Études spatiales

La fusée UCG-05 lancée avec succès avec la contribution de Science Sainte-Rose

6 août 2005

Treize ans après en avoir été l’un des organisateurs nationaux, c’est en simple membre d’un club japonais (le ’Uuchu Club Gifu’) que Guy Pignolet est retourné récemment à La Courtine, au fond de la Creuse (dans le centre de la France), pour la campagne annuelle de lancement de fusées expérimentales organisée par le CNES (Centre national d’études spatiales) et par l’association Planète Science.

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Le "Uuchu Club Gifu" (en français : "Club Spatial de Gifu") s’est rendu fin juillet du Japon à La Courtine avec une délégation de onze membres conduits par l’ingénieur Kenji Ogimoto, pour lancer avec succès la fusée bi-étage, haute de plus de deux mètres, construite par des étudiants de l’Université de Gifu. À noter que plusieurs d’entre eux sont venus à La Réunion dans le cadre de l’Expo Science Océan Indien 2004, et que le nom de notre île figure à plusieurs reprises dans l’article du "Gifu Shimbun", le journal de Gifu, qui présentait le projet UCG-05.
Cette fusée, qui a fait l’admiration de tous les clubs français, emportait un "quasi-satellite" autonome muni de deux appareils photo numériques pour l’observation de la végétation au sol. La fusée a été lancée le vendredi 29 juillet 2003, en présence de personnalités du CNES et de M. Tomofumi Ono, l’un des représentants parisiens de l’agence spatiale japonaise Jaxa.
Après être montée à une altitude de près d’un kilomètre, les éléments de la fusée sont redescendus sous parachute dans les bois du camp militaire de La Courtine, où ils ont pu être retrouvés et récupérés en excellent état le dimanche 31 juillet. Il ne reste plus à l’équipe, dont la plupart des membres sont retournés au Japon aujourd’hui, qu’à transcrire les images enregistrées pendant le vol et à en tirer des interprétations.
Après ce succès, auquel l’association Science Sainte-Rose a modestement contribué auprès des autres institutions et entreprises qui ont aidé la réalisation du projet et le voyage en France, le Club Spatial de Gifu envisage déjà des suites, avec une fusée expérimentale plus simple emportant une esquisse de satellite plus élaborée. Cette démarche devrait dans les prochaines années aboutir à la réalisation d’un vrai satellite, peut-être en coopération avec les experts amateurs que compte notre région, des amateurs qui rappelons-le, ont déjà à leur palmarès le premier satellite collégien du monde.

(source : Science Sainte-Rose)


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