
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Communiqué du SGPEN-CGTR
22 mai 2007
Le calendrier scolaire à La Réunion est un véritable sujet de société, qui intéresse les élèves et parents d’élèves et au-delà l’ensemble de la société réunionnaise.
Initialement, le Recteur d’Académie entendait soumettre pour avis aux conseils d’administration des EPLE et au CAEN uniquement les trois propositions de calendrier (très ressemblantes) élaborées unilatéralement par ses services.
Il aura fallu que les syndicats montent énergiquement au créneau pour qu’au final, le Recteur accepte de soumettre d’autres propositions que les siennes.
La proposition dite de calendrier climatique (voir projet D ci dessous) à laquelle s’est toujours opposée le Rectorat semble davantage en adéquation avec les réalités climatiques particulières de notre académie et leurs conséquences sur les rythmes scolaires et les conditions d’études des élèves.
A cet égard, une enquête produite en 2001 précisait déjà « qu’un Réunionnais sur deux juge le calendrier actuel inadapté. Deux sur trois réclament un aménagement partiel, voire radical des rythmes scolaires. Une très large majorité privilégie le calendrier climatique avec une année démarrant en mars pour s’achever juste avant Noël ».
Cependant, la proposition climatique présente l’inconvénient de laisser une “période de transition” entre le passage du bac en fin d’année civile et l’entrée en faculté pour les élèves qui souhaitent faire des études dans l’enseignement supérieur. D’où la proposition émise par certains que soit assuré un accueil pédagogique temporaire à l’université entre ces deux périodes. Les porteurs du calendrier climatique mettent par ailleurs en avant que cette difficulté évoquée (écart bac - intégration à la fac) ne concerne qu’un petit nombre d’élèves au regard du grand nombre de jeunes scolarisés.
Les calendriers proposés par le rectorat quant à eux se calquent trop sur les réalités climatiques métropolitaines et font quelque part l’impasse sur notre situation toute particulière.
Ce dossier sensible doit selon nous être traité sans aucune considération idéologique (ni "égalitarisme et mimétisme métropolitain" ni "positionnement et posture purement contestataire") et ce, en étroite concertation avec l’ensemble des acteurs du système éducatif.
Chacun doit avoir à cœur de ne pas oublier que c’est l’élève qui doit être au centre de cet enjeu de projet de calendrier. En ce sens, nous aurions préféré qu’une place beaucoup plus importante soit consacrée au dialogue et à l’expertise nécessaire.
Les impacts produits sur la relation biorythmes scolaires/environnement ont en effet à notre sens, besoin d’être scientifiquement et empiriquement évalués.
Incidence de la chaleur et des phénomènes météorologiques sur les rythmes scolaires ; aménagement et adaptation variable possible du temps scolaires en relation avec les potentialités des élèves dans les différentes strates scolaires (primaire, collèges, lycées), réflexions sur la pertinence de l’allégement de la journée d’étude et d’une modification en rapport du calendrier scolaire. Problématique du bâti scolaire intégrant les contraintes environnementales et climatiques, etc.... Autant de questions, devant, selon nous, être préalablement traitées avant toute modification de calendrier, elles n’ont pourtant jamais été abordées.
“Mieux”, à ce jour, nous constatons qu’aucune évaluation de la mise en œuvre des calendriers précédents n’a été produite. Il est donc difficile pour ne pas dire impossible de mesurer l’impact des modifications contenues dans les nouveaux projets qui nous sont soumis.
La précipitation avec laquelle le Rectorat avance sur ce dossier alors qu’il disposait depuis 2004 de tout le temps nécessaire pour diligenter des études sérieuses en la matière, recueillir les avis et propositions est pour le moins regrettable. Elle n’est certainement pas en tous cas de nature à éclairer les meilleurs choix à faire en matière de projet de calendrier.
En conséquence, à défaut d’une véritable concertation et en l’absence d’études précises et approfondies sur le lien “environnement-biorythmes scolaires”, le SGPEN-CGTR refuse de participer à cette opération qui s’apparente dans les faits davantage à une opération de communication- marketing que d’une prise en compte sérieuse des contraintes climatiques, environnementales, socio-économiques et pédagogiques.
Nous revendiquons l’ouverture d’un véritable débat public sur l’organisation du temps scolaire et les problématiques liées aux rythmes de travail des enfants scolarisés (horaires de passage des examens, temps de travail pendant la semaine scolaire...) afin d’étudier les nécessaires adaptations liées à nos spécificités. Ce n’est que de cette façon que nous pouvons envisager de posséder un calendrier scolaire digne des attentes des Réunionnais. Car enfin, ce ne sont pas aux élèves de s’adapter à un calendrier scolaire non pensé et a fortiori non évalué mais au calendrier scolaire de tenir compte des réalités vécues par nos élèves.
Le Secrétaire général du SGPEN-CGTR
Patrick Corre
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