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L’instant éducation
14 mars 2013
Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale présentera cette semaine son projet de loi sur la refondation de l’école. Son souhait est de lutter contre le décrochage scolaire. Il a annoncé vouloir réorganiser l’enseignement primaire pour éliminer les différences de niveau scolaire. Mais quelle est la part de l’école dans le décrochage scolaire ? L’organisation du système scolaire est-elle le seul facteur de la réussite des élèves ?
Le professeur Pierre Duriot, auteur de Ne portez pas son cartable (l’Harmattan, 2012) a accordé une analyse au quotidien Atlantico. Il y décrit les causes l’échec scolaire. Selon lui elles sont de trois ordres.
D’abord le trouble psycho-affectif
- Selon lui pour réussir à l’école l’enfant doit être capable d’accepter les contraintes et l’autorité des adultes. À l’école, il faut pouvoir accepter de faire des choses que l’on n’a pas envie forcément de faire. L’enfant qui n’a pas été habitué aux contraintes se retrouvera donc dans une situation d’inadaptation au système scolaire qui reste très cadré.
L’autre cause serait d’ordre économique
- Les élèves issus de milieu socio-économique défavorisés sont les plus touchés par le décrochage scolaire. La situation socio-économique et socio-culturel des enfants influerait sur l’état d’esprit des élèves. Pour un enfant dont les parents ont toujours été au chômage, le fait d’aller à l’école pour avoir un travail plus tard n’a pas de sens. Or l’enfant a besoin de donner du sens à ce qu’il fait pour pouvoir s’investir et espérer réussir. A contrario, l’accès à la culture (le théâtre, le cinéma, les bibliothèques et médiathèques…) offrirait aux enfants une plus grande ouverture d’esprit et des connaissances qui lui seront très bénéfiques dans son parcours scolaire.
Enfin, la dernière cause serait liée à l’école
- Notre système scolaire ne serait adapté qu’aux gens qui le connaissent. Le programme scolaire et son application exigeraient une trop grande capacité d’abstraction, trop tôt. Il faudrait plus de pratique par expérimentation ou l’enfant apprend en manipulant (la méthode de « la main à la pâte »).
Actuellement, La France est l’un des pays les plus touchés par l’échec scolaire. Parmi les pays de l’OCDE la France est à 20% d’échec ce qui est très mauvais. Dans le classement mondial de l’apprentissage de la lecture, la France n’est classée que 29e loin derrière la Chine, la Finlande, la Russie, l’Amérique, Taïwan... L’échec scolaire concerne surtout les classes sociales les plus défavorisées. Donc notre système scolaire produit, non seulement de l’échec, mais contribuerait aussi à renforcer les inégalités sociales.
Ainsi, si le gouvernement veut juguler l’échec scolaire il devra également s’atteler à faire baisser les inégalités sociales, la précarité, la misère... etc, tous ces facteurs qui influent sur la réussite ou l’échec des enfants.
Julie Pontalba
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