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1500 étudiants supplémentaires à La Réunion à la rentrée prochaine selon l’UNEF
23 mai 2020, par
La crise du coronavirus est un révélateur des carences d’un système. Cela concerne notamment l’enseignement supérieur, où le manque de moyens accordés à l’Université de La Réunion limite considérablement le nombre de formation et entraîne la fuite des cerveaux. Or, conséquence de l’épidémie, les études en France ont beaucoup moins la cote ce qui va entraîner une forte hausse des inscriptions des étudiants réunionnais à l’Université de La Réunion. Est-ce l’amorce de la fin de la fuite des cerveaux réunionnais vers la France ?
Dans un reportage publié mercredi, Reunion Première souligne l’impact du coronavirus sur l’orientation des Réunionnais qui comptent suivre des études supérieures : « L’Université de la Réunion avait déjà prévu d’élargir son panel de formation (et donc à un afflux plus important d’étudiants) dès la rentrée prochaine. Mais selon Samantha Pothin, présidente du syndicat UNEF Réunion, l’université prévoit d’accueillir au moins 1 500 étudiants supplémentaires, notamment à cause de la crise sanitaire. »
Ce n’est pas étonnant. En effet, de nombreux étudiants réunionnais ont été bloqués en France faute de vols disponibles pour revenir. Pour rentrer, ils ne peuvent plus compter que sur des vols de rapatriement qui coûtent au maximum 460 euros pour un aller simple vers La Réunion, tarif négocié entre l’État et les compagnies aériennes autorisées à transporter des passagers depuis la France vers La Réunion.
Par ailleurs, une fois revenus, ces étudiants doivent observer une quarantaine stricte car ils ont séjourné dans un des pays les plus contaminés au monde par le coronavirus.
Autant de mesures qui n’encouragent pas à aller continuer ses études en France.
D’ailleurs, trois syndicats d’étudiants avaient récemment souligné la nécessité de remettre à plate le « modèle estudiantin réunionnais » qui oblige nos jeunes compatriotes à s’exiler en France pour suivre une formation qui n’existe pas à La Réunion, pour effectuer un stage nécessaire à la validation de leur diplôme ou tout simplement pour chercher du travail une fois le diplôme obtenu.
Le système en place à La Réunion a limité le développement de notre université. De nombreuses filières sont absentes, en particulier dans les sciences humaines. Autrement dit, c’est la fuite organisée des cerveaux réunionnais.
Les étudiants ne sont pas les seuls à voir leur modèle bouleversé par le coronavirus. Dans les prochaines semaines se poser la question des mutations des fonctionnaires de l’Education nationale. Il est clair que d’ici là, l’épidémie sera toujours très présentes en France.
L’État va-t-il donc payer le déménagement de personnes venues de France dans ces conditions si les compétences pour assurer le travail demandé existent déjà à La Réunion ? Par ailleurs, la nécessité du maintien de la quarantaine signifie que les enseignants venus de France pour prendre un poste à La Réunion devront venir au moins deux semaines avant la rentrée pour subir la quarantaine obligatoire. Il est facile d’imaginer toute la cacophonie que cela risque de provoquer avec comme principale victime les élèves réunionnais.
M.M.
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