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Quelle place pour le sport à l’école ?
3 mars 2021
Un communiqué conjoint du SNEP-FSU et du SNUIPP-FSU dénonce une « formation des Professeurs des Ecoles (PE) en souffrance ».
L’Institut National Supérieur du Professorat et de l’Education (ex école normale, IUFM, ESPE de Bellepierre) est touché de plein fouet par la réforme des formations des enseignants, notamment celle qui concerne les PE. Le ministre de l’Education Nationale a repris la main sur celles-ci et a décidé d’entrer à l’université de façon à peine masquée pour imposer l’enseignement du français, des mathématiques, des valeurs de la république de façon massive dans les nouvelles maquettes à partir de la rentrée 2021. C’est inacceptable !
Les intentions de M Blanquer sont claires. Les citoyens sont incités à faire du sport, mais pas à l’école. Il proclame haut et fort que celui-ci est indispensable à la vie physique et culturelle des jeunes français, qu’il faut « bouger 30 minutes par jour » (Lutte contre l’obésité, le surpoids, le diabète, les maladies cardiovasculaires), que les jeux olympiques de Paris 2024 sont l’occasion de promouvoir les pratiques physiques et sportives (Programme « Génération 2024 »).
Pourtant les horaires alloués à l’éducation physique et sportive dans la formation MEEF PE vont diminuer drastiquement dans toutes les académies dès la rentrée 2021. Moins 63% à l’INSPé de la Réunion ! Comment former en si peu de temps ? Comment atteindre les objectifs fixés par les programmes de 2020 ? Faut-il comprendre que M Blanquer incite les professeurs des écoles à ne plus faire que du français et des mathématiques en classe ? Il souhaite pourtant qu’on forme « un professeur polyvalent, efficace dans la transmission des savoirs fondamentaux et la construction des apprentissages », et il est précisé 55% de français, de maths et de valeurs de la République, 20% de polyvalence (à partager entre EPS, sciences, Hist/Géo/EMC, musique, arts plastiques). » (Référentiel de formation de juillet 2019)
Polyvalents certes les futurs PE, mais surtout en français et en mathématiques !
Les programmes de juillet 2020 pour l’école primaire affirment que « La pratique d’activités physiques et artistiques contribue au développement moteur, sensoriel, affectif, intellectuel et relationnel des enfants (30 à 45 minutes d’activité par jour à la maternelle, 2h45 d’EPS par semaine aux cycleS 2 et 3). Coopération, socialisation, lutte contre les stéréotypes, égalité filles/garçons, former des citoyens lucides, autonomes, apprendre le vivre ensemble, à fortiori pour les plus éloignés de la pratique physique et sportive » sont les grands enjeux de ces programmes. Et pourtant ?
Un premier château de cartes s’effondre, celui des enseignements dispensés aux élèves de l’école primaire qui vivaient une scolarité équilibrée, faite de sciences, d’histoire géographie, de musique, de f.rançais, d’arts plastiques, d’EPS, de mathématiques, de langues vivantes.... Un deuxième château de cartes s’effondre, celui des centres de formation des enseignants qui s’inscrivaient aussi depuis longtemps dans ce processus d’éducation/formation équilibré. On observe maintenant qu’en s’attaquant directement aux formations des enseignants, c’est la racine même de cet édifice qui est menacé, et c’est un autre modèle qui est imposé (pas proposé). Il s’appuie sur des statistiques et des rapports qui arrangent, des sources scientifiques qui pourtant dérangent encore dans les milieux universitaires car pas toujours vérifiées… Car les élèves sauront-ils mieux lire, parler et compter en passant leurs journées à faire du français et des mathématiques ? Pas évident car rien ne le prouve ! En revanche, ils seront peut-être de meilleurs citoyens ? Pas évident non plus, et en tout cas pas forcément en bonne santé !
Ensemble, nous demandons au gouvernement d’investir dans la formation des enseignant.es du primaire et de donner la place qui revient à l’EPS pour répondre aux objectifs que lui-même affirme fondamentaux.
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