Imapct des mesures sanitaires sur la santé physique et mentale des enfants

L’Union pour la Protection et la Santé des Enfants exige que l’école soit un "lieu prioritaire" à préserver en cas de coupures d’électricité.

6 décembre 2022

L’Union pour la Protection et la Santé des Enfants a envoyé un courrier à l’attention de Monsieur Pap Ndiaye, Ministre de l’Education Nationale, afin de l’alerter

L’Union pour la Protection et la Santé des Enfants a interpellé sur le ministre sur les dommages causés par les mesures sanitaires sur la santé physique et mentale de très nombreux enfants de France et qui sont avérés par tous les professionnels de santé. Nous vous avons interpellé à plusieurs reprises, notamment par un courrier adressé à la rentrée scolaire 2022/2023, sans réponse de votre part à ce jour.

Dans le bulletin officiel de rentrée 2022/2023, le ministre a reconnu la détresse et la fragilité psychologique des enfants, situation catastrophique confirmée par le récent rapport publié par l’UNICEF. Il avait alors défini comme priorité de considérer le bien-être des élèves pour cette année scolaire et appelez à une veille accrue à leur santé mentale.

Alors qu’en plus du droit à l’instruction, la nécessité d’apporter à chaque enfant un repas sain par jour et l’explosion des violences intra familiales ont été des arguments forts pour la réouverture des écoles pendant la pandémie, il est indispensable pour l’union de garantir à chaque enfant scolarisé en France l’accès quotidien à l’école, lieu d’instruction et de vivre ensemble, avec lumière et chauffage.

La décision du ministre de fermer les établissements scolaires en cas de coupures d’électricité est donc un non-sens absolu, contraire à votre engagement de prise en compte de l’intérêt supérieur des enfants, ce qui nous indigne fortement.

En tant que parents et professionnels de la santé et de l’enfance, nous alertons sur les conséquences d’une telle décision. Une nouvelle désorganisation des repères des enfants serait très préjudiciable pour eux. Mais aussi et surtout les maintenir ainsi dans un environnement permanent de peur est contraire à leurs besoins physiologiques et développementaux qui requièrent un contexte sécurisé, confiant, et stable. Ils ne doivent en aucun cas subir les décisions irresponsables des adultes, selon le courrier de l’Union pour la Protection et la Santé des Enfants.

Il est urgent qu’un principe de précaution soit appliqué et que les enfants ne soient plus la variable d’ajustement des politiques publiques. Les enfants d’abord !

L’Union pour la Protection et la Santé des Enfants demande que les Écoles - Collèges et Lycées - soient, comme les hôpitaux, des lieux protégés, au fonctionnement jugé essentiel, c’est-à-dire NON CONCERNÉS par les délestages électriques.

A la lumière des expertises dont l’Union pour la Protection et la Santé des Enfants dispose, nous sollicitons de nouveau une entrevue en urgence, afin de mettre notre expertise à votre disposition et instaurer un dialogue constructif et factuel. Ensemble, l’Union compte élaborer des solutions pour le bien-être des enfants.

Les signataires sont

  • L’Union pour la Protection et la Santé des Enfants
  • Association Enfance et Libertés
  • Association Les Mamans Louves
  • Association SOS Education
  • Collectif National des Orthophonistes de France
  • Collectif de professionnels de la santé mentale Conscience Santé Liberté
  • Collectif de Santé Pédiatrique
  • Marie-Estelle Dupont Psychologue clinicienne, spécialisée en psychopathologie, neuropsychologie, psychosomatique.

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