
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le Chaudron
20 octobre 2008
« Nout tout ansanm pou nout santé ! » A l’intitiative de Jeunesse 2000, une fête éducative a rassemblé une quinzaine de partenaires pour la promotion de la santé sous toutes ses formes. C’était samedi au Chaudron et la jeunesse était au rendez-vous.
La fête de samedi était la 5e édition préparée par Jeunesse 2000 depuis 2003. L’association s’est créée en 2000 - d’où son nom, explique Samuel Maillot, l’un des fondateurs - autour d’un projet de préparation de repas pour les très démunis. Le projet a évolué, l’association aussi et au fil des années, c’est de l’éducation populaire à la santé « sous toutes ses formes » qui motive aujourd’hui les adhérents : comment prémunir les jeunes contre le tabagisme et autres toxicomanies ? Comment détecter et guérir tous ces maux qui, lorsqu’ils ne sont pas pris en main à temps, peuvent vous “pourrir la vie” ? Comment aussi, lorsque survient un accident de la vie, faire face dignement et avec dynamisme ? « Pendant l’année, nous intervenons dans les écoles et les collèges pour faire passer ces problématiques » dit Thierry Cheles, le directeur de Jeunesse 2000.
La fête a été organisée autour de nombreux ateliers, avec des partenaires institutionnels (la Préfecture, la Drass, la CGSS...), associatifs ou privés. Et la partie festive était assurée par des groupes musicaux et des slamèr.
Le public a été accueilli dans les ateliers pour des explications sur les différentes thématiques. Face au jeune public, l’échange se faisait par des jeux. Par exemple, l’association Pataclope, qui travaille avec la ligue contre le tabac, organisait un loto “fruits et légumes”. L’association Tisaneurs Héritage et Tradition, de Sainte-Suzanne, distribuait des infusions de plantes aux noms évocateurs : sympathie, amitié, convivialité, harmonie... toutes composées de plantes différentes agissant - ou censées agir - sur diverses fonction de l’organisme. On pouvait aussi rencontrer une association des autistes, une autre luttant contre la mucoviscidose ; une autre encore venant en aide aux aphasiques - c’est-à-dire les personnes atteintes d’une perte partielle ou totale de la parole, suite à une lésion cérébrale (un accident cardiovasculaire ou une chute...).
La Préfecture était présente dans l’atelier de lutte contre le chikungunya et on trouvait également des associations engagées auprès des personnes souffrant d’obésité, ou encore sortant d’une opération cardiaque. « Nous avons créé notre association pour inciter les gens qui ont été opérés du cœur à faire du sport, à marcher, pour prévenir les risques cardiovasculaires » explique un membre de l’APERF.
Faire du sport, c’est aussi connaître ses limites, pour que l’exercice salutaire ne se transforme pas en cause d’accident. Un atelier apprenait aux gens à calculer leur indice de masse corporelle (IMC) ; un autre leur disait comment doser leur effort selon la fréquence maximale théorique (FMT), différente chez chacun puisqu’elle mesure le nombre théorique de battements du cœur par minute. Après un effort, on peut l’évaluer en soustrayant à 220 l’âge de la personne. Un coureur de 60 ans aura une FMT de 220 - 60 = 160 battements/minute, qu’on détecte en prenant son pouls pendant une minute, après un effort physique.
Les jeunes étaient très présents dans ces ateliers et des habitants du Chaudron ont pris l’habitude, au fil des ans, de venir rencontrer les organisateurs et leurs partenaires. « Ils viennent faire leur bilan annuel ! diabète, risque cardiovasculaire, obésité... » s’amuse Thierry Cheles. Et c’est vrai.
L’année prochaine peut-être, l’association Jeunesse 2000 que préside Jean-Claude Taïlamée, organisera une “marche du cœur”, ou peut-être deux, pour apprendre aux gens à prévenir les risques cardiaques, sur le modèle de la “marche blanche” contre les violences.
P. David
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