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Enseignement du créole : éternel recommencement
9 septembre 2004
Ankraké, Kriké kraké, Mouvman lantant koudmin, Mouvman pou lo respé la lang èk la kiltir réyoné, Radio Pikan, la Nouvelle école réunionnaise, l’Union pou la défans l’idantité réyoné, l’APELCA et la FCPE la mèt ansanm dann in kolèktif i apèl Pangar. Zot i rovandik i mèt poud’bon an plas lo Plan académik pou la lang èk la kiltir réyioné.
Hier, lors d’une rencontre avec les journalistes, le collectif Pangar a souhaité réagir "aux déclarations contradictoires du recteur" relevées dans la presse. D’un côté il annonce qu’il n’y a "pas de demande sociale pour la Langue et culture réunionnaise (LCR)" alors que dans le Conseil académique du 19 avril, le rectorat relevait "l’intérêt pour les élèves réunionnais de prendre en compte la langue et la culture".
Le Plan académique LCR, qui porte un diagnostic sur la langue réunionnaise, approuvé à l’unanimité, reconnaît que la situation linguistique de notre île est différente des autres DOM et qu’il est nécessaire de la prendre en compte. Objecter une insuffisance de demande sociale, c’est, pour Pangar, "entrer dans une vieille logique politicienne". Or il faut revenir à un examen objectif de la situation. Le porte-parole du collectif, Mickaël Crochet, déplore "le manque de continuité dans la politique éducative, culturelle et linguistique".
Comme les orientations de l’académie pour les années 2004-2007 seront décidées à la fin du mois, Pangar souhaite faire aboutir ses revendications avant fin septembre. La première demande est que l’ensemble du Plan académique soit intégré. Faut-il rappeler combien ce plan a marqué un véritable consensus de tous les acteurs ? Comment peut-il être considéré aujourd’hui comme un simple document de travail par le nouveau recteur ? Pour l’heure, c’est le flou artistique au niveau des orientations, loin de toute "démarche résolue et volontaire" tel qu’affirme le plan. La France ayant signé la Convention européenne des langues régionales, l’État doit mener un acte de promotion de la langue.
La deuxième revendication portée par le collectif demande une large campagne d’information. "Après 30 à 40 ans de matraquage négatif sur le créole, il y a un vrai travail d’information à faire auprès des parents d’élèves, des enseignants, du public pour lutter contre cette intoxication que nous avons subie", estime le porte-parole de Pangar. La troisième revendication réclame la mise en place d’une commission d’expertise, préconisée à l’unanimité par le Plan académique afin "d’étudier réellement quel est l’impact sur le cursus éducatif de la non prise en compte de l’identité de l’enfant". Il s’agit également de proposer des alternatives.
En cette rentrée, le rectorat n’a pas donné suite aux expériences bilingues dans le premier degré. Seuls quelques établissements proposent la LCR en option facultative. La Réunion compte treize enseignants et quatre stagiaires qui interviennent dans 4 lycées et 6 collèges. Seuls 278 élèves ont pu accéder à ces cours. C’est pourquoi Pangar demande une réunion d’urgence du Conseil académique avant la fin du mois.
Le bilinguisme précoce développe les activités cognitives.
Jismy Ramoudou de l’Association des parents écoles lycées collèges autonome (APELCA) souligne l’importance de la prise en compte de la langue réunionnaise pour arriver à "une plus grande ouverture sur le monde" et souhaite qu’elle soit "le cadre pédagogique d’éducation". Même volonté pour la Fédération des conseils des parents d’élèves (FCPE), son président Hervé Lauret s’explique très bien l’absence de la demande sociale "tant que l’institution se refusera à mettre en œuvre des actions", notamment en direction des professeurs qui découvrent notre île. Pour lui : "on est en train d’essayer, de tuer la langue créole".
Pour Pangar, sur cette question il s’agit d’un "véritable enjeu de civilisation". Cet enjeu dépasse la langue en elle-même pour englober notre culture, notre Histoire, en un mot : notre identité. "En dévalorisant notre culture, porteuse de valeurs morales, nous portons atteinte à la civilisation réunionnaise. Nous sommes en train de la détruire, cela va nous mener à une impasse", conclut Mickaël Crochet, ajoutant ainsi une dimension supplémentaire à La Réunion des impasses.
Eiffel
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