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Que vient faire le ministre de l’Education nationale à La Réunion ?
19 août 2019, par
Pour la deuxième fois en trois ans, Jean-Michel Blanquer vient assister à la rentrée scolaire à La Réunion. Le choix de cette date montre que la volonté est de ne pas changer une des principales causes de l’échec des Réunionnais à l’école : le calendrier scolaire calqué sur la réalité d’un pays situé aux antipodes de La Réunion.
Pendant deux jours, les contribuables vont payer la mise au vert d’un ministre à La Réunion, voyage en classe affaires compris. Jean-Michel Blanquer est en effet dans notre île plus pour échapper à la pression médiatique de Paris, que pour venir discuter de propositions réunionnaises pour que le système scolaire cesse de condamner dès le départ un tiers des Réunionnais à l’exclusion, aux revenus minimums et donc à la pauvreté.
Le ministre de l’Education vient en effet assister pour la seconde fois en trois ans à la rentrée scolaire à La Réunion. Cette date ne doit rien au hasard. Elle matérialise l’alignement progressif du calendrier scolaire de La Réunion, un pays tropical de l’hémisphère Sud, sur celui de la France, aux antipodes de notre réalité sociale et climatique.
Sa venue aujourd’hui est donc une nouvelle marque d’attachement de la France à l’assimilation de son ancienne colonie au rythme de vie d’une ancienne métropole. Elle intervient quelques semaines après que cette assimilation ait tourné à la caricature. En effet, à La Réunion, les épreuves du Brevet ont été reportée de plusieurs jours parce qu’en France, les autorités ont choisi de décaler la date de l’examen en raison de la canicule. Or au même moment, point de canicule mais le climat de l’hiver, idéal pour travailler à l’école. Malgré tout, la date du Brevet à La Réunion a été alignée sur celle de la France.
Il est à noter que ces conditions caniculaires sont des températures habituelles à La Réunion. C’est la norme des mois de janvier, voire de février, période durant lesquelles les élèves réunionnais sont obligés de se rendre à l’école. Cela amène les collectivités responsables du bâti scolaire de rivaliser d’ingéniosité pour que les nouveaux établissements scolaires puissent permettre malgré tout aux élèves, tout en limitant la consommation d’énergie nécessaire au rafraichissement de l’air.
Il est donc clair que la visite du ministre de l’Education nationale n’a pas pour vocation de remettre en cause cette survivance du rapport colonial dans le système scolaire. Cette séquelle d’une époque qui devrait être révolue s’oppose à la réussite des jeunes Réunionnais. Car il est évident que si elle était efficace pédagogiquement, cette mesure s’appliquerait en France, or force est de constater que dans ce pays, ce sont les vacances d’été qui sont les plus longue, et de loin.
Jean-Michel Blanquer à La Réunion, c’est encore une visite ministérielle qui n’apporte aucune contribution aux propositions réunionnaises pour améliorer l’école dans notre île. Une seule certitude : le contribuable va payer encore une coûteuse opération de communication.
M.M.
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