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Après le vote en 1ère lecture de la loi Fillon par les députés
3 mars 2005
Tandis que les députés s’apprêtaient hier à voter solennellement en première lecture le projet de loi d’orientation sur l’école, les militants syndicaux et les parents d’élèves continuaient à préparer la grande manifestation du jeudi 10 mars prochain pour la défense du service public de l’éducation.
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Le texte présenté par François Fillon a été relativement peu amendé au moment des débats. Il devait être adopté par une majorité amputée, seulement, des voix des 31 députés de l’UDF. Certains devaient s’abstenir, d’autres refuser de prendre part au vote, selon ce qu’a déclaré mardi dernier François Sauvadet, porte-parole du groupe, qui a regretté que l’ensemble des propositions émises par l’UDF ait été rejeté.
L’opposition, quant à elle, a maintes fois fait savoir son désaccord sur le projet de loi défendu par le ministre de l’Éducation nationale, au nom du gouvernement. Il reviendra ensuite aux sénateurs d’examiner ce texte à compter du mardi 15 mars. Un examen qui ne devrait pas non plus transformer l’orientation du texte.
L’urgence ayant été déclarée par le gouvernement, le retour vers l’Assemblée nationale n’aura pas lieu et la loi Fillon pourrait être ainsi entérinée d’ici la fin du mois. Et en dépit de l’opposition unanime qu’elle soulève dans le milieu scolaire. En effet, il n’y a pas une seule organisation pour approuver le projet, il n’y a pas un seul syndicat qui n’en demande l’abandon. Conscient de cette contestation générale et confronté à la protestation des lycéens, le gouvernement a décidé de boucler son projet au moment où les vacances scolaires concernent deux zones sur trois. Cela n’empêche pas la résistance.
L’UNL, l’Union nationale des lycéens, appelait en début de semaine à “encadrer” le jour du vote solennel par des manifestations, mardi et aujourd’hui, dans les villes où les cours ont repris. Et toutes les organisations d’élèves appellent à faire grève et à manifester le 8 mars, quand les vacances scolaires auront pris fin sur tout le territoire métropolitain. Le 10 mars, ce sera au tour des enseignants d’exprimer leur opposition au projet, en même temps qu’ils manifesteront pour l’emploi avec les autres salariés du public et du privé.
L’Assemblée nationale ayant peu touché au texte, leur colère reste la même qu’au début du mouvement. François Fillon a tenu certaines promesses faites sous les pressions des premières manifestations, mais elles étaient, dès leurs formulations, jugées insuffisantes : la réforme du Bac a été remise à plus tard et la langue vivante 2 réintégrée au tronc commun de la classe de seconde. L’épreuve d’EPS sera de nouveau obligatoire pour obtenir le Brevet des collèges.
400 millions d’euros gelés
Le socle commun de connaissances, en revanche, n’a pour ainsi dire pas bougé. Quoique débarrassé de l’adjectif "minimum", il exclut toujours les arts, la technologie et le sport, et ne réserve qu’une place ambiguë aux sciences humaines.
Le Contrat individuel de réussite éducative (CIRE) a été rebaptisé Programme personnalisé de réussite scolaire (PPRS), mais son principe reste inchangé : 3 heures de soutien seront accordées aux élèves en difficulté, prélevées, le cas échéant, sur les enseignements communs.
Quelques éléments budgétaires ont bien été intégrés - tels les 50 millions d’euros prévus d’ici 2010 pour créer 1.520 postes d’infirmiers. Mais ils ne figurent que dans le rapport annexé, lequel n’a aucune valeur normative. Par ailleurs, Bercy ayant annoncé le gel de 400 millions d’euros prélevés au budget de l’Éducation nationale, les problématiques financières, souvent avancées par les manifestants, sont loin d’avoir trouvé réponse.
Parmi les rares amendements adoptés de façon inattendue, il y a celui déposé par Jérôme Rivière (UMP), lequel rend obligatoire l’apprentissage de la “Marseillaise” à l’école. Peu probable que ce dernier aide à juguler la révolte lycéenne.
(Source "l’Humanité")
Entrevue Aschieri / Merlin
Un bon niveau d’échange, mais un peu un coup pour rien...
Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, accompagné d’une délégation de représentants syndicaux de l’Éducation nationale, a été reçu hier en fin d’après-midi par le futur ex-recteur de l’Académie de La Réunion, Christian Merlin.
Le projet Fillon, le problème du manque de moyens attribués à l’enseignement, la remise en cause des droits syndicaux, ainsi que la question de la langue et de l’identité réunionnaise ont été au cœur des échanges. Sur ce dernier point, Christian Merlin a soutenu que l’Académie ne recevait aucune pression sociale s’agissant de la langue créole qui ne suscitait ni l’intérêt des parents et ni celui des élèves. Ce à quoi les syndicats ont derechef répondu que si elle était proposée avec les moyens de promotion adaptés, assurément l’enseignement du créole se développerait, ce qui permettrait, entre autres, de pallier davantage encore le problème de diglossie.
Après plus d’une heure trente d’entrevue, en dépit de la qualité des échanges, "d’un bon niveau", les représentants syndicaux étaient surpris de découvrir le discours inhabituellement lisse de Christian Merlin. Certainement l’effet du départ !
Nouveau recteur : réaction de la FSU
Hier en Conseil des ministres, Christian Merlin, recteur de l’Académie de La Réunion, a été nommé recteur de l’Académie de Toulouse en remplacement de Nicole Belloubet-Frier.
Le nouveau recteur de l’Académie de La Réunion est Bernard Boëne, professeur des universités, directeur général de l’enseignement et de la recherche à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan.
Dans un communiqué diffusé hier, "la FSU Réunion prend acte de l’annonce subite du départ de M. Merlin et de sa nomination comme recteur de l’Académie de Toulouse, après une résidence d’à peine deux années dans l’île". La FSU Réunion "tient à souligner que l’Académie, depuis sa création, et à l’exception de Monsieur Duverger, est devenue un lieu d’apprentissage pour des recteurs néophytes". "Elle tient néanmoins à souhaiter bonne chance à Monsieur Merlin dans sa nouvelle fonction, en particulier dans son ambition d’être cet “homme de dialogue” attendu par les personnels de l’Académie de Toulouse", conclut le communiqué.
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