Brevet d’animateur culturel

La culture de l’animation : c’est l’impro qui compte

18 décembre 2004

Treize jeunes animateurs, actuellement en formation, pourront mettre en pratique leurs nouveaux outils d’expressions et d’animation. Une expérience passionnante qui leur permettra d’accompagner des projets culturels et d’ouvrir les pratiques artistiques à l’ensemble de la population.

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La formation est unique en son genre sur le territoire national. En partenariat avec la Ligue d’improvisation réunionnaise, le CREPS (Centre régional d’éducation populaire et de sports de La Réunion) délivre une formation d’animateur culturel option théâtre d’improvisation.
Moringue, danse, écriture, théâtre, improvisation : en 6 mois, les 13 candidats au brevet d’état d’animateur technicien et d’éducation populaire (BEATEP), âgés entre 22 et 24 ans, ont pu recevoir un apprentissage théorique d’un panel éclectique d’expressions artistiques.
Reste pour eux à les mettre en pratique lors d’un stage de 120 heures en entreprise qui leur permettra, après agrément, d’obtenir le diplôme tant attendu, susceptible de leur ouvrir de nouveaux horizons dans le secteur de l’animation.

Atelier d’écriture collective

Durant la première tranche de cette formation, ces futurs professionnels de l’animation culturelle (qui exercent déjà au sein d’offices municipaux ou de lycées dans le cadre de contrats d’éducateurs locaux) ont participé à la réalisation du premier festival de théâtre amateur à La Réunion pour un premier groupe, alors que le second s’est lancé dans les championnats de France junior d’Improvisation théâtrale, en liaison directe avec des groupes d’“impro” de Métropole.
Une expérience riche et motivante qui a poussé ces jeunes à se dépasser, comme le souligne Bernard Wicher, du service communication du CREPS. Ils ont également participé à un atelier d’écriture collective, dont le scénario final pourrait faire l’objet d’une pièce, voire d’une édition avec le concours du Centre régional de documentation pédagogique.
Nous espérons pouvoir apprécier le talent de ces jeunes animateurs culturels d’ici trois mois et la remise de leur BEATEP.

Estéfany


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