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Huguette Bello interpelle le gouvernement
6 novembre 2004
La députée de la 2ème circonscription a posé hier deux questions pendant la discussion du budget de l’Éducation nationale pour 2005. Elle a insisté sur l’urgence de créer des postes d’enseignants afin de ne pas dégrader la qualité de l’enseignement professionnel à La Réunion et elle a abordé la situation des infirmières scolaires.
Besoin d’effectifs à l’école, encore et toujours. L’Assemblée nationale examinait hier le budget de l’Éducation nationale pour 2005. Cette discussion s’inscrit dans un contexte particulier puisqu’il intervient à la veille du débat sur la loi d’orientation sur l’école. La députée de La Réunion
Huguette Bello est intervenue au cours de ce débat et a interrogé le gouvernement sur deux points.
Elle a d’abord attiré l’attention du ministre sur la situation de l’enseignement professionnel à La Réunion, dont les effectifs augmentent régulièrement. Il en résulte, à chaque rentrée scolaire, des problèmes d’affectation des élèves, contraints alors au redoublement ou à étudier dans des classes surchargées.
La députée du PCR a donc insisté, auprès du gouvernement, sur l’urgence de créer des postes d’enseignants, de sorte que la qualité de cet enseignement, reconnue de tous, ne se dégrade pas.
Mme Bello a ensuite abordé la situation des infirmières scolaires dans l’Éducation nationale. Elle a souligné le déficit généralisé d’infirmiers scolaires dans l’académie de La Réunion.
De façon plus générale, elle a plaidé pour que les infirmiers du corps d’État puissent également bénéficier des mesures de reprise d’ancienneté prévues aussi bien pour les recrues du corps d’État que pour l’ensemble des personnels infirmiers de la fonction publique territoriale.
Dans sa réponse à cette dernière question, M. Fillon a indiqué que les infirmières de l’Éducation nationale étant régies par le même statut que les infirmières d’État, elles ne pouvaient prétendre à une prise en compte de leurs années d’ancienneté.
L’intervention d’Huguette Bello
"En attendant le prochain débat sur la loi d’orientation sur l’école, je souhaite aborder d’ores et déjà deux questions.
La première a trait à l’enseignement professionnel dans l’académie de La Réunion. Avec treize lycées professionnels qui accueillent 14.600 élèves, cet enseignement occupe une place importante dans le système éducatif réunionnais. Il concerne aujourd’hui plus de 40% des élèves du second cycle, c’est-à-dire une proportion beaucoup plus forte que la moyenne nationale.
Comme les années précédentes, cette rentrée scolaire a été marquée par des difficultés d’affectation des élèves qui ont concerné environ 1.500 d’entre eux. Cette fois encore, on a dû recourir au redoublement, orienter les élèves vers des voies de formations privées et surtout augmenter les effectifs, malgré les inconvénients inhérents aux classes surchargées, aggravés dans les sections professionnelles par le casse-tête de la répartition des postes de travail.
Critères de sélection trop rigides
Certaines filières, comme la bijouterie, l’hôtellerie ou la coiffure sont particulièrement confrontées par cette pression, puisque le nombre de demandes est deux à quatre fois supérieur à celui des places disponibles dans les lycées de l’île. À cet égard , il est apparu que le dispositif PAM (Procédure d’affectation multivoeux) mis en place cette année à La Réunion présente des critères de sélection, notamment celui de l’âge, trop rigides, voire mécaniques dans un contexte où la demande des élèves est très forte.
L’augmentation des effectifs s’explique non seulement par une démographie scolaire toujours dynamique, mais aussi par le fait que l’enseignement professionnel à La Réunion bénéficie d’une bonne image : loin d’être subi, il est le plus souvent l’objet d’un véritable choix de la part des parents et des élèves.
À La Réunion, nous l’avons compris, l’enjeu n’est pas de valoriser l’enseignement professionnel mais plutôt de répondre à la demande sociale. Ce qui suppose d’une part la construction d’établissements à cet effet et d’autre part, - ce qui est du ressort de l’État - la création de postes d’enseignants.
Apporter une réponse à cette demande est d’autant plus indispensable que la qualité de l’enseignement dispensé dans ces établissements est reconnue et que l’apprentissage, de plus en plus encouragé par le biais de diverses mesures, n’est pas une voie adaptée au tissu économique de La Réunion où le potentiel de maîtres de stage reste très faible.
Je voudrais également appeler votre attention sur la situation des infirmières de l’Éducation nationale. Elles se trouvent exclues du bénéfice des mesures de reprise d’ancienneté prévues par deux décrets publiés en juillet 2003.
121 postes d’infirmiers pour 300.000 élèves
En effet, le décret qui fixe le nouveau statut des infirmiers de l’État accorde aux seules nouvelles recrues la reprise intégrale des services effectués avant leur recrutement. Dans le même temps, le décret relatif aux infirmiers de la Fonction publique territoriale n’opère au contraire aucune distinction : les personnels déjà en poste bénéficient également de la reprise d’ancienneté.
Des démarches avaient été engagées auprès du ministre délégué à l’enseignement scolaire qui s’était montré favorable à une harmonisation des dispositifs, d’autant que l’impact financier serait faible. Une réunion interministérielle avait même été annoncée. Mais ces démarches n’ont pas abouti.
C’est la raison pour laquelle j’aimerais savoir si la position exprimée par M. Darcos est toujours d’actualité et si le gouvernement est toujours favorable pour que les infirmiers d’État déjà membres de ce corps, puissent à leur tour comptabiliser leurs années de service effectuées antérieurement.
Je souhaite conclure sur ce sujet, en faisant état une nouvelle fois du déficit généralisé et notoire, de la maternelle à l’université, du nombre d’infirmiers scolaires dans l’académie de La Réunion : 121 postes pour quelque trois cent mille jeunes en formation."
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