D’emblée, l’élue régionale explique l’utilité d’une mutation de notre Université. « La réforme des Universités françaises était nécessaire et attendue tant pour des raisons liées à l’histoire de cette Institution que pour des raisons externes : notamment les échanges de Savoirs dans le cadre des transformations européennes et de la mondialisation. C’est dans ce contexte que le nouveau Gouvernement a décidé d’agir très vite et d’examiner en urgence au Parlement le projet de Loi Pécresse qui est devenue la loi Libertés et responsabilités des Universités dont le délai de mise en œuvre a été fixé au plus tard en août 2008 (en 2009 dans certains cas). Cette Loi, pour aller à l’essentiel, fait le choix d’une Présidence forte et d’un Conseil d’administration extrêmement resserré. C’est une véritable Loi de rupture dans l’histoire de l’Institution universitaire. Fonctionnement de l’Université, mode de financement, mode de gouvernance, équilibre entre les différents Acteurs, relation entre les différents Conseils, situation des Personnels sont totalement redéfinis. Le Président de l’Université est désormais doté de très larges pouvoirs. Il a un droit de veto sur toute affectation : BIATOS et Enseignants. Il peut recruter des Contractuels, que ce soit sur des missions d’enseignement, de recherche, ou des missions administratives et techniques. Les dispositifs de recrutement des Enseignants sont totalement transformés ! La loi LRU autorise la modulation des missions des Personnels, si ces modulations sont jugées nécessaires par le Président. Sur tous ces aspects, mais également sur les rémunérations (primes, “intéressements”) de tous les Personnels, le Président dispose d’un pouvoir considérable. Mais la Loi n’est assortie dans l’immédiat d’aucun engagement financier. La philosophie gouvernementale voulant désormais une diversification des financements que le nouveau Président devra contribuer à trouver tant du côté des Collectivités locales que du côté du Monde de l’Entreprise », écrit-elle pour “Témoignages”.

D’abord un climat serein !

Le nouveau Conseil d’administration qui sera élu aujourd’hui est un Conseil dont les pouvoirs sont sans commune mesure avec les Conseils d’administration précédents. Le Conseil d’administration devient la seule Instance déterminante de l’Etablissement. C’est sur la responsabilité de ces 21 administrateurs que repose la décision d’élire le nouveau président. Pour elle, le choix doit se porter sur Michel Boyer. Elle dresse d’ailleurs un tableau complimenteur sur la présidence de Michel Boyer, qui a su mener à bien des négociations cruciales pour l’Université. Peut-être que les électeurs jugeront qu’il est l’homme de la situation pour réussir deux défis de poids. D’abord, il importe qu’un climat serein caractérise la gérance de l’instance. C’est un préalable pour une bonne mise en œuvre de la loi LRU, dite loi Pécresse. Cette loi appelle à plus de regard sur le monde économique, et le financement privé. Comment les entreprises peuvent-elles faire confiance à une instance qui brille par son climat délétère ? Espérons que ce soir, les urnes parleront pour le bon candidat.

Bbj

Listes homonymes
Méfiez-vous des contrefaçons !

La Coordination étudiante Réunion, constituée et active depuis maintenant déjà deux mois, vient de découvrir l’apparition d’une liste appelée... la Coordination étudiante. A une époque où chacun veille à ne pas se laisser berner par des contrefaçons, la CER (Coordination Etudiante Réunion historique), présentée par Stéphane Duverge, s’interroge sur la légalité d’une liste homonyme émergée à 48 heures du scrutin. Une pierre de plus dans le jardin électoral de l’Université ! Encore une fois, la démocratie étudiante et la sincérité des scrutins sont mis en péril : comment choisir clairement parmi deux bulletins portant des noms similaires ? La confusion règne toujours autour de ces élections dont les péripéties s’illustrent dans les colonnes de la presse depuis plusieurs mois. Confusion et peur entretenues par ce type de comportements immatures de la part d’étudiants qui osaient nous qualifier de perturbateurs !

Ironie du sort, mais nous en appelons au bon sens des étudiants : gageons qu’ils ne confondront pas l’origine de l’artefact et sauront se rappeler que CER est la seule liste originale qui propose le véritable discours, construit depuis des semaines, au service de l’unité, du respect et de l’avenir de l’Université. Nous subissons encore une fois les foudres d’une attaque déloyale, que nous dénonçons fermement ! Nous appelons les étudiants à ne pas être dupes devant cette manœuvre plus que reprochable et de voter massivement pour une liste qui se bat loyalement pour les représenter dans les Conseils centraux.

La coordination étudiante de La Réunion, représentée par Stéphane Duverge (CER)