A partir du mois de juillet pour certaines formations, puis août et septembre pour d’autres, l’ILOI met en place, avec le concours de l’ARGFP - organisme collecteur pour la formation professionnelle - un volet de formation continue dans les domaines de l’infographie (2 et 3D), des multimédias (création de site web, création de blog...) et de l’audiovisuel (prise de vue, son et montages). Harry Payet, délégué général de l’ARGFP/OPCALIA Réunion, intervient comme interface auprès des entreprises. « L’ARGFP est un organisme paritaire gérant plusieurs fonds, dont le fonds national pour tous les métiers de l’audiovisuel. L’ILOI est un partenaire pour les entreprises de ce secteur et c’est l’information que je vais leur faire passer », a expliqué Harry Payet.
Ce nouveau Département répond à la nécessité pour chacun de prolonger sa formation « tout au long de la vie », comme l’organise la loi du 4 mai 2004. Et dans ce cadre, il importe de pouvoir offrir aux cadres et personnels salariés des entreprises, « une formation régulière, adaptée et souple, pour maintenir les compétences à leur meilleur niveau dans des domaines qui évoluent vite », a ajouté Alain Séraphine, directeur de l’ILOI.
Concrètement, l’ILOI ouvre vingt-cinq modules, qui sont autant de « petites offres pointues », soit des stages de 21 heures (trois jours), pour des groupes constitués à partir de 8 personnes (voir les intitulés des stages ci-contre). Les stages peuvent avoir lieu à l’ILOI, en externat ou au centre d’hébergement de Dos d’Ane rééquipé (une quarantaine de lits et toute la logistique), en week-end ou en semaine.
Pour l’Institut de l’Image de l’Océan Indien, dont la réputation n’est plus à faire dans le domaine de la formation initiale aux métiers de l’image - métiers dans lesquels il a acquis une expertise reconnue et de plus en plus validée internationalement - cette nouvelle ouverture vise à permettre des “remises à jour” dans des métiers qui évoluent en permanence.
C’est aussi un nouveau pas vers la mise en place de l’Institut pluri-partenarial FAC (Formation des Autodidactes et des Cadres), dont le rêve est de permettre une construction et un partage des savoirs, entre tous et pour tous, à tous les âges et quels qu’aient été les parcours. Pour Alain Séraphine, « ce qui était une utopie du temps de l’abbé Grégoire - co-fondateur du Conservatoire national des Arts et métiers (Ndlr) - est devenu possible, deux ou trois “révolutions technologiques” plus tard ».
C’est le projet de la FAC du Port - portée par l’ILOI entre autres partenaires - et ce n’est pas le dernier pari de cette pépinière à images dont les réalisations commencent à être connues très au-delà de La Réunion et, jusqu’à présent, ont réussi à placer notre île parmi les éléments de tête dans la production multimédia mondiale.

P. David