À l’appel du SGPEN-CGTR et de l’UNATOS-FSU

Grève mardi prochain pour empêcher la suppression d’un millier d’emplois

16 août 2005

Le secrétaire général du Syndicat général du personnel de l’Éducation nationale (SGPEN-CGTR), Patrick Corré, et le secrétaire académique de l’Union nationale des techniciens et ouvriers de services (UNATOS-FSU), Christian Picard, ont fait parvenir au Recteur d’académie un préavis de grève pour le mardi 23 août prochain, jour de la rentrée scolaire. On lira ci-après le texte de cette lettre, qui explique les raisons du préavis.

"Monsieur le Recteur d’académie,
Nous vous informons que nous déposons un préavis de grève pour le jour de la rentrée, le mardi 23 août 2005. Préavis qui couvre l’ensemble des personnels précaires, TOS et autres titulaires.
Celui-ci est motivé par notre refus de voir disparaître plus de 1.000 emplois (186 C.E.C. et plus de 800 CES) dans nos services d’ici la fin de l’année, c’est-à-dire dans un peu plus de 120 jours.
1.000 emplois supprimés c’est non seulement une catastrophe pour le système éducatif à La Réunion mais c’est aussi une catastrophe économique, sociale et humaine pour ces hommes et ces femmes qui pour certains, comme les CEC, servent avec abnégation depuis plus de 7 ans, voire 10 ans, la communauté éducative.
La suppression de ces emplois va avoir des incidences désastreuses sur le fonctionnement des services au plus grand détriment du service rendu à l’élève et cela nous ne pouvons l’accepter.
Par le dépôt de ce préavis, nous exigeons la mise en œuvre d’un moratoire interdisant toute fin de contrat dans l’attente de mesures permettant notamment une sortie par le haut du dispositif CEC (mise en œuvre d’un plan d’intégration et de titularisation dont les modalités doivent faire l’objet d’un véritable concertation).
Nous appelons également les personnels TOS et autres à se saisir de cette journée de lutte solidaire pour la défense de l’emploi en faisant d’une pierre deux coups : Lutte pour la défense de l’emploi mais également réaffirmation du refus des transferts des TOS à La Réunion.
Le gouvernement se doit de respecter son engagement de ne pas s’opposer à l’initiative parlementaire locale qui a été prise en ce sens par la sénatrice Gélita Hoarau et qui vise à exclure La Réunion du champ des transferts. Cette proposition de loi se doit d’être examinée urgemment et favorablement. Telle est l’exigence des personnels !"


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