
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Noter les profs ...
15 février 2008
Xavier Darcos, Ministre de l’Éducation nationale, a condamné fermement mercredi l’ouverture du site note2be.com sur lequel des professeurs sont nominativement évalués par des élèves. « L’évaluation des professeurs et leur notation sont du ressort exclusif de l’Éducation nationale », a précisé le ministre dans un communiqué.
Depuis son lancement début février, ce site cristallise les mécontentements. Les syndicats de professeurs sont farouchement opposés au projet, craignant des lynchages publics. « Il y a des dérives extrêmement graves qui pourraient survenir », peste Laurent Marconcini, Vice-président du SNALC-CSEN. « Rien n’empêche un élève de dire que son prof est mauvais pédagogiquement, alors qu’il a juste des préjugés physiques, voire raciaux à son égard ».
La polémique fait en tout cas le jeu de note2be.com. Attisé par le buzz, la fréquentation flirte déjà les 100.000 connexions par jour, assure Stéphane Cola, le fondateur. « Je remercie les syndicats d’hurler aux loups, ce sont eux qui assurent le succès du site », ironise-t-il.
Un succès aux Etats-Unis et en Allemagne
Sur le site, les élèves sont invités à juger leurs professeurs selon 6 critères : est-il intéressant ? clair ? disponible ? équitable ? respecté ? motivé ? Mais, derrière l’anonymat de l’Internet, rien n’assure que les élèves sont bien élèves. Seule garantie : un internaute ne peut juger qu’une seule fois un professeur.
Pour contrer les critiques, Stéphane Cola cite le rapport Attali remis le 23 janvier qui préconisait l’évaluation des professeurs. En réalité, le projet est plus ancien et est une adaptation d’un concept qui cartonne aux Etats-Unis avec ratemyprofessors.com et en Allemagne avec spickmich.de. Néanmoins, le site français s’impose des limites que n’ont pas ses équivalents étrangers : il est impossible de commenter les notes (même si un forum est ouvert...) et les critères de jugements de professeurs sont limités à la pédagogie, quand ratemyprofessors.com invite les élèves à dire si leur prof est « hot or not ».
La CNIL a été saisie
L’avenir du site est suspendu à la décision de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) qui doit statuer fin mars sur le problème des données nominatives sur note2be.com. Xavier Darcos a précisé qu’il attendait cette décision pour prendre « les mesures qui s’imposent ».
En attendant, les professeurs s’organisent. Un blog a été créé pour fédérer les mécontentements. L’auteur explique en détail comment les profs peuvent demander la suppression de leur mention sur le site (http://contrenote2be.unblog.fr/2008/02/10/
note2be-informatique-et-liberte/). Le syndicat SNALC-CSEN appelle les enseignants à envoyer systématiquement une lettre recommandée pour demander la suppression de leurs données s’ils sont cités.
• Les lycéens contre...
Les lycéens du syndicat UNL ont critiqué mercredi le site Internet note2be.com, qui propose aux élèves de noter leurs enseignants en citant leurs noms, en rappelant que seuls les inspecteurs avaient la compétence « pour évaluer objectivement les professeurs ».
• les profs aussi...
Le site web “note2be” ouvert depuis plusieurs jours permet aux élèves de noter en ligne leurs enseignants nominativement. Cette évaluation publique fondée sur des jugements personnels et subjectifs ouvre la porte à tous les excès et risque vite de s’apparenter à une dénonciation publique, voire la diffamation.
De nombreux collègues ont alerté le SNES constatant la facilité avec laquelle chacun peut écrire n’importe quoi sur n’importe qui.
La FSU a manifesté le 6 février sa forte désapprobation devant ce qui ressemble à un « lynchage public » et s’est adressée au Ministre pour qu’il examine les mesures à prendre.
Le 12 février, le site continue de fonctionner.
Le SNES réinterpelle le Ministre sur cette question, tenu en tant qu’employeur de protéger les personnels, et en attendant une réaction de sa part, prend la décision de saisir la CNIL.
Évaluation des professeurs sur Internet :
le SN-FO-LC de l’Académie de La Réunion s’adresse au ministre
Des enseignants expriment massivement leur indignation en prenant connaissance de différentes initiatives de “notation” par les élèves de leurs professeurs.
Des centaines, peut-être même des milliers d’entre eux, sont nommément désignés ainsi que leur établissement sur, entre autres, un site Internet appelé “note2be” qui titre : « Prends le pouvoir, note tes profs ! ».
De tels procédés ne peuvent qu’aboutir à engager un processus incontrôlable de tensions et de conflits au sein des établissements.
Les conséquences peuvent être considérables sur la vie professionnelle et personnelle de nos collègues.
Le SN-FO-LC s’est adressé au Ministre pour qu’il intervienne afin de ramener la sérénité indispensable au bon fonctionnement des établissements en rappelant notamment que les enseignants, conformément à leur statut, font l’objet d’une double notation : une note pédagogique attribuée par leur inspecteur et une note administrative fixée par le chef d’établissement, et que c’est cette double notation, et elle seule, qui détermine leur valeur professionnelle.
Nous demandons également au Ministre d’assurer la protection juridique des collègues dont l’honneur et la réputation sont gravement atteints, y compris en portant plainte.
• ...et les parents
Notation des professeurs par les élèves : un exercice périlleux pour toute la communauté éducative
La FCPE est choquée par les sites qui permettent aux élèves de noter et d’apprécier leurs professeurs.
Ce site livre au grand public le nom, l’établissement d’exercice d’enseignants et la note qui leur est attribuée par des élèves prétendument anonymes. Loin d’améliorer les relations élèves-professeurs comme l’affirment ses créateurs, ce site est l’anti-thèse de l’éducation et de la citoyenneté puisqu’il est fondé sur la délation, le dénigrement et l’irrespect.
Ce n’est pas aux élèves, ni aux parents d’évaluer les enseignants, mais bien l’affaire de l’Éducation nationale. Les dérapages qui risquent d’avoir lieu vont détériorer les relations entre les enseignants, les jeunes et les parents, alors qu’elles doivent reposer sur la confiance et le respect réciproques.
Des élèves ont été poursuivis pour diffamation après avoir critiqué sur leur blog leurs professeurs. Ce site les incite à des dérapages, alors que les jeunes ne sont pas suffisamment informés sur ce que l’on peut écrire dans le respect des droits des uns et des autres.
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)