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Sauvons l’année scolaire : l’occasion idéale de mettre en place un calendrier adapté au climat de La Réunion
7 mai 2020, par
En raison de l’épidémie de coronavirus, l’année scolaire 2019-2020 est compromise, avec un « bac cocotier » pour tous les lauréats car attribué en fonction de résultats partiels sur l’année scolaire. A La Réunion, le climat impose un autre calendrier qu’une reprise aux forceps en mai. Pourquoi ne pas fermer toutes les écoles jusqu’au moins le mois d’août et envisager de terminer l’année scolaire entre septembre et décembre ? Ainsi, tous les élèves auront droit à tout le programme, les examens 2020 ne seront pas dévalorisés et à partir de mars 2021 commencera une nouvelle année scolaire, sur la base du calendrier scolaire le plus propice à la réussite scolaire de tous les Réunionnais.
Compte tenu de l’épidémie de coronavirus, le projet du gouvernement de faire ouvrir les écoles au mois de mai rencontre une forte opposition, y compris à La Réunion. Nombreux sont celles et ceux qui plaident pour un retour en classe au moment de la rentrée scolaire prévue en août prochain à La Réunion. A Maurice, nos voisins ont décidé de fermer les écoles jusqu’en septembre.
Le coronavirus a aussi pour conséquence de tronquer le baccalauréat. Les candidats au premier grade universitaire sont évalués selon des modalités qui n’étaient pas prévues au départ, et qui les privent de l’examen final où les copies sont anonymisées.
Le Bac n’est pas le seul diplôme concerné. Les examens des CAP et des BEP ne pourront pas évaluer le candidat sur le programme prévu pendant une année scolaire complète. Quant aux universités, rien n’est encore fixé.
Reprendre l’école au mois de mai signifierait quelques semaines de cours, puis une longue coupure à cause des grandes vacances d’hiver avant une reprise au mois d’août pour ensuite aller jusqu’à fin décembre, date de début des trop courtes vacances d’été, à peine un mois.
A La Réunion, il est encore possible de sauver l’année scolaire 2019-2020, tout en garantissant dans les meilleures conditions l’accès à l’école pour tous. Cela suppose de concentrer les efforts pour une reprise aux dates prévues pour la rentrée scolaire d’août, et de terminer cette année scolaire 2019-2020 en décembre 2020.
Se fixer comme objectif une fin d’année en décembre permet aussi de se donner une marge de manœuvre au cas où la situation sanitaire de La Réunion ne permettrait pas une ouverture des écoles pour tous au mois d’août.
En tout état de cause, en reprenant les apprentissages où ils en étaient à la mi-mars, il y aurait de la place dans le calendrier pour boucler les programmes prévus pour la deuxième quinzaine de mars, les mois d’avril, de mai et de juin entre début septembre et fin décembre, petites vacances comprises.
Dans ces conditions, tous les élèves réunionnais seront sur un pied d’égalité, et ils auront l’assurance d’avoir une année scolaire qui ne sera pas au rabais.
L’année scolaire se terminant en décembre, la rentrée scolaire pourra alors avoir lieu début mars, quand la période la plus propice aux cyclones et à la canicule sera passée. De cette manière, le calendrier scolaire le plus adapté à la réussite éducative des jeunes Réunionnais sera entré en vigueur tout en offrant aux élèves et à leurs parents le bénéfice de la totalité du service public d’éducation d’une année scolaire.
Bien sûr, certains ne manqueront pas de dire que les élèves réunionnais auraient alors quelques mois de retard sur leurs homologues français. Mais ces quelques mois supplémentaires signifient une année scolaire complète pour tous, l’assurance de passer un examen dans des conditions normales et non pas un « bac cocotier » attribué sur les résultats d’une partie de l’année scolaire.
Nul doute que les partisans d’un calendrier scolaire calqué sur celui de la France ne manqueront pas de mettre en avant les quelques milliers de personnes qui passent le bac et comptent poursuivre leurs études en France quelques mois plus tard. Il est clair que l’instrumentalisation de cette minorité doit cesser. Les difficultés rencontrées par les étudiants réunionnais bloqués en France doit alerter.
La crise du coronavirus est un argument pour renforcer l’offre de formation universitaire à La Réunion, où les sciences humaines sont absentes en dehors d’une université privée. C’est également un moyen de plaider pour une véritable Université de l’océan Indien, donnant la possibilité à des jeunes de notre région de se former ici et non pas dans un pays éloigné.
Ce qui signifie que si des formations n’existent pas à La Réunion, elles peuvent être suivies à Maurice, à Madagascar, aux Comores ou aux Seychelles et réciproquement, à condition que l’Université de l’océan Indien adopte un calendrier conforme à sa réalité climatique. Une telle avancée contribuera aussi à la libre circulation des personnes entre La Réunion et ses voisins, condition de l’ouverture de notre île sur sa région, préalable au développement de La Réunion.
Et quand bien même des Réunionnais tiendraient encore absolument à étudier en France, ils pourraient mettre à profit les quelques mois de décalage en s’investissant dans le monde associatif ou en perfectionnant leur formation par exemple.
Alors, si le cas épineux de la poursuite d’étude de quelques milliers de personnes chaque année peut se régler, qu’attend-on pour appliquer à plus de 200.000 élèves un calendrier plus propice à l’acquisition des apprentissages, et donc à la réussite éducative ? Personne ne pourrait croire que le maintien du calendrier scolaire calqué sur celui de la France vise à satisfaire les intérêts d’une infime minorité qui aime passer au moins un mois de vacances en France.
M.M.
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