises de résiliences" : la créativité, la rage de comprendre, l’élan vers l’autre... Si, laissés seuls, les enfants ou les groupes sociaux traumatisés sont incapables de se sortir de leur situation, avec un accompagnement adéquat, suivant une certaine méthode, il est possible de reprendre place dans le monde humain.
Les mots clefs de ce travail, de ce processus : l’affection, le sens retrouvé de la vie, une nouvelle représentation de l’avenir pour mieux supporter les peines dans l’espoir d’un jour meilleur... La structuration familiale est aussi très importante.
Boris Cyrulnik dirige des études au Proche Orient, en Italie, en Espagne, en Amérique du Sud, au Québec... Il exerce dans des pays en guerre, près des enfants abandonnés. Il observe qu’il y a des cultures qui facilitent la résilience et d’autres qui l’empêchent. La culture française occidentale à longtemps empêcher la résilience. L’affection était considérée comme un domaine de recherche ridicule. Les slogans de notre culture ont résisté à l’idée que si on “entoure” ces enfants on peut les récupérer, préférant nourrir un fatalisme faisant des maltraités de futurs mal traitants.
Pour lui, les décideurs politiques et culturels ont aussi leur part à faire et doivent agir pour rendre possible cet entourage : "ils doivent comprendre que leur fonction est de nous permettre de nous engager, il faut des lieux de paroles que les éducateurs puissent davantage s’impliquer". Sollicité par le gouvernement, Boris Cyrulnik a remis un rapport à l’ancien ministre de la Recherche, car la recherche clinique est encore mal organisée en France. Il a dû tenter de convaincre de suivre l’exemple du Québec, qu’il trouve le plus remarquable, car la recherche mélange l’étude en laboratoire et la pratique.
Eiffel
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Messages
25 mars 2009, 12:56, par MONIQUE DELVA
JE VOUS EST RENCONTE IL Y A 40 ANS COMME VILAIN PETIT CANARD
AUJOURD’HUI J’AI 53 ANS ET ME SUIS CONSTRUITE GRACE A LA
RESILIANCE JE SUIS FAMILLE D’ACCUILE DEPUIS 20 ANS