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Incidents à l’école Hégésippe Hoarau
20 novembre 2012
Suite aux évènements survenus à l’école Hégésippe Hoarau vendredi dernier, à savoir des menaces et injures de parents d’élèves contre des personnels de restauration et de surveillance, dans un communiqué, la municipalité de Saint-Louis appelle à un retour au calme afin que « les personnels communaux puissent travailler à nouveau dans des conditions correctes », cela « dans l’intérêt immédiat des enfants ».
Vendredi dernier, suite à des menaces et des injures proférées à leur encontre par un groupe de parents d’élèves, les personnels de restauration et de surveillance travaillant à l’école Hégésippe Hoarau ont décidé d’exercer leur droit de retrait. Conformément à la loi, cette faculté est ouverte aux agents qui estiment que leur sécurité n’est pas assurée sur le lieu de travail. Plainte a été déposée.
La municipalité a pris acte de cette décision, souhaitant que les esprits s’apaisent, et que le service public puisse s’exercer au plus vite dans des conditions normales. Force est de constater aujourd’hui que les tensions demeurent, entretenues par le même groupe. Dans ce contexte, il est nécessaire de rappeler aux parents et à l’opinion la nature du problème qui se pose dans cet établissement. L’école Hégésippe Hoarau fait l’objet d’un ensemble de mesures de réhabilitation, dans le cadre d’un vaste programme rendu nécessaire par l’état de vétusté avancé des locaux scolaires constaté en 2009 sur l’ensemble du territoire de la commune. Dans cette école, située à La Rivière, le réfectoire ne répondait plus aux normes d’hygiène et de sécurité posées par la réglementation.
Il était donc nécessaire de le rénover entièrement, ce qui impliquait la fermeture des locaux jusqu’au mois de mai 2013. Quelle solution apporter aux parents d’élèves ? La municipalité aurait pu interrompre le service de restauration, qui ne constitue pas une obligation municipale, et est plus généralement un service public facultatif. Afin de ne pénaliser personne, le maire a choisi d’assurer la continuité de ces prestations. L’installation de structures provisoires s’imposait, afin de permettre aux enfants de continuer à prendre leurs repas.
Néanmoins, l’emploi de chapiteaux en tant que réfectoire provisoire a été vivement contesté par un petit nombre de parents. Les mêmes ont estimé que le parcours, hors de l’espace scolaire, n’était pas suffisamment sécurisé. La municipalité a mobilisé à cette fin une trentaine d’agents, ainsi que des policiers municipaux, pour encadrer les enfants.
Les préoccupations des parents d’élèves sont légitimes. Toutefois, il est regrettable qu’elles prennent la forme d’entraves à l’action publique, pénalisant ainsi plusieurs centaines d’enfants. De surcroît, la violence envers les personnels est intolérable. Enfin, on ne peut qu’être interpellé de voir ces critiques et agressions verbales formulées par certains parents qui ne sont pas eux-mêmes inscrits au service de restauration. Il faut d’ailleurs préciser que 130 enfants sur les 460 reçus dans cet établissement ne sont pas identifiés auprès des services de restauration. Opposée à toute forme de discrimination, la municipalité n’a bien entendu jamais refusé de les accueillir.
La municipalité attend que les esprits s’apaisent, et que les personnels communaux puissent travailler à nouveau dans des conditions correctes. Elle souhaite un retour à la normale, dans l’intérêt immédiat des enfants.
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