Formation professionnelle

CFA : grandes portes ouvertes

11 avril 2008

Hier, les 5 Centres de formation d’apprentis de la Chambre de Métiers de l’Artisanat ouvraient leurs portes. C’était dans le cadre des campagnes de promotion 2008. Les jeunes découvrent les métiers, tandis que la CMA veut signer 1.800 contrats pour réaliser son programme d’inscription. L’effectif global attendu dans les 5 centres à la fin de l’année 2008 est de 2.691 apprentis. Si vous êtes candidats, vous étiez sûrement parmi les nombreux visiteurs.

Pâtissier, glacier, boulanger, boucher, charcutier, maçon, carreleur mosaïste, peintre, plaquiste, mécanicien, vendeur en électroménager, menuisier, charpentier, coiffeur, prothésiste dentaire, logisticien, photographe, sérigraphiste, tailleur de pierre, couturier, et j’en passe, si vous voulez découvrir un métier, rien ne vaut une visite dans les Centres de formation d’apprentis. La Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) tient chaque année à mettre en avant la qualité de ses formations. Les apprentis assurent la démonstration, tandis que des élèves des collèges et lycées observent les conditions de travail. Certains sont déjà intéressés par tel ou tel métier. « Moi je suis venu ici parce que je voudrais travailler dans la construction automobile, et je veux suivre une formation dans la chaudronnerie. Si tout se passe bien, je voudrais ensuite me rendre en France pour travailler chez un constructeur automobile », déclare Giovanni, 17 ans.
Michèle a 20 ans. Elle a en poche un Baccalauréat, mais a connu un véritable problème d’adaptation avec l’Université. « Je veux me réorienter vers la coiffure. J’aimerais être coiffeuse-visagiste, et je sais que le CFA donne des cours. Je suis venue voir comment ça se passe, me renseigner. J’ai déjà trouvé un maître d’apprentissage, et normalement, c’est ici que je dois venir lorsque mon futur employeur signera le contrat d’apprentissage », déclare-t-elle.
Tantôt dans l’entreprise, tantôt dans le centre de formation, les apprentis mêlent pratique et théorie, ce qui les rend très adaptés avec le monde du travail. « Ici, c’est deux en un. On travaille en entreprise, mais le centre nous donne aussi la formation théorique. Je pense que l’on sort d’ici comme des professionnels », déclare un apprenti.

L’apprentissage : un sérieux moyen d’insertion professionnelle

Pour prétendre au statut d’apprenti, il faut être âgé entre 16 et 25 ans, et avoir achevé un premier cycle de scolarité. Retenons que certaines branches de la formation proposée par les CFA de l’île sont ouvertes aux jeunes handicapés. Les entreprises peuvent facilement embaucher et former un jeune si elles remplissent les conditions requises, basées notamment sur le diplôme et l’expérience professionnelle. Elles doivent impérativement faire une déclaration à la Direction du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, et obtenir une habilitation. La prochaine période de signature des contrats d’apprentissage est du 15 juin au 15 novembre. Les contrats durent entre 1 et 3 ans, le temps de présenter sur le marché de l’emploi des futurs salariés immédiatement opérationnels. Notre économie étant principalement constituée de Petites et Moyennes Entreprises (PME), le contrat d’apprentissage est un outil adapté à notre contexte local. C’est un des arguments de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, qui encourage la jeunesse réunionnaise ainsi que les entreprises à privilégier ce contrat. Avec une carte pédagogique de 80 formations, un fichier de plus de 3.000 maîtres d’apprentissage, la CMA peut se féliciter d’être un pôle de formation au service de l’insertion professionnelle de la jeunesse réunionnaise.

Bbj


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