
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Visite ministérielle à La Réunion
20 août 2010
Dans un communiqué diffusé hier à la presse, l’UNEF constate que la rencontre avec un conseiller du ministre de l’Éducation n’a pas permis de clarifier la situation sur de nombreux points.
« Suite à l’audience avec le conseiller du ministre Chatel, Serge Fuster chargé du Budget, l’UNEF Réunion regrette de n’avoir toujours pas été reçue par le ministre de l’Éducation nationale. Cette rencontre visait à aborder tout d’abord, la mise en place et le versement du dixième mois de bourse, de nos inquiétudes au sujet de la masterisation de I’IUFM et des dangers liés de fait à la LRU. D’autre part, nous avons aussi abordés la question des suppressions de postes dans l’Éducation nationale et enfin nous avons tenu à lui faire part de notre indignation face aux propos racistes tenus par un enseignant récemment. Toutefois, bon nombre de points restent encore à éclaircir.
Le dixième mois de bourse promis aux étudiants dès cette rentrée universitaire a été le premier thème abordé, aucune réponse n’a pu être donnée dans le sens où le détachement du ministère de l’Éducation nationale et de celui de l’Enseignement Supérieur est désormais effectif. L’UNEF Réunion pensait cependant que le ministre Chatel, membre du gouvernement Sarkozy aurait pu fournir aux étudiants Réunionnais un état d’avancement du dossier. Il n’en est rien.
Pourtant lors du dernier Conseil d’administration de notre université en date du 8 juillet 2010 les administrateurs de l’Université de La Réunion avaient voté à l’unanimité le dixième mois de bourse en voyant que l’établissement remplissait largement les critères imposés par la ministre Valérie Pécresse dans son cahier des charges. L’UNEF Réunion dénonce le renvoi de balle au ministère de l’Enseignement Supérieur au sujet de cette mesure gouvernementale.
Manque de transparence
Lors de notre première rencontre avec ce conseiller technique, nous l’avions informé du danger de cette réforme qu’il apprenait alors. Aujourd’hui, nous lui annoncions les conséquences désastreuses qui ont suivi, et des spécificités de notre université qu’il ignorait jusque-là. Après un exposé des faits, il a tout de même été admis que cette situation était anormale.
Les diverses dérives que I’UNEF avait dénoncé depuis la parution des décrets sont finalement avérées, les difficultés liées à la double sélection pénalisent les étudiants qui se retrouvent recalés en grand nombre. Ce conseiller technique a bel et bien reconnu que des conséquences terribles en découlaient. Dans cette affaire, la LRU n’est pas étrangère et on constate clairement la dangerosité de l’autonomie des universités avec cette adaptation locale d’un texte national. Une université somme toute petite comme celle de La Réunion est fortement touchée par cette réforme qui accentue les inégalités, la concurrence et creuse l’écart avec les autres universités françaises.
Alors que le gouvernement avait, à ce moment-là, fait la sourde oreille, reconnaîtrait-il finalement, mais tardivement ses torts au détriment des premiers concernés : les étudiants ?
En parallèle, I’UNEF Réunion a eu à cœur de dénoncer le manque de transparence dans les mises en application des différentes réformes qui, en plus d’être brutales sont floues. Le gouvernement Sarkozy et ses réformes aussi successives que ses ministres de l’Éducation nationale s’obstinent à enchaîner des réformes illisibles, injustes et inadaptées.
Les suppressions de postes
Aux interrogations qui touchent le sujet sensible des suppressions de postes, le conseiller a mis en avant le fait que les fermetures de classe ne signifiaient en aucun cas des suppressions de postes. Dans ce cas, la réciproque devient parlante ! Les ouvertures de classes ne seraient donc pas synonymes de création de poste ? (Faudrait-il alors s’en féliciter à chaque rentrée scolaire comme c’est cas actuellement ?).
De plus, l’UNEF Réunion déplore les objectifs de récession budgétaire du gouvernement alors qu’un manque criant de moyens existe d’ores et déjà dans l’enseignement. Le maintien de ce plan de rigueur a déjà des conséquences redoutables.
La solution première à l’échec scolaire serait l’augmentation du taux d’encadrement, mais qu’en adviendrait il avec cette politique destructrice et inconsciente menée dans ce domaine.
Un cas psychiatrique !
Enfin, nous lui avons rappelé le cas inquiétant de ce professeur qui a récemment tenu des propos racistes et choquants. L’UNEF Réunion s’indigne face à des paroles xénophobes qui stigmatisent la société réunionnaise et ancrent les stéréotypes d’une ère coloniale dans une République française où tous les Hommes naissent libres et égaux !
À cela, Serge Fuster nous précise que cet individu relève d’un cas psychiatrique et qu’il n’occupait plus ses fonctions depuis le mois de novembre 2009.
Néanmoins, de tels agissements de la part d’un fonctionnaire d’État demeurent inexcusables et I’UNEF Réunion comprend le vif émoi et l’inquiétude que ce genre d’événements peut susciter dans les familles réunionnaises
À la veille de la rentrée universitaire 2010, I’UNEF Réunion demeure anxieuse en voyant se succéder des mesures gouvernementales plus insensées les unes que les autres alors qu’aucune amélioration n’a été ressentie. C’est un premier constat dur que nous dressons là, malgré les efforts qui sembleraient avoir été consentis, les doutes demeurent entiers. Et c’est dans cet état d’esprit que de nombreux jeunes retourneront dès la semaine prochaine sur les bancs des amphithéâtres de l’Université de La Réunion ».
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