
C’était un 30 juin
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14 mai 2008
L’île de La Réunion compte aujourd’hui un atout de poids dans sa révolution technologique. Hier, les personnalités politiques, économiques, scientifiques ainsi que des étudiants inauguraient le Pôle technologique universitaire.
L’Université comptait seulement 2.000 étudiants en 1982, ils sont plus de 12.000 aujourd’hui. Le parc immobilier de l’Université s’élève quant à lui à 100.000 mètres carrés en 2008. En 2013, l’Université comptera 50.000 mètres carrés de plus. C’est pour penser à l’avenir des étudiants. Voilà qui devrait les intéresser, et notamment de ceux de la Faculté des sciences.
A la Technopôle de Sainte-Clotilde, l’Université dispose aujourd’hui d’un complexe de haute technologie, étendu sur 6.000 mètres carrés. Le projet a coûté 17 millions d’euros, et c’est un véritable outil au service des étudiants en quête de professionnalisation. C’est surtout un site privilégié pour la recherche, en phase avec les demandes des entreprises. L’offre de formation va davantage vers la professionnalisation. C’est un axe central du discours d’inauguration de Serge Svizzero qui se félicite de l’aboutissement d’un tel projet, « emblématique de l’Université de proximité », ouvert au monde de l’entreprise. Il listera entre autres la réforme LMD, les 8 Licences professionnelles, les Instituts universitaires de technologies à Saint-Pierre et aujourd’hui à Saint-Denis, la Validation des acquis de l’expérience, les écoles d’ingénieurs, en agro-limentaire par exemple. C’est d’ailleurs une première à La Réunion, et dans l’Outre-mer.
En 2009, l’Université de La Réunion accueillera aussi son école d’ingénieurs en informatique et en télécommunication.
L’Université a donc son interface lui permettant l’étroite collaboration avec l’entreprise. Déjà, elle peut se féliciter de bénéficier de la technologie du cyclotron. C’est certain, notre île a des outils intéressants, des moyens exceptionnels. « Il faut maintenant que cela profite aux étudiants réunionnais. Il y aura certainement des emplois qui devront être créés pour faire tourner cet établissement imposant. J’aimerais que l’on valorise le savoir-faire des étudiants réunionnais », fait remarquer un étudiant en Mathématiques appliqués.
Un outil pour La Réunion, pour la coopération régionale !
D’une voix commune, les institutionnels, représentants des collectivités territoriales se sont félicités de cet établissement, au service du rayonnement des Réunionnais, et de la recherche réunionnaise. Ainsi, du bout d’un petit caillou de l’océan Indien, on pourra afficher de grandes découvertes. Les étudiants devront s’approprier cet espace de professionnalisation, toujours en phase avec l’évolution du monde de l’entreprise, et donc du travail. La CINOR, partenaire privilégié, s’exprime en faveur du développement des filières porteuses d’emplois, soucieuses des défis encore à venir. L’Université a entrepris de jouer le jeu de la professionnalisation. Espérons que cela sera au profit de la recherche, que l’on tirera toujours vers le haut. C’est un pré-requis pour un pôle de compétitivité. C’est une première étape, que la CINOR compte soutenir.
Il reste à créer le parc Technopôle 2, près de l’aéroport de Gillot. L’Université y a sa place.
Annick le Toullec, représentante du président du Conseil régional, note que les différents partenaires concentrent leurs efforts pour le développement de l’enseignement supérieur, et pour la recherche. Les projets structurants et ambitieux sont soutenus, et notre île devient inéluctablement une plate-forme européenne de technologie avancée dans l’océan Indien, moderne et ouverte. Cela ira dans le sens d’une meilleure croissance économique pour notre île, à plus ou moins long terme. « Cette démarche s’inscrit aussi dans le cadre stratégique de la coopération régionale, marquée par le développement inégal des pays voisins », insiste Annick le Toullec. Notre île ne pouvait se dédouaner de la valorisation de ses ressources technologiques, d’un espace indocéanique de plus en plus compétitif.
Bbj
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