
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
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Collégiens et lycéens manifestent pour dénoncer des conditions insupportables à cause de la chaleur
7 février, par
Face aux températures caniculaires qui compliquent les conditions d’apprentissage dans les établissements scolaires, plusieurs établissements de La Réunion, comme le collège Juliette Dodu à Saint-Denis, le lycée Ambroise Vollard à Saint-Pierre et le lycée Pierre Poivre à Saint-Joseph, ont vu leurs élèves manifester contre la chaleur insoutenable. Ils réclament une adaptation du calendrier scolaire et des infrastructures pour un meilleur confort. Dès le 15 janvier, le PCR alertait sur ces conséquences prévisibles d’un calendrier scolaire inadapté. Pour éviter que les Réunionnais doivent encore payer l’adaptation des écoles, collèges et lycées à ce calendrier décidé par l’État, une année scolaire réunionnaise débutant en mars et se terminant en décembre devient de plus en plus urgente. Ce calendrier réunionnais favorisera la réussite scolaire des jeunes Réunionnais.
L’organisation du calendrier scolaire à La Réunion suscite de plus en plus de débats, notamment en raison des conditions climatiques qui affectent les établissements scolaires. A La Réunion, le calendrier scolaire tend à se rapprocher de celui de la France. Les vacances d’été sont réduites en faveur d’un allongement des vacances d’hiver qui correspondent à la période de l’été français. Par conséquent, plus de 200 000 élèves et leurs encadrants doivent aller au travail en plein été dans une île tropicale, sous la canicule et la menace des cyclones.
Le 14 janvier 2025, le PCR alertait : « les autorités françaises ont choisi d’aligner le plus possible le calendrier scolaire de La Réunion sur celui de la France pour des convenances administratives.
Conséquence : plus de 200 000 élèves et encadrants subiront des températures caniculaires et risquent de perdre de précieuses journées d’enseignement si jamais un cyclone venait à passer près de nos côtes. Cette situation nuit à la qualité des apprentissages et favorise donc l’échec scolaire ».
Dans ce communiqué, le PCR réitérait une proposition : « appel à un calendrier scolaire adapté à la réalité de notre pays. Il est essentiel que les vacances scolaires couvrent la période de l’année la plus chaude qui est celle où le risque de cyclones est le plus élevé. Une année scolaire débutant au moins fin février-début mars pour se terminer fin décembre sera un rythme favorisant la réussite scolaire des Réunionnais. Ce calendrier conforme à la géographie est déjà en vigueur en Kanaky Nouvelle-Calédonie, un autre pays intégré à la République française. Rien n’empêche donc la raison de l’emporter ».
Face à la chaleur accablante qui sévit, de nombreuses autres voix s’élèvent pour réclamer une révision du calendrier afin de l’adapter à la réalité de La Réunion. Ainsi, la FCPE a évoqué une année scolaire débutant en mars pour se terminer en décembre. L’organisation de parents d’élèves appuie sa proposition sur le fait qu’un tel calendrier existe déjà en Kanaky Nouvelle-Calédonie d’une part, et d’autre part sur le fait que La Réunion se situe dans l’hémisphère Sud.
En effet, dans les écoles de l’île, les températures atteignent des niveaux insupportables dès le matin, rendant l’apprentissage difficile pour les élèves comme pour les enseignants. Dès 8 heures, le thermomètre affiche souvent plus de 30 degrés, transformant les salles de classe en véritables fournaises. Cette situation entraîne des malaises fréquents et une baisse de la concentration des élèves, compromettant la qualité de l’enseignement.
Les mobilisations récentes des élèves, qui dénoncent des conditions de travail insupportables, illustrent l’urgence de cette réforme. À Saint-Denis, au collège Juliette Dodu, à Saint-Pierre, au lycée Ambroise Vollard, ou encore à Saint-Joseph, au lycée Pierre Poivre, collégiens et lycéens ont manifesté pour exprimer leur ras-le-bol face à des salles de classe surchauffées. Ils demandent notamment l’installation de climatisation dans toutes les salles, des brasseurs d’air efficaces, plus d’espaces ombragés et des aménagements pour réduire l’exposition à la chaleur.
En réponse, certaines collectivités ont annoncé des mesures pour améliorer le confort thermique des établissements, comme l’installation de ventilateurs, la mise en place de brasseurs d’air ou encore la végétalisation des cours. Toutefois, ces solutions restent partielles et ne résolvent pas le problème de fond.
En plus d’améliorer les conditions d’étude, un calendrier scolaire réunionnais présenterait un avantage économique non négligeable. En effet, l’adaptation des infrastructures scolaires à la chaleur représente un coût conséquent pour les collectivités locales. L’installation de climatisations ou d’autres dispositifs pour rafraîchir les salles de classe pèsera lourdement sur les finances des communes, du Conseil départemental pour les collèges et de la Région pour les lycées. Un calendrier mieux adapté au climat permettrait donc d’éviter ces investissements coûteux tout en garantissant un meilleur confort aux élèves et aux enseignants.
Au-delà de la question financière, l’adaptation du calendrier scolaire s’inscrit également dans une démarche de prise en compte des effets de la crise climatique. Les températures élevées deviennent de plus en plus fréquentes et impactent fortement le quotidien des élèves. Repousser la rentrée scolaire à une période moins chaude permettrait de réduire les risques sanitaires et d’améliorer le bien-être général dans les établissements.
Un changement de calendrier scolaire apparaît comme une réponse à des mauvaises conditions d’apprentissage qui favorisent l’échec scolaire des jeunes Réunionnais. C’est aussi un enjeu de santé publique. Enfin, c’est une question de principe. Actuellement, l’État décide du calendrier scolaire mais ce sont les collectivités, donc les Réunionnais, qui doivent financer l’adaptation à cette décision. Cette injustice doit cesser.
M.M.
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