
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
18 mars, parMézami, si mi di azot mi yèm kozman-la-i vo myé fèr anvi k’pityé- zot va pétète trouv sa étonan pars in moune i fé anvi sé par son fizik, par son (…)
Conséquence d’une occidentalisation à marche forcée de la société réunionnaise
23 novembre 2024, par
Mercredi et jeudi, la Cour d’Assises de Saint-Denis a jugé quatre adolescents accusés d’avoir causé la mort de Kenya, 25 ans, en lançant des galets sur des voitures en 2023. Ce drame met en lumière le « syndrome de l’enfant-roi », où des jeunes, trop gâtés et peu encadrés, se croient tout permis, causant des tragédies.
Depuis ce 20 novembre 2024 se déroule à la Cour d’Assises de Saint-Denis le procès de quatre adolescents accusés d’avoir provoqué la mort d’une Réunionnaise d’origine malgache. Il s’est conclu ce 21 novembre. Les deux principaux accusés, âgés de 14 et 15 ans au moment des faits, ont été condamnés à 9 ans de prison. En septembre 2023, ces quatre jeunes considéraient s’amuser en lançant des galets depuis un pont sur des véhicules circulant dessous, en général à au moins 100 kilomètres par heure. Leur jeu a fait un mort. Kenya était âgée de 25 ans
Ce jeudi au deuxième jour du procès, c’est toujours le manque de regret des assassins présumés qui prédomine.
« C’est lourd pour la famille. Je n’ai pas l’impression que les enfants regrettent, ou aient conscience de ce qu’ils ont fait. Ce sont des dangers publics », a dit la sœur de la victime à Zinfos 974, « ce sont des assassins, ils ont tué quelqu’un. »
Le mari de la victime va plus loin dans l’analyse, soulevant une conséquence de l’occidentalisation rapide de la société réunionnaise - l’enfant-roi qui a tous les droits et qu’il ne faut pas contredire : « La responsabilité des parents, c’est une grosse partie. Aujourd’hui, les parents soutiennent à fond leurs enfants. Je ne comprends pas pourquoi ils n’étaient présents avant pour éviter la tragédie. J’ai aussi cinq enfants, j’ai toujours été présent pour eux. »
Pour Me Morel, avocat de la famille de la victime, « il y a une question de déficience d’éducation ».
C’est en effet le syndrome de l’enfant-roi qui est au centre des débats. Des adolescents n’avaient rien d’autre à faire que lancer des galets sur des voitures en circulation sur une voie rapide. Se croyaient-ils dans un jeu vidéo ?
C’est en raison du syndrome de l’enfant-roi. L’occidentalisation à marche forcée de la société réunionnaise pour transformer une société de production en société de consommation est responsable notamment d’un bousculement des valeurs.
Dans les autres pays de notre région, les enfants ne dictent pas leurs volontés à leurs parents. À La Réunion, des enfants qui ne font aucun effort à l’école sont gâtés par leurs géniteurs. Il n’est pas rare qu’ils reçoivent des cadeaux coûtant une fortune, comme une console de jeu, une moto ou une voiture. Ces adolescents ne supportent pas la contradiction, car leurs parents leur disent oui tout le temps. Si un enfant gâté de cette sorte est légitimement sanctionné par des mauvaises notes à l’école pour travail insuffisant, alors ces parents vont chercher querelle à l’enseignant qui fait son métier. Pour ces géniteurs, il n’est pas possible que leur progéniture puisse ne pas être parfaite, et l’école doit s’y conformer. C’est une rupture avec le mode d’éducation dans les pays de notre région qui était celui appliqué systématiquement à La Réunion, où les enseignants et leur travail sont respectés par les parents qui réprimandent également leurs enfants coupables de travail insuffisant à l’école.
Le résultat de ce syndrome de l’enfant-roi à La Réunion, ce sont des adolescents qui se croient tout permis, couverts par leurs parents.
Cela aboutit par exemple à des jets de galets sur un enseignant, et l’enseignant est ensuite culpabilisé pour le simple fait d’avoir voulu exercer son autorité en utilisant une réponse proportionnelle à l’agression commise. Pour un fait de ce genre dans un lycée du Port, une cellule psychologique de soutien a été mise au service de l’élève agresseur, alors que l’enseignant était menacé de sanctions au lieu d’être soutenu par sa hiérarchie. Vu d’un pays voisin, tout ceci peut étonner et confirmer que les Réunionnais vivent dans un monde bien étrange sous la tutelle française.
Mais le syndrome de l’enfant-roi peut aboutir à des drames aussi violents que prendre la vie d’une jeune femme de 25 ans.
Il est grand temps qu’un travail de fond soit fait pour qu’à La Réunion, les parents reviennent à une éducation basée sur le respect des valeurs de base de la société. Car le syndrome de l’enfant-roi profite au néocolonialisme français qui n’a pas intérêt au développement de La Réunion.
M.M.
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Messages
24 novembre 2024, 18:34, par Anonyme
Messyé M.M,
Mi rés la métropole, mi di aou lo fransé suporte pï bann marmay-là sèm dézord kom dann larticle. Lé régrétan pou la famiy, mon soutyin va azot.
Out saj kozman rapel amoin sak la métropole dantan avan 2000...Ziska lo progressism la gingné bann press, parti ""gos"", zordi li ampèse anou gingn lespri kritik. Aster, not société èd bann victim bonpé, mé li LA SANZE définition "victim". Lo victim lé sek justice la "tro" dané dantan, ignoré... tankadir bann minorité : zenfan, étranzé, homo, fanm... Pou évité malfé léducassion, panga akizé maltrèt zenfan, néna poin léducassion. Poin léducassion, poin malfé, poin problèm ! Mi la di néna plï lespri kritik... I kansa i dékriy set-la absurdité, zot kouyon trèt anou fasciste, sin rofléchir kel koté lé lo problèm.
Mi konsey azot tienbo dann zot prinsip (minm si bann demoun trèt azot lantikité) an plis gingn bel réparti pou mèt in boi ladversèr.
A bon antandèr salu !