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La Réunion et le Québec commencent à bien se connaître. Depuis quatre ans, les missions officielles se multiplient dans un sens comme dans l’autre. De plus en plus de Réunionnais décident de compléter leur formation dans les établissements québécois.
Aujourd’hui, de 9 heures à midi, la délégation organise une séance d’information grand public en présence d’une partie de la délégation québécoise qui se tient à l’amphithéâtre Isautier au Centre consulaire de Formation de la CCIR. Simultanément, l’autre partie de la délégation donnera une conférence à l’université dans la salle D1, amphithéâtre de la faculté de Droit et d’Économie. Durant l’après-midi, la délégation se divisera en trois groupes qui se rendront dans plusieurs lycées de Saint-Denis et de Saint-Paul.
Dès demain, des entrevues individuelles auront lieu à la Chambre de commerce et d’industrie toute la journée, et les visites dans les lycées se poursuivront. Jeudi une nouvelle séance d’information grand public aura lieu à la CCIR, mais dans le Sud de l’île cette fois, suivie de plusieurs visites dans les lycées de Saint-Pierre, du Tampon et de Saint-Joseph, y compris dans les lycées professionnels. De nouvelles entrevues individuelles seront possibles vendredi à la CCIR.

L’embarras du choix

Quelles formations, accessibles aux Réunionnais, les Québécois sont-ils venus promouvoir ? La liste est longue, sans être exhaustif, voici un premier panel : design d’intérieur, écologie appliquée, gestion de commerces, gestion de l’imprimerie, graphisme, photographie, production horticole et environnementale, soins infirmiers, techniques d’aquaculture, d’architecture navale, d’éducation à l‘enfance, d’éducation spécialisée, techniques d’intégration multimédia, de bureautique, de comptabilité et de gestion, de diététique, de génie mécanique, de l’informatique, de la logistique du transport, de plasturgie, techniques de production manufacturières, de l’électronique industrielle, de la transformation des aliments, technologie de maintenance industrielle, technologie du génie civil, technologie minérale, technologie physique, transformation des produits de la mer...
Neuf collèges d’enseignement général et professionnel, Cégep (équivalents de nos IUT), sont représentés au sein de la délégation et proposent leurs formations. S’y ajoutent encore les universités du Québec à Rimouski et à Trois-Rivières. À chacun de faire son choix, tout en sachant que les opérateurs de la mobilité et le Conseil régional apportent un soutien important à cette expérience. À l’issue de la formation, un autre choix peut se poser : revenir à La Réunion ou travailler au Québec.

Eiffel

Treize établissements représentés

La délégation québécoise comprend des représentants importants du ministère des Relations avec les citoyens et de l’immigration. Le chef de la délégation est Yvan Bourgeois, directeur du bureau d’immigration du Québec à Paris. Il est accompagné de Denise Lecavalier, directrice des politiques et programmes d’immigration familiale, sociale et humanitaire. Clémence Marchand, conseillère installée à La Réunion, participera aussi aux rencontres.
Des représentants de la conférence régionale des élus du Bas-Saint-Laurent (équivalent de notre Conseil régional) font partie de la délégation, il s’agit de Gabriel Auclair, adjoint à la direction, et de Jean-Pierre Clermont, chargé de projet.
Les représentants des établissements d’enseignement sont les plus nombreux, ils sont treize, venus présenter différents CEGEP, celui de la Gaspésie et des îles, celui de Matane, celui de la Pocatière, le Cégep de Beauce-Appalaches, celui de Rimouski, celui de Thedford, ainsi que les universités du Québec à Rimouski et à Trois-Rivières. S’y ajoutent les représentants de l’Institut de technologie agroalimentaire et de l’Institut maritime du Québec.