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Visite du ministre de l’Éducation nationale à La Réunion
27 septembre 2022, par
A La Réunion, c’est la langue maternelle d’une minorité de la population qui est la langue d’enseignement. Ce fait participe à l’important échec scolaire lourd de conséquences dans de nombreux domaines, à commencer par l’illettrisme : 120.000 Réunionnais illettrés alors qu’ils ont fréquenté au moins 10 ans l’école de la République.
Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale entamé aujourd’hui une visite de deux jours dans notre pays. Notre île est touchée par un phénomène très inquiétant et durable. Près de 120000 Réunionnais sont illettrés. Ils ont pourtant fréquenté pendant au moins 10 ans l’école de la République. Cela correspond à un Réunionnais sur sept.
L’illettrisme signifie l’exclusion à La Réunion. En effet, le secteur des services fournit plus de 80 % des emplois, ce qui nécessite une connaissance de la lecture et de l’écriture.
A cela s’ajoute un important taux d’échec scolaire. Dans le système en place à La Réunion, l’absence d’un diplôme favorise le chômage. En moyenne, plus de 50 % des jeunes sortis de l’école n’ont pas droit à un travail. Chez ces moins de 25 ans, la proportion de chômeurs est encore plus importante parmi les non diplômés.
Or, ces diplômes sont délivrés par l’Éducation nationale.
Illettrisme et échec scolaire sont des facteurs qui favorisent le chômage et la pauvreté, et par conséquent les phénomènes de violences qui minent la cohésion de la société réunionnaise.
Manifestement, toutes les mesures mises en œuvre pour lutter contre ces phénomènes ne peuvent atteindre leurs objectifs, malgré les moyens importants déployés. Ce n’est pas étonnant, car aucune ne remet en cause la principale explication à cette situation.
En effet à La Réunion, la langue d’enseignement n’est pas le créole, langue maternelle des Réunionnais, mais une langue minoritaire. De plus, pour enseigner à La Réunion, il est simplement demandé aux enseignants de connaître cette langue minoritaire et pas la langue maternelle du pays.
Cette prédominance du créole à encore été rappelée par une récente étude de Lofis la lang. Cette étude souligne également que les francophones de langue maternelle sont très minoritaires.
Or, en imposant à La Réunion le français comme langue d’enseignement, l’Etat favorise cette minorité au détriment de l’écrasante majorité de la population.
Combien d’intelligences sont ainsi gaspillées chaque année. Face à une telle situation, des mères créolophones ne parlent que français à leurs enfants, allant jusqu’à leur interdire le droit de parler leur langue. Ceci à de graves effets psychologiques car cela contribue à entretenir un sentiment d’infériorité par rapport à ce qui vient de France.
Ce n’est pourtant pas faire injure à la République de considérer que le meilleur moyen de lutter contre l’illettrisme et l’échec scolaire est le remplacement du français par le créole comme langue d’enseignement. Tout aussi logique est le fait que l’apprentissage du français en tant que langue étrangère permettra aux Réunionnais de bien mieux maîtriser le français qu’aujourd’hui.
Les universités françaises sont en effet fréquentées par des dizaines de milliers d’étudiants étrangers qui ont appris le français comme langue étrangère et qui sont ensuite capables de suivre un cursus universitaire de haut niveau dans la langue de Molière.
Ainsi à La Réunion, l’école pourra être au service des Réunionnais et du développement de La Réunion.
M.M.
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