La bonification Outre-mer maintenue

23 octobre 2004

Plusieurs syndicats du secondaire se félicitent d’une victoire remportée sur le gouvernement : ce dernier a reculé sur la modification du barême des mutations.

"Les syndicats de la FSU du second degré (SNES, SNEP, SNUEP) se félicitent du rétablissement des 1.000 points pour les originaires dans le cadre des mutations des personnels enseignant, d’éducation et d’orientation du second degré, tout en regrettant que ne soient pas pris en compte les centres des intérêts matériels et moraux", affirme un communiqué diffusé hier par la Fédération syndicale unitaire.
"Pour la première fois de son histoire, le ministère doit réécrire la note de service sur les mutations qui aurait dû être publiée le 21 octobre, mais qui a été repoussée au 4 novembre" précisent les syndicalistes qui notent avec satisfaction que "l’ensemble de la première mouture (les 850 points accordés à tous) est ainsi abandonné".
"C’est un véritable recul de la part du ministère de l’Éducation nationale. et une victoire pour les personnels grâce au combat mené par les organisations syndicales", précise le communiqué.
Même satisfaction pour le SGEN-CFDT pour qui "le recul du ministère sur cette disposition est le fruit d’un combat solidaire et collectif". Le SGEN rappelle qu’il n’a cessé "d’intervenir (...) pour obtenir le retrait d’une disposition qui se serait traduite pour de nombreux collègues par une impossibilité d’obtenir une affectation à La Réunion", en particulier pour des stagiaires et pour de "nombreux collègues en poste en métropole souhaitant rentrer travailler au pays".


Le carburant augmente aussi pour les enseignants

La hausse des tarifs du carburant a amené le gouvernement à prendre des mesures envers plusieurs corporations astreintes, de par leur profession, à des déplacements.
Le SE-UNSA attire l’attention du ministre de l’Éducation nationale par un courrier de son secrétaire général le 18 octobre sur la situation des personnels enseignants qui, dans le cadre de leurs fonctions, sont contraints également à se déplacer pour les besoins du service. Ils doivent le faire en utilisant leur véhicule personnel, dont ils remplissent le réservoir sur leurs propres fonds, avec un carburant pour lequel ils ne bénéficient pas de tarif privilégié.
Le SE-UNSA a demandé au ministère de rouvrir le dossier des frais de déplacement, qui se pose de façon récurrente. Il est urgent de prendre des mesures pour les collègues touchés de plein fouet par cette difficulté économique. Il n’est pas admissible en effet que, pour des missions relevant de leurs fonctions professionnelles, des personnels puissent en être réduits par l’administration à autofinancer leurs déplacements.


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