
C’était un 30 juin
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Éducation
29 novembre 2007
L’académie de La Réunion présente les chiffres de l’orientation et de l’affectation de la classe de sixième à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Premier dossier des “données académiques 2007”, il sera suivi de cinq autres dossiers statistiques, sur l’orientation en collège (en 6ème et en 4ème), de l’orientation et de l’affectation en 3ème et en 2nde, des admissions en 1ère professionnelle et en 1ère d’adaptation, et de l’admission en Classe préparatoire aux grandes écoles, en Section de techniciens supérieurs, en diplôme de comptabilité et de gestion et en Institut universitaire de technologie. Nous n’attendons que cela. Des chiffres !
Il est commode de balancer des chiffres tous azimuts pour confondre les parents d’élèves et toute la populace. On croirait les données académiques, complètes, interprétées, utiles. Mais bon ! Il est si aisé de traduire le manque criant de moyens pour l’éducation réunionnaise. Manque de personnels éducatifs et d’encadrement, infrastructures souvent obsolètes, illettrisme, échec scolaire... cela fait maintenant partie de l’actualité. Les Réunionnais le savent bien. Notre système éducatif peut mieux faire.
Depuis bien longtemps, on nous bassine avec l’accroissement du niveau de qualification des Réunionnais, alors que le chômage porte des valeurs record dans l’ensemble français et européen. Il est anormal que ces données ne donnent au pourcentage près le taux de sortie du cursus scolaire. Certes, on y lit les taux de redoublement, les taux de passage, les diverses orientations sont bien indiquées. Sauf disais-je, le taux de sortie du cursus scolaire. Pourquoi ne pas dire haut et fort le nombre d’élèves qui quittent l’école, sans diplôme, victimes de l’échec scolaire ? Autre chose : il aurait été plus rigoureux de ne pas se limiter qu’au secondaire ? Comment comprendre des chiffres qui se rapportent au secondaire, sans d’abord s’interroger sur ceux se référant aux études primaires ? Voilà qui est dit.
Une priorité !
On redouble plus en sixième en 2007 qu’en 2003 ? La population scolaire n’était sûrement pas la même en 2003. En 2007, sur 14.438 élèves de sixième, 12.781 d’entre eux entraient en sixième, soit 11.5% de redoublants, alors que le taux de redoublement ne dépassait pas la barre du 9% en 2003. Dommage que le Recteur n’interprète pas ses données. Comment explique-t-il cette évolution, qui semble négative d’un premier abord ? Ce serait intéressant de le savoir. Le taux de passage de la 4ème à la 3ème est certes plus rassurant. Avec 94.5% de taux de passage en 3ème, on ne peut que se féliciter de cette réussite. A se demander où est le lièvre. Mais ne soyons pas si médisants. Quoique, à bien y regarder, on pourrait encore dire que l’année 2003 fut décidément le bon cru, avec seulement 4.4% de redoublement, alors que 4 ans plus tard le taux de redoublement se positionne à 1 point supplémentaire. Mais ne soyons pas médisants.
Orientation en fin de troisième ? Les élèves réunionnais privilégient, c’est un fait, les secondes générales et technologiques, mais la voie professionnelle attire tout de même 6.530 élèves, toutes 3èmes confondues. Le redoublement et la réorientation (allez savoir pourquoi ?) restent élevés après la classe seconde. 11.9% de réorientation, 11.9% de redoublement, ce sont des chiffres assez conséquents, même si l’on sait que 76.3% des lycéens de seconde passent en première. Le Recteur Paul Canioni prône une meilleure prise en compte de la diversité des élèves. On réoriente beaucoup en fin de seconde. Ce serait un axe prioritaire de sa politique éducative. Pour cela il faudrait fortement revoir le nombre de professeurs. À moins que l’on s’appuiera une fois de plus sur des contractuels, question de payer moins cher ?
Question d’orientation !
Il est vrai qu’il est périlleux pour l’élève lui-même, tout comme pour les équipes des Centres d’Information et d’Orientation (CIO), de définir quel sera l’avenir professionnel de l’élève. Cet avenir se dessine avec des opportunités, le contexte économique du moment. On s’étonne tout de même que les sections d’apprentissage ne soient pas totalement au diapason avec les besoins du tissu économique, des demandes du marché du travail. Voilà ceux qui se lancent dans la gestion, sans même savoir ce qu’ils veulent faire plus tard de leurs acquis scolaires, de leurs diplômes.
D’autres se lancent dans des cursus absolument désuets, dépourvus de tout intérêt pour le marché du travail. Certes, la jeunesse réunionnaise a fait le choix de la professionnalisation, s’orientant conséquemment vers la voie professionnelle. Mais là encore, il faut noter un manque de places. 3077 candidatures à la première année du CAP, pour seulement 1853 places. 5303 demandes d’inscription dans une seconde professionnelle, pour 4686 places. Bref ! Si la priorité académique est d’accroître la qualification de la jeunesse réunionnaise, que les moyens suivent ! Cela permettra de ne pas casser la dynamique d’apprentissage d’un élève, contraint de suivre une seconde générale, alors qu’il souhaitait s’inscrire dans une classe de BEP, plus professionnalisante ? Apparemment, la tendance est la même après l’obtention du baccalauréat. Les bacheliers optent pour les sections de techniciens supérieurs, pour le côté professionnel du diplôme, ce qui ne leur enlève pas la possibilité d’intégrer par la suite, un cursus plus universitaire. Reste alors une question : les chiffres disent que les élèves privilégient la voie professionnelle. Qu’attend-on pour leur donner satisfaction, avec des établissements à grande capacité d’accueil, gracieusement pourvus en personnels éducatifs et TOS ?
Bbj
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