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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Questions sur le plan de rattrapage, la place du créole à l’école et le calendrier scolaire
9 mars 2016
Suite à la nomination de Velayoudom Marimoutou, la FSU-Réunion présente ses revendications dans un communiqué diffusé hier.
La FSU Réunion plaide depuis des années pour que les postes disponibles dans les Services Publics de La Réunion puissent être occupés par des candidats issus de notre territoire. Il s’agit bien de dire que si des compétences réunionnaises existent, elles doivent être valorisées.
C’est pourquoi elle s’est battue aux côtés des enseignants mutés en métropole et continuera à le faire puisque le ministère n’ouvre toujours pas assez de postes au mouvement malgré les besoins. La FSU a été une des premières organisations syndicales à défendre le principe d’une priorité pour les mutations dans le cadre d’un barème transparent, ce qui s’est traduit par l’inscription du Centre des Intérêts Matériels et Moraux (CIMM) dans le projet de loi « Déontologie ». Il reste toutefois limité aux enseignants du secondaire et aux agents des Finances Publiques. La FSU défend son extension à tous les fonctionnaires soumis à un mouvement national de mutation.
La nomination de Velayoudom Marimoutou est historique puisque c’est la première fois que La Réunion aura un recteur issu de son territoire. Nous ne pouvons que nous en réjouir. Au-delà du symbole, elle constitue une formidable opportunité pour notre académie.
En matière de politique éducative, la FSU revendique une série de mesures qui jusqu’à présent ont rencontré bien peu d’écoute de la part de l’administration :
Nous demandons depuis des années un plan de rattrapage en postes - personnels techniques, administratifs, de santé et sociaux, d’éducation, d’enseignement - pour faire face aux retards considérables et aux problématiques d’échec scolaire et d’illettrisme, dont les taux sont bien supérieurs aux taux métropolitains. C’est un enjeu d’égalité territoriale. Pour la rentrée prochaine et au vu des dotations connues, nous craignons qu’une fois de plus des postes restent vacants dans de nombreuses disciplines et secteurs et que les moyens en remplacement soient toujours notoirement insuffisants pour assurer la continuité du service public d’éducation.
Le créole doit prendre la place qui lui revient dans l’enseignement. Au même titre que la nomination du recteur, il est urgent qu’un geste fort permette enfin la reconnaissance de la langue réunionnaise. Elle est encore trop peu prise en compte dans notre académie où son enseignement reste marginal. En outre, la réforme du collège menace son existence même dans les quelques collèges où elle existe.
Formidable outil de réussite et vecteur d’apprentissage de la culture réunionnaise, la langue régionale doit être proposée dans toutes les écoles, collèges et lycées.
Cela passe par une politique volontariste de l’institution et l’ouverture d’un plus grand nombre de postes au Capes de créole. Une première étape pourrait déjà consister à donner des heures de créole à tous les enseignants de LCR en poste, beaucoup d’entre eux étant en effet cantonnés à l’enseignement de leur seconde discipline.
Les infirmièr/es scolaires doivent être en nombre suffisant pour faire face aux besoins, bien supérieurs à ceux de métropole. En outre, ils/elles ne peuvent se voir imposer des missions qui ne sont pas les leurs. Ils/elles doivent pouvoir se consacrer entièrement à leur cœur de métier qui repose sur un partenariat renforcé avec les équipes éducatives.
Le ministère ne tient pas compte de l’éloignement dans le calcul de la dotation aux universités. Ainsi le coût des déplacements pour les missions ou celui du matériel pédagogique et de recherche pèsent plus lourdement sur le budget de l’université de La Réunion. Le « manque à gagner » a été chiffré à 2,5 millions d’euros. Il est urgent de prendre en compte cette problématique et d’y répondre. C’est là aussi un enjeu majeur d’égalité territoriale.
Chacun est conscient que les fortes chaleurs et les difficultés routières dues aux fortes pluies de la saison sont préjudiciables aux apprentissages mais aussi à l’accès à certains établissements scolaires. Le calendrier actuel, de plus en plus identique à celui de métropole, est inadapté. La coupure de décembre-janvier est par ailleurs un non-sens pédagogique. La proposition d’un calendrier climatique ne peut pas être simplement rejetée d’un revers de la main. Un véritable débat non partisan et centré sur l’intérêt premier des élèves doit être sérieusement mené. Il y a urgence. De même il est urgent de se pencher sur l’état du bâti scolaire, en particulier dans le primaire.
Tous nos établissements scolaires devraient disposer des moyens de l’Éducation Prioritaire avec des classes à effectifs réduits et davantage de personnels. C’est un enjeu de développement, dans une région où la jeunesse représente 50 % de la population et où les besoins de formation sont importants face à un taux de chômage très élevé.
Sur ces sujets, la FSU compte sur le nouveau recteur pour porter une attention fine à ces problématiques spécifiques dans le cadre d’un dialogue véritable qui se traduise dans les faits.
FSU-Réunion
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